Chef d'escadron.
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Le 22 avril 1951, onze jours après la révocation du général MacArthur, les forces sino-coréennes ont déclenché, dans les secteurs ouest et centre du front de Corée, l’offensive attendue. Cinq jours durant, une dizaine d’armées chinoises, appuyées d’artillerie, se sont efforcées de rompre le dispositif allié. À l’ouest, après un franchissement de vive force de la rivière Imjin, une attaque concentrique s’est développée en direction de Séoul. La menace dans le secteur centre s’est portée en direction de Chuncheon et de la rivière Pukhan. Devant les percées initiales réalisées par l’ennemi, les forces des Nations unies, sous le commandement du général James A. van Fleet, récemment nommé à la tête de la VIIIe Armée, ont mené victorieusement une défense élastique sur grands fronts. Par une habile combinaison de replis sur des positions préparées très à l’avance et de contre-attaques immédiates, et malgré le mauvais temps qui a gêné l’appui au sol, elles ont endigué l’ennemi en lui infligeant de lourdes pertes. Dès le 29 avril, les attaques nordistes pouvaient être considérées comme enrayées. Au cours de ces replis, le Gloucester Battalion [British Army], qui avait été encerclé, n’a pu se dégager qu’aux prix de lourds sacrifices. Après son échec, l’ennemi a rompu le contact, et les forces des Nations unies ont peu à peu reconquis le terrain qu’elles avaient cédé. Le 7 mai, elles réoccupaient la ville de Chuncheon. Au milieu du mois de mai, le front avait repris la physionomie qu’il avait le 15 mars. La résistance sino-coréenne s’affirmait dans le secteur centre et d’importants mouvements sur les arrières laissaient présager la reprise possible de l’offensive dans ce secteur. Lire la suite
Le dimanche 25 juin, à 4 heures du matin, sous une pluie battante, l’offensive générale des troupes nord-coréennes était déclenchée. Bien que des opérations aient eu lieu tout le long de la symbolique frontière du 38e parallèle, il apparaissait vite que l’effort principal se portait sur deux secteurs, à l’ouest du fleuve Imjin, et, plus à l’est, dans la région Pochon Chunchon. Simultanément, des débarquements étaient effectués sur la côte orientale. L’armée de Corée du Sud, mal armée, mal entraînée, entièrement surprise, n’opposait à l’envahisseur qu’une faible résistance. À Lake Success, le Conseil de sécurité des Nations unies, convoqué d’urgence sur la demande des États-Unis, adressait un appel aux deux partis pour qu’ils cessent immédiatement le feu. Les Nord-Coréens qui, entre-temps, avaient eu soin d’accuser « l’armée nationale de marionnettes » des Sudistes d’être les fauteurs de l’agression, n’en poursuivaient pas moins leur avance, et, dès le 27, atteignaient les faubourgs de Séoul. Lire la suite
Le double anniversaire du Traité de l’Atlantique et celui du Plan Marshall, tels sont les événements qui sont venus rappeler, dans le mois écoulé, aux puissances occidentales le dilemme devant lequel elles sont placées : exigences de la sécurité, soucis de l’économie. Lire la suite
Il y a dix années, déjà, la « drôle de guerre » était à son apogée. Si nous jetons un regard sur l’année écoulée, nous pouvons, par analogie, dire qu’elle aura été celle de la « drôle de paix ». D’une part, en effet, certains conflits se sont apaisés : en Grèce, en Palestine, aux Indes néerlandaises, des transactions sont intervenues, qui ont mis fin aux opérations actives. Le pont aérien de Berlin, véritable opération logistique, a suspendu son activité. Lire la suite
Tandis qu’au lendemain de la réunion du Conseil de l’Atlantique, l’organisation de la défense occidentale s’ébauche, des fluctuations se manifestent chez les principaux participants. Lire la suite
Le 23 septembre 1949 prendra-t-il, dans l’histoire contemporaine, une place comparable à celle du 6 août 1945, où le monde entier apprenait l’existence de l’arme atomique par le bombardement de Hiroshima ? Les commentaires de la presse mondiale qui ont suivi la déclaration du Président Truman le laissent supposer, quoique leur diversité ne permette pas encore d’en dégager toutes les conséquences. Lire la suite
Il est peu d’époques qui aient mis en relief avec autant d’éclat que la nôtre le concept de Défense nationale. Son évolution a un double aspect : tandis que sur le plan externe il tend à perdre son caractère purement national pour évoluer dans le cadre des groupements de forces, il évolue sur le plan interne vers l’unification des moyens de défense. Ainsi, malgré les efforts louables entrepris pour amener une détente dans les relations internationales, voyons-nous la politique générale des États apparaître comme une stratégie adaptée à l’échelle des problèmes actuels, véritable sublimation de tous les éléments de force. À l’échelon national, cette sublimation prend l’aspect d’un compromis entre les possibilités financières et économiques et les exigences de la défense, où la notion de rendement prend une place capitale. Lire la suite
Sur l’invitation du gouvernement américain, le général Revers, chef d’état-major général de l’Armée, s’est rendu aux États-Unis, pour remettre la croix de la Légion d’honneur et la croix de Guerre avec palme à l’École militaire de West-Point. Lire la suite
La situation militaire aux frontières Nord et Nord-Est du Tonkin au cours du mois de mars a ému l’opinion publique. En réalité, si le développement des opérations n’a pas présenté le caractère de gravité que certaines informations de presse avaient indiqué, il a mis en lumière un fait capital : la collusion sino-vietminh. Lire la suite
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Octobre 2025
n° 883
L’avenir de la guerre : cyberattaques, nouveaux conflits et frontière humaine - Actes du colloque académique du PDSF 2025
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