Commissaire général de 1re classe, directeur du Centre interarmées du soutien métiers et contrôle interne (CIMCI).
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La guerre en Ukraine a relancé le concept d’économie de guerre. Cela signifie de mobiliser de nouvelles ressources et des processus d’acquisition plus performants. Le Service du commissariat des armées (SCA) pourrait jouer un rôle majeur afin de répondre aux besoins à venir en s’appuyant sur ses différentes expertises. Lire les premières lignes
La transformation des commissariats des armées en un service unique et centralisé d’administrateurs militaires résulte d’un effort de rationalisation interarmées de structures fortement marquées par l’histoire, les traditions et les nécessités des milieux d’emploi. Mais elle consacre surtout une nouvelle relation entre commandement et administration des armées. Reste à forger l’identité militaire forte que requiert ce service décisif pour l’action opérationnelle des forces. Lire les premières lignes
La résilience ne se décrète pas, elle ne se constate pas, mais s’organise par des mesures de précaution et d’anticipation ; voilà ce qu’explique l’auteur qui souligne le caractère vital de la fiabilité de l’administration de la Défense lorsque la crise survient. Lire les premières lignes
L’annonce récente par le ministre de la Défense de la création, par fusion des commissariats, d’un grand service du soutien de l’homme et des moyens généraux, et de sa subordination hiérarchique au Chef d'état-major des armées (Cema) constitue une heureuse surprise. Ce choix garantit en effet la cohérence du commandement et de l’administration. Il reconnaît le concours opérationnel qu’apporte l’administration militaire et permet d’espérer enfin l’interarmisation de nombreuses fonctions transverses. Quelques facteurs-clefs de succès — unité de commandement, délégation de compétence effective, valorisation des meilleures pratiques et pragmatisme attentif aux contraintes militaires — s’imposent d’emblée et méritent d’être explicités. Lire les premières lignes
Dans le climat de réformes où nos sommes, l’objectif de dégraisser le soutien organique des forces est fondé et les marges de progression par l’interarmisation des services et de l’administration centrale sont encore largement inexploitées. Encore faut-il appréhender avec intelligence et prudence des questions complexes, sans perdre de vue le caractère opérationnel du soutien actuellement dispensé par les services. Dans le domaine de l’administration générale notamment — l’intendance — certains enjeux qui touchent à la conception même du commandement, à l’autonomie de décision du chef militaire et à la liberté de manœuvre des forces ne doivent pas être oubliés. Lire les premières lignes
L’équipement des forces et le format des armées n’ont pas été les seuls secteurs affectés par ce qu’il est coutume d’appeler la restitution « des dividendes de la paix ». Dans le domaine quelque peu caché de l’administration militaire, la disparition de la menace immédiate d’un conflit majeur conventionnel a également eu des conséquences marquées, insuffisamment relevées, qui bouleversent quelques habitudes fondées sur la prudence et l’expérience. Le mouvement de fond engagé n’étant pas encore tout à fait parvenu à son terme, il apparaît encore opportun de rappeler quelques principes d’organisation en passe d’être oubliés. Il n’est en effet pas certain que l’efficacité des armées et la sauvegarde des intérêts de l’État sortent renforcées des évolutions poursuivies. Lire les premières lignes
Entre commandement et management, il existe une filiation naturelle que la relecture de l’oeuvre d’Henri Fayol, père fondateur du management, met singulièrement en relief. Le développement de techniques de management toujours plus performantes ne doit pas faire oublier les principes simples d’organisation – bien connus des militaires – qu’il estimait indispensables au fonctionnement harmonieux de l’entreprise ou de l’administration. Replacer ces principes essentiels que sont l’unité de commandement et l’unité de direction dans la stratégie de réforme du ministère de la Défense apparaît indispensable pour remédier à l’entropie dont il est victime dans son organisation.
Lorsque, le 30 avril 1351, le roi Jean le Bon créait les premiers commissaires des guerres, il ne se doutait sans doute pas que cette institution durerait jusqu’au début du XXIe siècle. Survivance d’un passé révolu résistant encore à une « civilianisation » générale ou voie d’avenir pour une administration militaire rénovée, aujourd’hui les trois commissariats sont assurément à la croisée des chemins de leur histoire. Qu’il s’agisse de la délimitation des programmes de la Loi organique relative aux lois de finances (Lolf) ou plus simplement de la recherche d’une meilleure performance administrative au sein du ministère, la question du regroupement des trois commissariats en un grand service d’administration militaire interarmées est bien d’actualité et devrait retenir toute l’attention des réformateurs. Lire les premières lignes
La rémunération des militaires est un sujet paradoxal : alors qu'elle conditionne évidemment la réalisation des effectifs d'une armée professionnelle, elle n'est pas réellement placée au coeur de la problématique nouvelle des ressources humaines développée dans les armées. Marquée par des approches passionnelles et parfois irrationnelles, dans des conditions budgétaires peu favorables, elle souffre des carences d'une réflexion, insuffisamment nourrie par des données techniques et financières incontestables. C'est pourquoi, l'élaboration d'une grande politique des rémunérations apparaît imparfaitement esquissée. Pourtant, à terme et s'il veut consolider sereinement la professionnalisation des armées, le ministère ne pourra en faire l'économie. Les développements qui suivent et les orientations proposées n'ont d'autre objectif que de susciter le débat sur une question peu discutée mais d'une haute sensibilité. Lire les premières lignes
L'abrogation, par un décret récent et dans l'indifférence générale, de la grande loi du 16 mars 1882 sur l'administration de l'Armée est l'occasion de rappeler les apports de ce texte de référence et le patient mais inexorable démembrement des principes de saine administration qu'il énonçait. Elle conduit également à s'interroger sur la spécificité et l'avenir de l'administration militaire dont l'évolution semble marquée par la banalisation et la « civilianisation ». Cette question particulière n'a de véritable intérêt que par rapport à une question plus large sur la conception même du commandement, envisagé dans sa plénitude et son unicité traditionnelles ou dans l'éclatement de partenariats croisés au caractère militaire moins affirmé. À cet égard, et avec en ligne de mire une meilleure efficience du ministère, les principes posés par la défunte loi de 1882 peuvent encore éclairer le futur. Lire les premières lignes
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