Contre-amiral (2S). Délégué général de l'Institut français de la mer
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Dans une chronique de mars 2008, nous avions fait remarquer : « Être une puissance maritime est une victoire, celle d’une volonté politique. Celle d’une nation qui, à cette fin, a choisi d’exploiter des atouts géographiques, humains, économiques, scientifiques, industriels… » (1). En approuvant le 8 décembre 2009 le « Livre bleu : stratégie nationale pour la mer et les océans » (2), le gouvernement français opère un vrai choix stratégique, dont la cohérence va bouleverser les fondements de l’identité française : la mer est devenue une priorité nationale. Lire la suite
Être une puissance maritime n’est pas une quelconque évidence, un simple don de la nature ou du ciel ! Être une puissance maritime est une victoire, celle d’une volonté politique. Celle d’une nation qui, à cette fin, a choisi délibérément et avec opiniâtreté d’exploiter des atouts géographiques, humains, économiques, scientifiques, industriels… Or, après une longue éclipse, la France ne serait-elle pas heureusement en passe de remettre ses intérêts maritimes au cœur des décisions politiques ? Trois événements récents peuvent le laisser augurer. Lire la suite
Dès l’origine la Marine marchande a été, naturellement, un élément essentiel de la puissance navale. Petit à petit cette situation s’est structurée. Ainsi connaissions-nous, en France, dans les années 70, la Copand (Commission permanente d’adaptation des navires à la défense), la FAO (Force auxiliaire occasionnelle), la FMC (Force maritime de complément), les EOR Marmar (officiers de réserve issus des écoles de formation de la Marine marchande), etc. Puis, sans doute par un effet pervers de l’« interarmisation » ou de la suspension du service national, ces structures ou organisations sont plus ou moins tombées en désuétude, alors même que la situation géopolitique et la conjoncture budgétaire auraient dû au contraire leur donner un nouveau souffle. Lire la suite
La Chine s’ouvre aujourd’hui de nouveau aux activités maritimes et y conquiert très rapidement une place mondialement prépondérante. M. Pierre Trollier, professeur à l’Inalco donnait en avril 2005 une conférence à l’Académie de marine sur ce sujet. La brève synthèse que voici est impressionnante : flotte de commerce au 10e rang mondial ; Shanghai, premier port mondial ; la Chine, première mondiale en pêche et en mariculture.
Occultée par la victoire d’Austerlitz, simplifiée par l’expression populaire : « Un coup de Trafalgar », ou bien parce qu’elle jetait une ombre sur la gloire de l’Empire et de l’Empereur, la bataille navale qui opposa, le 21 octobre 1805, les vingt-sept bâtiments de la Royal Navy, commandés par Horatio Nelson, aux trente-trois vaisseaux de la flotte franco-espagnole aux ordres de Pierre-Charles de Villeneuve a suscité au profit du grand public, français notamment, mais aussi britannique, peu d’études globales visant à inscrire ce drame (au sens premier du terme) dans son contexte général. C’est tout le mérite du livre passionnant que nous propose Michèle Battesti, dont la thèse de doctorat d’État sur La marine de Napoléon III fait référence, et qui nous avait déjà passionné avec La bataille d’Aboukir, 1798 : Nelson contrarie la stratégie de Bonaparte. Lire la suite
La réorganisation de la réserve militaire, véritable révolution en elle-même, est le point d'orgue de la refonte du système de défense fondé sur la professionnalisation et le volontariat. Plus que jamais, mais aujourd'hui spontanément, la réserve militaire de la Marine apporte à celle-ci des capacités professionnelles et relationnelles indispensables à l'exécution générale de ses missions au profit de la communauté nationale et internationale. Gagnant-gagnant, réalisme, pragmatisme, efficacité, équité doivent être les amers remarquables des navigateurs responsables de la conduite de ce vaste chantier, certes déjà bien engagé, et dont les premiers résultats semblent devoir valider le concept nouveau.
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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