Maître de conférences à l’Université catholique de l’Ouest-Bretagne Sud et chercheur associé au Centre interdisciplinaire d’études sur le nucléaire et la stratégie de l’École normale supérieure de Paris (Ulm).
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La guerre du Golfe a obligé la France à revoir sa position face à l’Otan. La volonté française d’une Europe plus autonome pour sa défense a été contrecarrée tant par les États-Unis que les autres pays européens, peu enclins à appuyer les projets de Paris, développant ainsi une contradiction croissante entre ambitions et réalités. Lire les premières lignes
Dans cette analyse du contexte dans lequel la seconde administration Obama se met en place, l’auteur rappelle les contraintes notamment budgétaires qui vont peser sur l’action des États-Unis. Les marges de manœuvre et les leviers d’action vont se faire plus rares et justifier des approches moins conventionnelles et des délégations aux alliés. Lire les premières lignes
Le 5 janvier 2012, le président Obama s’est rendu en personne au Pentagone afin de présenter la « nouvelle revue stratégique », la Revue, aux côtés du Secrétaire à la Défense Leon Panetta et du chef d’état-major Martin Dempsey ; une première dans l’histoire américaine, signe de l’importance de l’enjeu. En politique intérieure tout au moins. Car cet accès de solennité contraste avec la platitude du document présenté. Lire la suite
Dix ans après les attentats du 11 septembre 2001, le temps des commémorations invite les Américains à définitivement tourner la page de la guerre contre le terrorisme. Qu’en est-il au niveau politique ? Les États-Unis rencontrent des difficultés dans la redéfinition de leur posture stratégique post-11 septembre, difficultés qui transparaissent encore au plan transatlantique au terme de la phase purement militaire de la campagne libyenne ; mais aussi en Afghanistan et en Irak à l’horizon d’un retrait en 2014-2015 ; en Asie-Pacifique avec les incertitudes du dialogue sino-américain ; et enfin à Washington même, où l’avenir des forces dépend de la guerre des chiffres. Lire la suite
La campagne pour les élections présidentielles de novembre 2012 est désormais lancée et, pour l’heure, ce sont le déficit et la dette publics qui tiennent lieu de principaux sujets d’affrontement. C’est donc par la question du budget de la défense, austère à plus d’un titre, que s’ouvre tout naturellement cette chronique, avant de passer en revue trois sujets qui nous semblent constituer les principales sources d’incertitude pour la politique étrangère américaine en 2011 et au-delà : la Chine, l’Afghanistan et le Moyen-Orient. Lire la suite
Les enjeux de politique étrangère n’ont guère pesé dans la victoire du parti Républicain aux élections américaines de mi-mandat, le 2 novembre 2010. Il n’y a là rien de surprenant. Exception qui confirme la règle, seule la Chine a suscité l’intérêt, ou plutôt la polémique au cours d’une telle campagne, entièrement axée sur les enjeux économiques. Toutefois, il serait hâtif d’en déduire que les résultats des midterms n’auront pas ou peu d’influence sur la politique étrangère. D’ici 2012, les nouveaux équilibres au Congrès joueront sans doute un rôle non négligeable de légitimation ou de catalyseur d’évolutions importantes. Certains recentrages plus ou moins anticipés par l’administration abondent en ce sens. Mais les conséquences les plus durables de l’expérience du pouvoir par les Républicains se manifesteront surtout après 2012. Quel que soit le prochain Président, est en jeu la capacité du parti Républicain à dépasser certains clivages afin de redevenir une force de proposition, sinon le « parti des idées » en politique étrangère, ce qui risque de se traduire le cas échéant par un durcissement de la politique étrangère américaine et un retour en force du courant néoconservateur. Lire la suite
En consacrant presque un quart de la National Security Strategy (NSS) de mai 2010 aux enjeux intérieurs, l’Administration Obama a pris le risque calculé de prêter le flanc aux critiques républicaines, qui furent promptes à dénoncer une instrumentalisation de la sécurité nationale au profit de l’agenda socio-économique intérieur promu par la Maison-Blanche. Cette insistance de la NSS sur les fondements nationaux de la sécurité et, par extension, de la puissance, semblait toutefois inévitable dans l’élaboration d’un document extrêmement formalisé où le besoin de se démarquer de l’héritage Bush II se faisait sentir. Lire la suite
La politique étrangère américaine évolua en 2009 dans des cadres contraints par la crise financière et par le choix initial de l’Administration Obama de traiter tous les dossiers de front compte tenu de leurs interdépendances supposées. Après le temps de l’audit est venu celui des hiérarchisations et, sinon d’une « grande » stratégie, du moins d’une synthèse, d’un « paragraphe » selon la formule de George Kennan en 1994 (1). Lire la suite
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