(19..-1997) Universitaire et journaliste français. Professeur de l’École des langues orientales et de l'Institut de sciences politiques, collaborateur au Journal de Genève pour les questions d'Extrême-Orient.
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En décembre 1992, l'auteur, spécialiste de l'Extrême-Orient, avait abordé le thème délicat de la mafia chinoise. Ici, il traite celui, non moins difficile, de la drogue ; son étude est très approfondie, comportant des informations puisées aux meilleures sources et dont les références sont clairement définies. Quant à la conclusion, elle n'est pas souriante, mais l'actualité dans ce domaine ne nous engage pas à l'optimisme !
L'auteur, spécialiste des questions d'Extrême-Orient, s'est depuis longtemps déjà intéressé à la « diaspora » chinoise. En fait, il a constaté qu'il s'agissait là d'un « monde » très uni, qui se répandait un peu partout, mais surtout dans les pays dits riches, en conservant ses coutumes, ses traditions, et en restant très fermé ; les sectes en sont une expression. Après une enquête approfondie, il nous brosse un tableau très instructif de ce qui, pour nous, constitue une nouvelle « mafia ».
Voici avec un sujet relativement peu connu : les relations entre Israël et les deux Chines. Résultat d'analyses et d'entretiens avec diverses personnalités, cet article est particulièrement instructif.
Récemment, le Premier ministre Michel Rocard a effectué un voyage officiel dans le Pacifique. Une de ses étapes a été la visite aux îles Fiji, un de ces micro-États de ce vaste océan où la France veut et doit se maintenir pour des raisons autant culturelles et affectives que stratégiques et économiques. L'auteur, fidèle de la revue, nous livre ses réflexions sur les problèmes rencontrés par le gouvernement des Fiji, et sur sa façon de tenter de les résoudre. On y voit ainsi le général Rabuka devenu putschiste « par la grâce de Dieu » ! Lire les premières lignes
L'auteur, dont les connaissances sur l'Extrême-Orient sont étendues et ses jugements très pertinents, tente de préciser les raisons qui ont conduit le Japon, État conquérant s'il en fut, à se muer en une puissance économique ayant perdu toute « belliquosité » au point de considérer avec aversion les problèmes de défense. Il perçoit en particulier une atténuation des relations avec les États-Unis au profit de celles avec l'URSS, recherchant ainsi un équilibre favorable à la stabilité interne du pays. Lire les premières lignes
Spécialiste de l'Extrême-Orient, l'auteur aborde ici un domaine économique : la Chine et ses efforts dans la recherche pétrolière. Mais en tout état de cause, un tel sujet a toujours partie liée avec la défense, par ses répercussions sur le potentiel militaire et les relations internationales : pensons aux différends, en mer de Chine du Sud, de la RPC avec le Vietnam, l'Indonésie, la Malaisie, Brunei ou les Philippines.
L'option neutraliste et non-alignée choisie par le gouvernement de Malte ne serait pas inquiétante si, en fait, elle ne cachait pas une forme d'engagement communiste internationaliste dangereuse à terme pour l'Occident. C'est ce que nous montre l'auteur dans cet article, résumé d'une communication faite en novembre dernier lors de la conférence sur Malte et la sécurité en Méditerranée.
Les deux auteurs nous font découvrir l'expansion « outre-mer » de la Corée du Nord et, ce qui doit intéresser particulièrement la politique française, la mise en place d'un véritable axe Tripoli-Pyongyang très actif en Afrique. Lire les premières lignes
Ainsi que nous l'annoncions dans le numéro précédent, nous publions en annexe à cet article le « mémorandum du ministère des Affaires étrangères de la république populaire de Chine ». La lecture de ce document est particulièrement instructive.
L'auteur, spécialiste de la Chine et le Sud-Est asiatique – région du monde en pleine évolution –, nous décrit cette fois-ci avec minutie le conflit qui a opposé en 1979 la Chine au Vietnam ; dans une seconde partie, il nous fera découvrir un document peu connu, mais qui explique parfaitement l'attitude chinoise : le « mémorandum du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine ».
Après nous avoir informés très complètement sur la Birmanie et le Népal, l'auteur nous livre ses réflexions sur le processus révolutionnaire en Chine. Cet article, aboutissement de recherches approfondies sur les notions de révolution et de crise, nous montre les spécificités de la pensée et de la méthode maoïstes dans la prise et l'exercice du pouvoir.
Le Népal, Katmandou, le toit du monde… autant de noms qui ne correspondent pas toujours, dans la réalité, à l'idée que nous, Occidentaux, nous en faisons. En effet, si le roi garde la confiance du peuple, il n'en reste pas moins vrai que sa tâche, face aux difficultés économiques et aux risques de révolte, est bien difficile.
Dans la seconde partie de son article, l'auteur fait le bilan catastrophique de la politique économique menée en Birmanie depuis plusieurs décennies, et il insiste sur les contradictions d'une politique générale qui se veut autarcique mais ne peut se passer de l'aide extérieure, financière, intellectuelle et technologique. Lire les premières lignes
La littérature sur le Sud-Est asiatique, la Chine ou le Japon, est extrêmement abondante, sauf pour ce qui concerne un pays qui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'est replié sur lui-même et s'est enfermé « derrière un rideau de bambou » : la Birmanie. Ayant pu séjourner en Birmanie, parlant la langue, l'auteur a voulu dresser un tableau très complet de la situation de ce pays et poser, avec prudence, la question de son avenir. Lire les premières lignes
Enviée, honnie, Hong-Kong est secouée par intermittence par des crises quant à son avenir. Aujourd'hui, du « Havre Embaumé » se dégage une odeur de soufre peu rassurante. Les banquiers s'inquiètent et les déclarations officielles cachent mal souvent des relents polémiques dont l'origine est à chercher dans la genèse de la colonie et la conception britannique du rôle de Hong-Kong. La question est donc du « pourquoi » de cette tension et du « comment » des négociations ?
Nous avons tendance à oublier la péninsule indochinoise dont la situation est à la fois compliquée et dangereuse. Pour y voir clair, il faut comprendre non seulement sa situation intérieure mais les influences qui s'y exercent, mettant souvent aux prises les alliés d'hier et peut-être ceux de demain.
Cet article estintéressant pour l'étude du débat intérieur qui se livre au Japon sur les problèmes de réarmement. Mais, au lieu de considérer le Japon comme le pays modèle du XXIe siècle, pilote d'un nouvel ordre international mondial, on peut se demander s'il n'est pas simplement une anomalie, celle d'une Nation qui ne jouit pas pleinement de sa souveraineté, puisqu'elle s'en remet à une autre, les États-Unis, pour sa protection. Il ne peut en résulter, pour elle, qu'une limitation de sa liberté d'action. Elle ne peut mener une politique « équidistante des blocs » et dépend du monde libre pour ses débouchés commerciaux, sans lesquels elle s'asphyxierait dans sa situation insulaire. Telle pourrait être la véritable signification du franchissement de la barre des un pour cent du PNB pour les dépenses de défense qui prend une véritable allure de mythe. Nous renvoyons ici à la chronique « Revue des Revues » de mars analysant un article de M. Yukio Satoh (consul général à l'ambassade du Japon à Londres) paru dans le numéro 4-81 de Politique étrangère, de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Lire les premières lignes
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