(1893-1991) Ministre plénipotentiaire, Chef de la Section politique de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
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Pour bien comprendre la politique étrangère à laquelle le nom de Briand reste attaché, en d’autres termes, son pacifisme, ou, pour tout dire, le « Briandisme », il importe de se rappeler son terroir natal, et ses premières options politiques. Lire la suite
Le mot « conclusion » trouve rarement son emploi en histoire diplomatique : il est assez peu fréquent qu’on y soit en mesure de clore définitivement un dossier. Tel est, pour une fois, le cas de celui du statut de Tanger, qui a fait, en son temps, couler beaucoup d’encre, et dont la Revue a déjà entretenu ses lecteurs dans un article dont nous rappellerons succinctement les grandes lignes (1). Lire la suite
AU cours d’une conférence prononcée le 10 décembre devant l’Académie diplomatique internationale, M. Jacques Soustelle soulignait le « caractère anachronique » des revendications, soit officielles, soit officieuses, soulevées par le Maroc et la Tunisie à propos du Sahara. Lire la suite
Les 2 et 7 avril 1956, Si M’barek Bekkaï, président du gouvernement marocain « de gestion et de négociation » constitué en conséquence de l’accord intervenu, le 6 novembre précédent, à La Celle-Saint-Cloud entre M. Antoine Pinay et le Sultan Sidi Mohammed, signait, à Paris, avec M. Christian Pineau, et à Madrid avec M. Martin Artajo, des déclarations communes selon lesquelles, ayant été constaté que les traités des 30 mars et 27 novembre 1912 ne pouvaient plus régir les relations franco ou hispano-marocaines, les gouvernements français et espagnol reconnaissaient respectivement l’indépendance du Maroc et réaffirmaient leur volonté de respecter son intégrité, ou son unité territoriale, garantie par les traités internationaux. Lire la suite
Félix Gaillard, président du Conseil, a annoncé le 7 mars à l’Assemblée nationale, la présentation prochaine de « propositions concrètes et précises » sur la mise en œuvre d’une coopération économique en vue d’exploiter les ressources sahariennes et l’organisation avec les pays de la Méditerranée occidentale d'une défense commune, complément naturel du Pacte atlantique. Mais le cabinet Gaillard était renversé le 15 avril, et les propositions annoncées n’ont pas vu le jour. La problématique n’en reste pas moins intéressante. Lire les premières lignes
Qu’est-ce donc que cette affaire d'Ifni qui, en ces derniers jours de novembre, a soudain défrayé la grande information ? Et comment la question se pose-t-elle sur les plans historique, diplomatique et politique ? Il s'agit d'une enclave espagnole sur la côte atlantique du Maroc méridional, entre les bassins du Sous et du Drâ. Sa superficie est d'environ 1 700 kilomètres carrés, sa population d'environ 50 000 habitants, dont 4 000 à 5 000 Européens. Les Espagnols l'ont occupée en avril 1934, aussitôt que venaient de s'achever nos opérations de pacification de l'Anti-Atlas. Mais les origines diplomatiques de la question sont beaucoup plus anciennes. Elles remontent à deux séries de traités : les traités hispano-marocains de Marrakech (28 mai 1767) et de Tétouan (26 avril 1860), puis les traités franco-espagnols de Paris (3 octobre 1904) et de Madrid (27 novembre 1912) relatifs au Maroc. Lire les premières lignes
Alors que de nombreux États européens sont affaiblis par des conflits coloniaux, l’Espagne tente de tirer son épingle du jeu afin de récupérer légitimement et pacifiquement Gibraltar, sous domination britannique depuis le XVIIIe siècle. Afin d’expliquer la complexité de la situation diplomatique en 1957, l’auteur revient sur le passé du « Roc », hautement symbolique et stratégique, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale durant laquelle Hitler pousse Franco (en vain) à l’intervention miliaire. Lire les premières lignes
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