La défense allemande est en pleine évolution avec une volonté politique d’accroître les moyens consacrées aux armées, un engagement plus important sur la scène internationale mais dans un cadre strictement contrôlé d’autant plus que l’opinion publique allemande reste marquée par une approche pacifiste de la gestion de crise.

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Le Sahel, en particulier au Mali, est une vaste zone propice au trafic de drogue. Les stupéfiants et leur commerce illégal contribuent directement à la déstabilisation du Mali par de multiples acteurs externes dont les cartels sud-américains producteurs de cocaïne, mais aussi internes avec une compétition malsaine entre groupes armées rivaux pour contrôler cette manne d’argent.

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Les services secrets allemands (BND) sont dans une période délicate avec le remplacement de ses dirigeants suite à des affaires d’écoutes mal considérées dans un pays où le respect des règles constitutionnelles est un impératif majeur compte-tenu du poids de l’Histoire.

Le besoin de Réserves militaires est redevenu un sujet de préoccupation avec la volonté de tous les acteurs de renforcer le rôle et la place des réserves, en particulier sur le territoire national. Les Assises de la Réserve ont montré ce nouvel intérêt pour renforcer notre défense avec un emploi renouvelé de la réserve.

60 ans après la création de ses forces armées, l’Allemagne ne semble pas avoir évolué dans son attitude globale de méfiance vis-à-vis d’un emploi de ses forces armées en opérations extérieures. Néanmoins, l’annonce récente d’un renforcement de la participation allemande, en Irak et au Mali, vient remettre en cause un paradigme persistant dont les racines sont à chercher dans la création même de l’armée allemande.

La relation franco-allemande est au coeur de la construction européenne, avec ses hauts et ses bas. Le domaine de la défense n’échappe pas à ces difficultés mais reste également crucial dans le développement du projet européen. Après de grands espoirs autour de certains programmes emblématiques, force est de constater qu’il faut poursuivre les efforts déjà entrepris avec plus de pragmatisme et prendre en compte des cultures opérationnelles différentes.

L’éclatement actuel du Moyen-Orient entre une Syrie dépecée et un Irak démembré a fait resurgir la question non résolue des Kurdes, grands oubliés des Accords Sikes-Picot de 1916. Ignorés et combattus par les Turcs, marginalisés sous Saddam Hussein, les Kurdes ont profité de l’effondrement irakien pour acquérir une autonomie quasiment étatique. Il n’est pas exclu que le Kurdistan devienne une vraie entité nationale reconnue sur la scène internationale. Les mois à venir seront déterminants pour son avenir.

La Bundeswehr, porteuse d’un héritage complexe, poursuit sa mutation dans un contexte contradictoire entre une opinion publique plutôt hostile aux interventions et une exigence internationale demandant à l’Allemagne d’être plus active militairement sur la scène internationale. Lire les premières lignes

L’Allemagne est un partenaire essentiel pour la sécurité d’Israël depuis les années 1950. Ce lien unique est clairement lié à la culpabilité allemande suite à la Shoah, signifiant un soutien inconditionnel à l’État hébreu et reste toujours d’actualité avec notamment la livraison de sous-marins capables de délivrer des missiles de croisière, malgré la relative discrétion affichée.

Le Maroc a de nouvelles ambitions régionales s’appuyant notamment sur la qualité des Forces armées royales. Engagé dans un processus de modernisation, Rabat est devenu un partenaire crédible et respecté tant par les pays du Golfe qu’en Afrique de l’Ouest. Lire les premières lignes