Auteur : Noël Massignac (de)

 

Chef d'escadron.

 

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N° 082 Juin 1951 - Chroniques - p. 702-706

Militaire - L'offensive de printemps en Corée - Le « grand débat » devant la Commission sénatoriale à Washington - Réorganisation de la structure du Conseil de l'Atlantique Nord - Discussion des crédits militaires suisses - Organisation de la défense du territoire britannique - Incidents israélo-syriens - Noël Massignac (de)

Le 22 avril 1951, onze jours après la révocation du général MacArthur, les forces sino-coréennes ont déclenché, dans les secteurs ouest et centre du front de Corée, l’offensive attendue. Cinq jours durant, une dizaine d’armées chinoises, appuyées d’artillerie, se sont efforcées de rompre le dispositif allié. À l’ouest, après un franchissement de vive force de la rivière Imjin, une attaque concentrique s’est développée en direction de Séoul. La menace dans le secteur centre s’est portée en direction de Chuncheon et de la rivière Pukhan. Devant les percées initiales réalisées par l’ennemi, les forces des Nations unies, sous le commandement du général James A. van Fleet, récemment nommé à la tête de la VIIIe Armée, ont mené victorieusement une défense élastique sur grands fronts. Par une habile combinaison de replis sur des positions préparées très à l’avance et de contre-attaques immédiates, et malgré le mauvais temps qui a gêné l’appui au sol, elles ont endigué l’ennemi en lui infligeant de lourdes pertes. Dès le 29 avril, les attaques nordistes pouvaient être considérées comme enrayées. Au cours de ces replis, le Gloucester Battalion [British Army], qui avait été encerclé, n’a pu se dégager qu’aux prix de lourds sacrifices. Après son échec, l’ennemi a rompu le contact, et les forces des Nations unies ont peu à peu reconquis le terrain qu’elles avaient cédé. Le 7 mai, elles réoccupaient la ville de Chuncheon. Au milieu du mois de mai, le front avait repris la physionomie qu’il avait le 15 mars. La résistance sino-coréenne s’affirmait dans le secteur centre et d’importants mouvements sur les arrières laissaient présager la reprise possible de l’offensive dans ce secteur. Lire la suite

N° 073 Août/Sept 1950 - Chroniques - p. 231-236

Militaire - La guerre de Corée et ses conséquences militaires chez les Nations unies - Noël Massignac (de)

Le dimanche 25 juin, à 4 heures du matin, sous une pluie battante, l’offensive générale des troupes nord-coréennes était déclenchée. Bien que des opérations aient eu lieu tout le long de la symbolique frontière du 38e parallèle, il apparaissait vite que l’effort principal se portait sur deux secteurs, à l’ouest du fleuve Imjin, et, plus à l’est, dans la région Pochon Chunchon. Simultanément, des débarquements étaient effectués sur la côte orientale. L’armée de Corée du Sud, mal armée, mal entraînée, entièrement surprise, n’opposait à l’envahisseur qu’une faible résistance. À Lake Success, le Conseil de sécurité des Nations unies, convoqué d’urgence sur la demande des États-Unis, adressait un appel aux deux partis pour qu’ils cessent immédiatement le feu. Les Nord-Coréens qui, entre-temps, avaient eu soin d’accuser « l’armée nationale de marionnettes » des Sudistes d’être les fauteurs de l’agression, n’en poursuivaient pas moins leur avance, et, dès le 27, atteignaient les faubourgs de Séoul. Lire la suite

N° 066 Janvier 1950 - Chroniques - p. 92-95

Militaire - Bilan 1949 - Noël Massignac (de)

N° 062 Août/Sept 1949 - Chroniques - p. 244-248

Militaire - Vent d'Est, vent d'Ouest - Noël Massignac (de)

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