Colonel (ER). Ancien attaché de défense dans les Balkans, en Asie centrale (Ouzbékistan et Kirghizstan, non résident, de 2001 à 2004) et à l’État-major des armées (rédacteur puis chef de section). Observateur électoral pour l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et observateur dans le Donbass de 2014 à 2015.
11 résultats (9 articles - 2 Tribunes - 0 e-Recension)
Le pivot asiatique de la Russie (T 1595)
- Daniel Pasquier - 11 pagesRéussir le pivot asiatique implique pour la Russie d’améliorer considérablement le niveau socio-économique et démographique de son Extrême-Orient, véritable plateforme d’accès terrestre et maritime au bassin indo-pacifique. Dans cette zone, elle doit continuer d’intensifier ses échanges avec ses deux partenaires majeurs qui sont la Chine et l’Inde, maintenir le statu quo actuel avec le Japon et la Corée du Sud, dans l’attente de jours meilleurs après la fin de la guerre en Ukraine et optimiser ses relations avec tous les pays de l’ASEAN, cinquième bloc économique mondial.
L’Asie centrale fait l’objet de l’intérêt par les grandes puissances environnant la zone. Alors que les États-Unis sont plutôt sur le repli, la Turquie, la Russie et la Chine ont des ambitions géopolitiques, sans oublier l’Iran. L’activisme de ces États traduit la multipolarité croissante d’un nouvel ordre mondial désordonné. Lire les premières lignes
Le conflit en Ukraine imposé par la Russie ne suscite pas l’approbation des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale. Bien au contraire, il y a une prise de distance avec Moscou, tandis que la Chine consolide son emprise, bénéficiant de sa puissance économique et des investissements en cours. Lire les premières lignes
L’océan Arctique subit de plein fouet le réchauffement climatique. De ce fait, l’accès aux hydrocarbures et la voie maritime deviennent des enjeux économiques majeurs pour lesquels la Russie a de grandes ambitions et s’est engagée dans des projets conséquents, dans un contexte de rivalité avec les États-Unis. Lire les premières lignes
Les républiques d’Asie centrale, issues de la dislocation de l’URSS, après des années de méfiance réciproque, ont entamé un rapprochement prudent. Le volet sécurité a été délégué à Moscou, trop heureux de pouvoir rejouer un rôle, et le volet économique à Pékin, dont les moyens financiers sont particulièrement importants. Par contre, une intégration régionale semble désormais oubliée. Lire les premières lignes
Le Kirghizstan avait semblé prendre une voie vertueuse après la dislocation de l’URSS. Hélas, l’impéritie de la classe politique marquée par le clanisme et la corruption a entraîné le pays dans une spirale négative. L’aide massive de la Chine n’est donc pas dénuée d’intérêt mais engage ce pays sous la coupe de Pékin. Lire les premières lignes
L’État islamique essaye de pénétrer en Asie centrale, s’appuyant sur les défaillances de certains États et une pauvreté endémique. Cependant, les populations restent peu sensibles à la rhétorique de cette organisation terroriste qui toutefois demeurera menaçante et susceptible d’actions violentes mais ponctuelles. Lire les premières lignes
En Asie centrale, après le retrait de la Fias du territoire afghan, la Russie entend mener une politique extérieure ambitieuse pour contribuer à la sécurité et à la stabilité économique des républiques voisines. Cependant, la situation régionale dégradée, le manque de moyens, certaines contraintes de politique intérieure et la concurrence internationale pourraient amener l'administration Poutine à revoir ses objectifs à la baisse. Lire les premières lignes
En Asie centrale, pour atteindre ses objectifs qui ne se réduisent pas au seul approvisionnement énergétique, la Chine se montre opportuniste, bienveillante et prodigue, distribuant sans compter, mais pas sans arrière-pensées, sa manne financière. Cette politique permet à Pékin d’asseoir d’autant plus aisément sa suprématie que ses rivaux, Russie et États-Unis en tête, ne semblent pas en mesure de contrecarrer ses projets. Lire les premières lignes
Témoins du « Printemps arabe » et soucieux de ne pas subir le sort de leurs homologues d’Afrique du Nord, les chefs d’État centrasiatiques ont promptement réagi, ciblant les réseaux sociaux et leur support. Leur inquiétude est-elle fondée ? Certes, ils connaissent les turpitudes de leurs régimes autocratiques, pauvreté, corruption, répression, qui furent autant de ferments du « Printemps arabe ». Néanmoins, les conditions ne semblent pas réunies en Asie centrale pour que les mêmes maux provoquent les mêmes effets. Lire les premières lignes
L'Asie centrale : zone de conflits sur les arrières de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) ? (T 35)
- Daniel Pasquier - 9 pagesMise au point sur la situation politique mais surtout géostratégique des jeunes républiques d’Asie centrale. États fragiles, pauvres instables, ces pays restent pour les pays occidentaux de possibles théâtres d’opération.
11 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...