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Dans la montée des inquiétudes, voire des angoisses chez certains, Jacques-Marie Denis, que nos lecteurs commencent à bien connaître, cherche « raison garder ». Il ramène les problèmes à leurs justes proportions et certaines déclarations à leurs justes valeurs. Cela ne veut d’ailleurs pas dire qu’il n’y ait rien à faire et que l’horizon soit parfaitement serein. Mais, comme disait quelqu’un, en général, les choses ne vont jamais aussi bien qu’on le désire ni aussi mal qu’on le craint. Lire la suite
L’un des aspects hélas les moins étonnants des réactions occidentales à l’annonce de la mort de Brejnev et de son remplacement par Andropov a été la nuée de propos élogieux et d’espoirs affichés qui ont accompagné la nomination du nouveau Secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS). C’était un grand connaisseur de l’Occident, un homme ouvert, peut-être un « despote éclairé ». Bref, une nouvelle fois l’incantation est venue remplacer un examen froid des réalités et tenter de masquer nos propres faiblesses. À y regarder de près en effet, nous n’avons ni à craindre ni à nous réjouir excessivement. Lire les premières lignes
Dans la montée des inquiétudes, voire des angoisses chez certains, l'auteur cherche « raison garder ». Il ramène les problèmes à leurs justes proportions et certaines déclarations à leurs justes valeurs. Cela ne veut d'ailleurs pas dire qu'il n'y ait rien à faire et que l'horizon soit parfaitement serein. Mais, comme disait quelqu'un, en général, les choses ne vont jamais aussi bien qu'on le désire ni aussi mal qu'on le craint.
Observateur attentif des pays de l'Est, l'auteur cherche à voir plus loin que les réactions plus ou moins passionnelles provoquées dans l'opinion française par les récents événements de Pologne. L'Union soviétique est en effet confrontée à des problèmes fondamentaux qui touchent à la nature même des régimes des pays de l'Est, mais aussi de l'URSS elle-même. Les pays occidentaux, de leur côté, doivent mener une action cohérente à la hauteur de l'enjeu, qui peut être la paix ou la guerre et, en tous cas, garder les moyens de faire entendre leur voix, et la force militaire en est un.
Polarisés par nos problèmes européens, ou proches de l'Europe, nous oublions trop souvent cet espace maritime immense constitué par l'océan Pacifique, qui joint quatre continents et des pays aussi importants que les États-Unis, l'Union soviétique, la Chine et le Japon. L'auteur vient, très à propos, attirer notre attention sur cette partie du monde qui tend à voir ses dimensions se réduire avec les moyens de transport modernes, aériens et maritimes.
Notre voisin d'outre-Rhin, la République fédérale d'Allemagne (RFA), par sa population, son activité, sa richesse et sa situation géographique, joue un rôle majeur non seulement dans la vie de l'Europe occidentale et de la Communauté économique européenne, mais aussi dans la sécurité de la France. Aussi, tout ce qui touche à la politique étrangère de ce pays a des répercussions directes sur notre vie et notre défense. C'est en particulier le cas de l'Ostpolitik, dont l'auteur étudie les conséquences prévisibles, alors que l'Alliance atlantique peut paraître en difficulté.
Cet article pose le problème des effets produits par de nouveaux chocs pétroliers sur une redistribution du pouvoir entre les Nations, alors qu'un peu partout il existe des potentiels considérables de crise. Dans des situations d'extrême précarité, on pourrait même voir s'instaurer un système de co-responsabilité entre les deux super-puissances. On peut se demander si, dans le Golfe, on n'est pas, implicitement, dans ce type de relations, ce qui serait d'ailleurs bien préférable à un système explicite. Une politique étrangère de la France, imaginative et ambitieuse, pourrait alors appeler à de plus justes rapports Nord-Sud et encourager des structures de coopération intra-régionales, tout ceci dans un monde incertain où des ruptures, c'est-à-dire des guerres, ne feraient que favoriser les forts et les riches au détriment des faibles et des démunis.
Une stratégie de « riposte graduée » (d'aucuns disent « adaptée », ce qui est probablement une meilleure traduction de « flexible response ») est-elle possible ou souhaitable pour la France ? L'auteur cherche à répondre à cette question en rappelant d'abord comment le général de Gaulle avait refusé cette stratégie parce que, mise à la disposition des États-Unis, elle tendait à transformer l'Europe en champ de bataille nucléaire. Il faut donc une dissuasion qui soit proprement nationale. Mais notre meilleure protection n'est-elle pas aussi l'incertitude qui doit régner sur la manière dont la France engagerait ses moyens militaires ?
La notion d'équilibre des forces militaires a-t-elle un sens ? C'est une question primordiale à l'époque d'accords soviéto-américains sur les armements nucléaires stratégiques. Son importance prend toute sa valeur quand on constate l'asymétrie fondamentale des situations géostratégiques des deux super-puissances, ainsi que les différences tout aussi fondamentales qui séparent les mentalités de leurs dirigeants et les tendances latentes de leurs esprits formés par des éducations et des doctrines philosophiques ou religieuses en complète opposition. Lire les premières lignes
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