Professeur. Ancien président de l’Association des études internationales, Tunisie. Ancien directeur général de la Bibliothèque nationale tunisienne.
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Les fondamentaux stratégiques du Levant changent rapidement, priorités, acteurs, projets. Trois scénarios possibles se profilent : transition démocratique, dictature militaire et guerre civile. C'est avec cet appareil analytique que l'auteur fait un tour d'horizon inquiet des évolutions en cours au Levant et en Afrique du Nord. Lire les premières lignes
L’Égypte, post-idéologique ! (T 467)
- Khalifa Chater - 4 pagesC’est à un sérieux tournant interne et externe que l’on assiste au Caire où l’impasse que représentait la gouvernance des Frères musulmans a été écartée comme l’exclusivité du partenariat américain. Un nouvel épisode de nassérisme se profile avec le soutien attentif de la Russie.
L’impact de la crise syrienne est ici analysé finement par un observateur averti dans ses différentes implications régionales, sur le Liban, la Jordanie, la Palestine et l’Irak mais aussi sur le Maghreb et notamment la Tunisie. Lire les premières lignes
Le tour d’horizon que fait l’auteur des pays gagnés ou tentés par un processus de réforme politique profonde en 2011 révèle une forte tendance à la bipolarisation idéologique pour les uns, une difficile reconstruction nationale pour d’autres, une contestation brutale ou larvée chez les derniers. L’an II confirme l’instabilité généralisée du monde arabo-musulman. Lire les premières lignes
Le « Printemp arabe » : bilan de l’été 2012 (T 251)
- Khalifa Chater - 4 pagesDans ce tour d’horizon précis, l’auteur, chroniqueur de la RDN pour le monde arabe, montre que l’arrivée au pouvoir de partis religieux ouvre un nouvel épisode du printemps arabe, fait de recomposition politique, d’alliances et de compétitions avec les forces de la société civile et celles des services de sécurité.
L’auteur propose dans ce texte documenté une généalogie soignée du courant salafite qui est aujourd’hui l’un des plus actifs de la saison arabe que connaît la Méditerranée. Partant de l’exemple égyptien et de l’expérience tunisienne, il montre que ce courant domine aujourd’hui l’Islam politique et structure les différents scénarios d’avenir de la région nordafricaine. Lire les premières lignes
La carte géopolitique récente dessine une démarcation entre la mouvance modérée, plus ou moins proche des États-Unis et, dans une moindre mesure, de l’Occident et une alliance radicale formée par l’Iran, la Syrie et les partis Hamas et Hizb Allah. Cet axe Téhéran-Damas bénéficie de la compréhension, sinon de la bienveillance de la Russie et de la Chine. Cette dichotomie géopolitique de la guerre froide et de la bipolarité qu’elle a établie dans l’aire arabe a été atténuée, relativisée, sinon remise en question, par la nouvelle conjoncture égyptienne, le nouveau statut de la Libye, reconnaissante du rôle décisif de l’Otan, du jeu de rôle du Qatar et de ses velléités de créer son réseau d’alliances. La présentation d’une résolution arabo-occidentale sur la Syrie, soumise au vote le 4 février, révèle le nouveau positionnement des acteurs du monde arabe. L’épreuve des faits a suscité, en effet, un repositionnement, dans le cadre du compromis du « congrès des amis de la Syrie » (Tunis, 24 février 2012). Mais est-ce que cette volonté de sauvegarder le statu quo, dans le cadre d’une recherche de consensus, peut résister au changement d’envergure, en train de s’accomplir dans l’ensemble de l’aire arabe ? Lire la suite
C’est la conjonction des calendriers politiques et sociaux plus qu’un effet domino lié au « Printemps arabe » qui explique le réformisme maghrébin actuel. Les partis islamistes qui en sont les acteurs principaux cherchent à maintenir l’équilibre entre leurs mentors du Golfe et leurs partenaires occidentaux, américains et européens. Pragmatisme et opportunisme dictent les reclassements en cours. Lire les premières lignes
Le « printemps arabe » semble annoncer l’instauration d’un ordre nouveau. Les changements de régime en Tunisie, en Égypte et en Libye, les remises en question des régimes syrien et yéménite et les attentes partout ailleurs, établissent de nouveaux paysages politiques que les consultations électorales annoncées devraient définir. Ce changement différentiel mais global met en scène les opinions comme acteurs de la reconstruction de l’espace politique. Les pouvoirs établis sont désormais appelés à s’expliquer, sinon à rendre des comptes à leurs citoyens. D’autre part, les changements de régime peuvent impliquer une révision des réseaux d’alliances ou du moins d’importants rééquilibrages, dans l’aire arabe. Lire la suite
Le sommet de Riyad du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le 10 mai 2011, surprit les observateurs, en annonçant son élargissement, hors de son horizon. La réunion de concertation de ses dirigeants (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman et Bahreïn) devait évoquer les développements au Yémen, la situation en Libye et dans les autres pays arabes et la préoccupation quasi obsédante des relations avec l’Iran. En effet, la tension était vive entre le groupement régional et Téhéran depuis l’intervention des troupes de la force commune du Golfe à Bahreïn. Dépassant cet ordre du jour annoncé ou plutôt tirant ses conséquences et agissant dans son contexte, les dirigeants du CCG se sont déclarés favorables à une adhésion de la Jordanie et du Maroc à leur groupement régional. Est-ce que l’explication donnée, par son secrétaire général, Abdellatif Ziani, faisant valoir un rapprochement naturel, sinon une proximité entre les États les plus à l’Est et le Maroc, le plus à l’Ouest des pays arabes est convaincante ? Le refus d’accepter encore l’Irak et le Yémen, qui sont pourtant situés dans la région, atteste le caractère discriminatoire du processus entre les pays arabes. Par quoi expliquer alors ce choix de la Jordanie et du Maroc, qui s’allient au Golfe, un pays du Levant et un pays du Maghreb, c’est-à-dire de l’Occident de l’aire arabe ? La réponse ne se réfère pas à la géographie naturelle mais plutôt à la géopolitique et à la géostratégie. Elle traduit un repositionnement d’ensemble, en relation avec le contexte, c’est-à-dire aux mutations de l’aire arabe. Lire la suite
Billet - La révolution tunisienne, quelles perspectives ? (T 96)
- Khalifa Chater - 2 pagesLe nouveau pouvoir de transition en Tunisie doit éviter toute déception dans la réalisation et la mise au programme de la solidarité au risque de susciter le « retour du refoulé ». Par ailleurs, les acteurs de la politique tunisienne doivent opter pour des relations conviviales lors des débats et s’en tenir au consensus national pour sortir de l’impasse.
Billet - Tunisie, les « raisins de la colère » ! (T 53)
- Khalifa Chater - 4 pagesLa « révolution tunisienne » a fait couler beaucoup d’encre et cet article résume avec précision la genèse et les motivations de la protestation sociale après plusieurs années de résignation. Après l’effondrement du régime contesté, l’heure est venue de faire le bilan sur les enjeux de cette révolte.
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