Docteur en Géopolitique ; Docteur en Science politique ; Professeur à Paris School of Business.
13 résultats (9 articles - 4 Tribunes - 0 e-Recension)
Afrique du Sud : sincérité et ambiguïté du combat pour la Palestine (T 1596)
- François Lafargue - 6 pagesLe 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une requête introductive d’instance auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, contre l’État d’Israël. Ce faisant, le pays s'est posé comme l'un des principaux soutiens au peuple palestinien dans le conflit à Gaza. Cette position tient ses origines de l'histoire sud-africaine et peut être plus ambiguë qu'elle n'y paraît, selon François Lafargue, spécialiste de l'Afrique du Sud.
En Éthiopie, le spectre de la guerre civile : quels enjeux pour la France ? (T 1314)
- François Lafargue - 5 pagesEn juin 2021, s’est tenu le 6e scrutin législatif depuis le renversement du régime marxiste d’Haile Mariam Mengistu (1991), et dont les résultats ont conforté le pouvoir du Premier ministre, Abiy Ahmed, en fonction depuis avril 2018. Ce scrutin a eu lieu dans un climat politique insurrectionnel, puisqu’à l’automne 2020, les autorités de la région du Tigré se sont engagées dans un processus de sécession, entraînant une violente riposte armée du gouvernement fédéral. Le scrutin n’a pas pu se tenir dans une centaine des 547 circonscriptions que compte le pays, principalement au Tigré, où la situation reste confuse. L’évolution institutionnelle de l’Éthiopie et le risque réel de conflit civil lié à la partition de la province du Tigré a des répercussions sur les intérêts et la politique française en Afrique.
L’Éthiopie a su conduire ces dernières années une profonde transformation économique, mais le pays reste une fédération fragile dont les acquis récents pourraient être remis en cause. Les prochaines élections seront donc un test majeur qui pourrait avoir des répercussions dans tout l’Est africain, en quête de stabilité. Lire les premières lignes
Les enjeux politiques de l’épidémie de Sida en Afrique du Sud (T 273)
- François Lafargue - 5 pagesL’Afrique du Sud détient le triste record mondial du nombre de malades infectés par le virus du Sida. Cette situation s’avère paradoxale car première économie du continent noir, ses infrastructures médicales sont considérées parmi les plus performantes d’Afrique. De plus, le pays n’a pas subi de longs conflits civils qui auraient facilité la propagation du Sida comme en Éthiopie ou au Mozambique. L’ampleur de l’épidémie de Sida en Afrique du Sud s’explique aussi par des raisons politiques.
Le Tibet est aujourd’hui pour la Chine un espace autonome qui compte à la fois tant pour des raisons géostratégiques, comme château d’eau et gisement minier de l’Asie du Sud, que symboliques car inclu dans l’aire chinoise depuis toujours, il ne peut s’en différencier sans provoquer d’autres fissures dans l’édifice. Ainsi l’auteur explique l’intransigeance chinoise à l’égard de toute forme de sécession. Lire les premières lignes
Au-delà des querelles personnelles et des tensions idéologiques qui continuent de la fragiliser, l’auteur s’interroge sur l’évolution à venir de l’Afrique du Sud. Entre perspectives autocratiques et guerre civile larvée, il esquisse un scénario de réconciliation-association capable de mobiliser toutes les forces du pays. Lire les premières lignes
Afrique du Sud : et après ? (T 20)
- François Lafargue - 7 pagesAlors que la situation en Afrique du Sud n’est guère enviable, les divisions et frustrations sont telles que le déclenchement d’une guerre civile semble plus que probable. Avec les prochaines élections, le pays prendra une direction décisive : l’affrontement ou la réconciliation.
La situation politique en Afghanistan s’est fortement détériorée ces trois dernières années. Les armées occidentales présentes dans le pays sont confrontées à des attaques de plus en plus meurtrières, menées par les mouvements islamistes. Des forces américaines supplémentaires ont été déployées au début de cette année. Jusqu’à présent la Chine, pourtant préoccupée par l’instabilité de l’Afghanistan, a refusé de participer à cet effort de stabilisation. Lire les premières lignes
Quinze ans après les premières élections démocratiques (avril 1994), l’Afrique du Sud s’est imposée sur la scène internationale. La France qui a longtemps manifesté une certaine bienveillance à l’égard du régime d’apartheid, entretient aujourd’hui des relations complexes avec l’Afrique du Sud, perçue autant comme un partenaire naturel pour construire un monde multipolaire que comme un rival sur le continent noir. La visite du président Sarkozy en février 2008 dans ce pays a-t-elle permis de dissiper les malentendus ?
Depuis cinq ans, les économies occidentales sont confrontées à une augmentation des cours du pétrole. L’instabilité politique au Moyen-Orient, les mouvements sociaux au Nigeria, ou les nationalisations entreprises par Hugo Chavez alimentent la crainte d’une pénurie. Cette crise pétrolière est fréquemment présentée comme la conséquence du décollage industriel de la Chine et de l’Inde. Comme souvent en Europe, pour expliquer nos propres difficultés économiques, la Chine et dans une moindre mesure l’Inde font figure de « coupable idéal »; mais qu’en est-il réellement ?
L’Afrique vit désormais à l’heure chinoise, puisque depuis une dizaine d’années, la République populaire de Chine (RPC) multiplie les investissements sur le continent noir où elle occupe désormais une place de premier plan. Cette influence de Pékin, qui fragilise les intérêts économiques et le rôle politique de la France, est souvent perçue à Paris avec résignation. Pourtant le président Jacques Chirac lors du dernier sommet Afrique-France en février 2007, qualifiait de positif l’engagement de la Chine en Afrique. Alors la Chine doit-elle vraiment être considérée comme une menace pour nos intérêts ? Lire les premières lignes
Si la présence de la Chine en Afrique fait désormais l’objet de fréquentes publications, le rôle de l’Inde sur le continent noir ne suscite pas pour le moment autant d’intérêt. Pourtant, la diplomatie de New Delhi se montre également particulièrement active sur le continent noir depuis quelques années. Cette stratégie d’influence répond à deux objectifs, énergétique et diplomatique.
La vulnérabilité énergétique de la Chine est devenue l’une des préoccupations principales des dirigeants de ce pays qui tente de diversifier ses sources d’approvisionnement en hydrocarbures, en investissant en Afrique, en Asie centrale, ainsi qu’en Amérique latine. Toutefois, cette présence économique et politique de Pékin sur le continent latino-américain, jugée comme une véritable intrusion, suscite une vive inquiétude aux États-Unis.
13 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...