(1920-2015) Colonel, spécialistes des problèmes de stratégie et d'emploi des armes nucléaires. A été vice-président du Cercle d'études de stratégie totale (CESTE).
13 résultats (13 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
Dans cette étude très détaillée, l'auteur, fidèle de notre revue, nous livre ses réflexions sur le désarmement, ses causes, ses modalités possibles, ses chances de réussite. Il nous invite à l'espoir mais aussi à la circonspection, car bien des difficultés sont à surmonter et, de plus, les pensées de l'homme sont souvent impénétrables.
Depuis des années, l'auteur écrit dans la revue et, à partir d'un certain 23 mars 1983, il s'est fait le défenseur de l'Initiative de défense stratégique (IDS) du président Reagan, projet qui a fait couler beaucoup d'encre et dépenser, aux États-Unis, beaucoup d'argent ! Projet qui a fortement inquiété M. Gorbatchev et l'a peut-être effectivement influencé – mais la situation économique catastrophique de l'URSS est un autre facteur – dans les négociations sur le désarmement. À l'occasion des cinq ans de l'IDS, Marc Geneste en fait le bilan.
Dans son article « L'atome en question », publié dans nos livraisons d'août-septembre et octobre 1986, l'auteur s'était encore une fois montré favorable à la bombe à neutrons pour assurer la défense de l'Europe contre les chars et l'infanterie soviétiques. Dans ce nouvel article, il insiste sur la nécessité de ce choix après les dernières propositions de M. Gorbatchev. Cette idée fait d'ailleurs son chemin, en France tout au moins : M. Raymond Barre, ancien Premier ministre, ne l'a-t-il pas évoquée clairement dans son discours à l'IISS de Londres le 26 mars dernier ? (cf. Défense Nationale, juin 1987)
Dans notre livraison de mai 1985, en plein débat sur l'Intiative de défense stratégique (IDS), nous avions publié deux textes reflétant des opinions différentes sur ce sujet, celles de l'amiral Sevaistre et de Marc Geneste. Celui-ci développe à nouveau son argumentation dans un article au titre frappant et où l'on trouve un réalisme féroce quand il juge l'attitude passée des Américains, mais aussi une certaine candeur quand il croit à un contrôle des armements efficace. D'ailleurs, il nous a semblé qu'il ne paraissait pas toujours convaincu lui-même ! La longueur de cet article, toujours intéressant par les réflexions qu'il suscite, nous a obligé à le faire paraître en deux parties.
La « guerre des étoiles, une supercherie sémantique » pourrait être le titre de cet article. L’auteur, qui connaît bien les milieux américains de la défense, entreprend de ramener le projet d’« initiative de défense stratégique » du président Reagan à une plus juste appréciation, en particulier de la part des Européens qui craignent à l’occasion un certain désengagement des Américains. Lire les premières lignes
Les deux auteurs, l'un français déjà bien connu pour ses études avec Sam Cohen sur l'arme à rayonnement renforcé dite « bombe à neutrons » et l'autre scientifique américain, présentent ici ce qu'ils pensent être les possibilités ouvertes par la décision du président Reagan de pousser les études sur les armes à faisceaux dirigés. Ils en tirent des conséquences sur les stratégies qui s'ajoutent à celles qu'à leur avis l'arme à rayonnement renforcé peut produire de son côté. Bien des objections faites au système High Frontier dans l'article de Georges Outrey publié en mai 1982 paraissent pouvoir s'appliquer à la thèse qui est présentée ici et qui est une pièce de plus versée à un débat qui ne fait que s'amorcer.
L'auteur est un fervent défenseur de l'arme à neutrons. Sa connaissance des milieux américains s'intéressant à la défense lui donne cependant l'occasion d'aborder d'autres sujets, comme celui qu'il a déjà traité en mars 1967 dans notre revue et qu'il reprend aujourd'hui : la défense antimissiles. Nous laissons à l'auteur l'entière responsabilité des jugements qu'il porte, en particulier sur la dissuasion et des conséquences qu'il croit pouvoir tirer de la mise en place du système préconisé par le projet « High Frontier ». Son article est surtout l'occasion de faire connaître un des courants d'opinion d'outre-Atlantique et de faire réfléchir sur le problème de la défense anti-missiles. Contrairement à ce que semblent redouter les protagonistes du projet, les véritables obstacles ne sont pas seulement dans « l'inertie de l'ordre établi dans le domaine stratégique, politique et philosophique ». Lire les premières lignes
Nos lecteurs savent, par ses articles précédents, que cet officier – aujourd'hui en retraite – s'est toujours intéressé aux problèmes de stratégie et d'emploi des armes nucléaires. Ses idées sont assez voisines de celles de certains atomistes américains du Centre de recherches de Los Alamos, soucieux de doter leur pays d'une « War Fighting Capacity » (la capacité de mener effectivement une guerre, qu'elle soit classique ou nucléaire). Il partage en effet avec eux l'insatisfaction de voir la défense reposer uniquement sur une dissuasion par le spectre de représailles anti-cités, plutôt que sur une capacité de défense effective mettant en jeu la puissance écrasante de l'atome sur le champ de bataille. Lire la suite
Le vote par le Sénat américain, le 13 juillet, des crédits destinés à la production de la bombe à neutrons a suscité aux États-Unis et en Europe des réactions contradictoires et passionnées (voir notre chronique « Défense dans le monde » dans notre numéro de novembre). D'aucuns ont vu dans cette arme – dont l'auteur rappelle l'origine, il y a 20 ans – un danger d'effacement du seuil qui sépare les armes nucléaires des armes conventionnelles et un pas de plus vers le risque d'apocalypse. Pour l'auteur, au contraire, de telles armes en favorisant le défenseur et en pénalisant l'assaillant, même blindé, sont de nature à permettre une défense nucléaire tactique avancée infranchissable par des moyens terrestres. Lire la suite
Si bataille il y a un jour en Europe, elle sera d'emblée nucléaire, tout l'indique dans la littérature militaire soviétique. Comment nous préparer à ce « Blitzkrieg nucléaire » dont nous sommes clairement avertis ? Comment surtout rétablir au niveau européen une dissuasion qui, si elle échouait, ne nous laisserait guère le choix qu'entre la capitulation et le suicide ? Cet article ne préjuge nullement des causes qui pourraient conduire à un tel conflit et il ne prétend pas désigner à l'avance un agresseur. Il se borne à écouter les maîtres de l'art militaire soviétique et à en tirer les implications logiques pour notre propre tactique et pour la consolidation de la dissuasion. Lire les premières lignes
La « riposte graduée », qui reste la doctrine officielle de l'Otan, est dangereuse et périmée. Telle est la conclusion à laquelle est parvenue une équipe de spécialistes américains du Laboratoire scientifique de Los Alamos. Face à un adversaire dont les forces sont équipées d'armes nucléaires, il est vain, affirment-ils, d'espérer pouvoir se défendre d'abord avec des moyens classiques pour faire appel ensuite, lorsque ceux-ci s'avèrent insuffisants, au feu nucléaire tactique. On risque de tout compromettre et, dans la débâcle, d'être acculé très vite à l'échange stratégique dont la riposte graduée voulait précisément retarder l'échéance fatale. Lire la suite
13 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...