(1866-1955) Général français. Saint-Cyrien. Ayant choisi l’Infanterie, il opte pour les formations de l’armée d’Afrique. Avant la Première Guerre mondiale, il prend part aux opérations de pacification du Maroc. Durant la guerre, il commande successivement un régiment (le 9e Zouaves), une brigade, une division (58e puis 37e) et le 9e Corps d’armée (CA), avant d’être nommé chef de la mission militaire française en Russie (1917). Après l’armistice, dans le désordre de la situation dans les pays Baltes, il interviendra directement dans la conclusion des différents armistices entre Allemands et Baltes, et entre Baltes entre eux. Il commandera ensuite la mission militaire française en Pologne (1920-1922), puis achèvera sa carrière membre du Conseil supérieur de la Guerre (CSG), inspecteur de l’aéronautique (1924-1926).
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La bataille de Berlin (16 avril 1945 au 2 mai 1945) a été jugée fort instructive par les autorités soviétiques. En avril 1946, il a été fait à Berlin, sous la direction du maréchal Sokolovsky, une série de conférences sur la part qu’y a prise le 1er groupe d’armées de la Russie blanche. Les colonels-généraux Malinine et Berzarine, commandants d’armée, et Kazakov, commandant l’artillerie du 1er groupe d’armées de la Russie blanche, le colonel-général Védénéiev pour l’aviation et le général-lieutenant Soukhov pour les chars, ont publié des articles sur cette bataille ainsi que de nombreux officiers de tout grade. Lire les premières lignes
Les victoires remportées sur les armées allemandes par l’U. R. S. S. ne peuvent s’expliquer, malgré la supériorité numérique du côté soviétique et l’aide matérielle apportée par les Anglo-Américains, que par la valeur du commandement et des cadres dont celui-ci disposait. Il est donc intéressant de voir comment ces cadres ont été formés pendant la période qui a séparé les deux guerres mondiales, et ce qu’ils sont devenus depuis. Lire la suite
Le combat dans les villes a été toujours regardé comme difficile. Notre histoire militaire évoque à ce sujet deux souvenirs émouvants, Sarragosse et Puebla. Les progrès de l’artillerie et des engins modernes n’y ont rien changé. Les localités ont continué à être utilisées comme point d’appui sur les champs de bataille, et le front de Russie vient d’offrir des exemples de batailles livrées dans de grandes villes. Odessa, Sébastopol, Stalingrad ont été défendues par les soviétiques avec acharnement et plus tard ils ont conquis de haute lutte Buda-Pesth, Breslau, Kœnigsberg, Berlin. Encerclées et dépassées, les grandes villes gênent les communications et retiennent autour d’elles des effectifs importants. Lire la suite
Le 5 juillet 1943, débute l’Opération Citadelle sur le saillant de Koursk : ce sera la plus grosse bataille de chars de l’histoire et un tournant dans la Seconde Guerre mondiale, sur le front de l’Est. Les Soviétiques, bien préparés, anéantissent les espoirs allemands : l’initiative est désormais de leur côté. Dans cet article, l’auteur revient sur le matériel en présence, le déroulement des opérations et les conséquences. Lire les premières lignes
La bataille victorieuse de décembre 1941 pour Moscou avait permis aux armées soviétiques de reprendre dès lors, dans certains secteurs, l’initiative des opérations et mis les Allemands hors d’état de réaliser sur le front oriental la guerre-éclair menée en Pologne et en France. Ils purent encore concevoir et exécuter, en 1942, des manœuvres offensives de grande ampleur, mais à partir de la reprise de Stalingrad par leurs adversaires et des grandes batailles de Koursk en 1943, ceux-ci les dominèrent nettement. Lire la suite
Pendant la deuxième guerre mondiale, sauf au début de celle-ci en Pologne, et pendant la campagne de France, de notre côté, il n’a été utilisé de grandes unités de cavalerie qu’en U. R. S. S. Les Anglais, dans les années qui ont précédé la guerre, avaient transformé à peu près toute leur cavalerie en troupe motorisée ou blindée, et les Américains s’étaient engagés dans la même voie. Lire la suite
Une des causes des succès militaires de l’U. R. S. S. a été l’effort intellectuel consacré, pendant la guerre même, à l’étude des événements et aux enseignements à en tirer. L’autorité militaire soviétique entend profiter de cette expérience, et la presse militaire consacre de nombreux articles à l’examen des méthodes qui y ont été employées. L’aviation a été l’objet de beaucoup de ces études. En voici un exposé sommaire. Lire la suite
Quand en juin 1941, le Reich attaqua par surprise l’U. R. S. S., les Allemands, espérant réaliser une fois de plus la guerre-éclair, opérèrent comme ils l’avaient fait en Pologne et en France. Ils étaient inférieurs en nombre à leurs adversaires, mais leurs troupes étaient de première qualité et parfaitement équipées. Ils infligèrent aux Soviétiques, beaucoup moins bien pourvus de moyens techniques, des pertes considérables, mais les immenses ressources en hommes de ceux-ci leur permettaient de combler facilement les vides avec des éléments de même valeur, tandis que peu à peu la qualité des troupes allemandes se rapprocha de la leur. D’autre part, la stratégie soviétique avait eu dès le début, pour fondement, un échelonnement profond alors que la stratégie de la guerre-éclair consistait surtout à employer, grâce au concours de l’aviation et des chars, un puissant élément de pénétration utilisant la majeure partie des forces. Cela permit, en 1941, aux Allemands de balayer tout devant eux, mais leurs profondes avances dans des directions divergentes amenèrent une énorme extension de leur front. Tout en menant une défensive active, à laquelle les chars prirent une grande part, pour ralentir les progrès allemands, les armées soviétiques battaient en retraite sur de nouveaux échelons stratégiques constitués au moyen de réserves amenées de l’arrière dans des zones choisies d’avance. Lire la suite
Dans tous les pays, on s’efforce de tirer de la guerre qui vient de se terminer tous les enseignements possibles, mais nulle part on n’y apporte plus d’application qu’en U. R. S. S. Ce travail y a même été commencé avant la fin des hostilités. Il est particulièrement intéressant, parce que son armée victorieuse a pris part à des opérations de grande envergure et très variées dont les conditions d’exécution n’ont été exposées que dans la presse soviétique. Lire la suite
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