Lieutenant-colonel et référent histoire de l’Armée de l’air et de l’Espace, docteur en histoire, membre de l’Académie de l’air et de l’Espace.
17 résultats (10 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension - 7 articles cahiers)
À partir de la guerre du Golfe en 1991, l’Armée de l’air va connaître un nouveau théâtre d’opérations, obligeant à accroître ses capacités de projection. Ce sera aussi l’opportunité de travailler en coalition sous commandement américain et donc d’accroître l’interopérabilité de nos forces aériennes et de contribuer à renforcer notre présence diplomatique. Lire les premières lignes
International relations theoreticians have traditionally opposed diplomacy and war. In Raymond Aron’s rational analysis of international relations, Paix et guerre entre les nations, the diplomat and the soldier symbolise relations between states which, in their very essence, offer the alternatives of war or peace.(1) The power of a state at the international level therefore comes from its ability to impose its will, be it by arms or by diplomatic negotiation. Lire la suite
La diplomatie et la guerre sont traditionnellement opposées par les théoriciens des relations internationales. Dans l’analyse rationnelle des relations internationales conduite par Raymond Aron dans Paix et guerre entre les nations, le diplomate et le soldat symbolisent les relations interétatiques qui « comportent, par essence, l’alternative de la guerre et de la paix » (1). La puissance d’un État sur la scène internationale se traduit alors par sa capacité à imposer sa volonté soit par les armes, soit par la négociation diplomatique. Lire la suite
L’Armée de l’air va bénéficier de l’aide américaine pour se reconstruire tout en changeant de doctrine sous l’impulsion du général Bouscat, en se détachant de la tutelle de l’Armée de terre et du général Giraud, aux conceptions obsolètes quant à l’emploi de l’arme aérienne. Ce réarmement a permis une modernisation qui aboutira après 1945. Lire les premières lignes
La guerre du Golfe a accéléré les mutations propres à l’Armée de l’air qui avaient été amorcées avec le plan Armées 2000. En modifiant en profondeur l’organisation et le fonctionnement, celle-ci a vu une rupture confirmée ensuite par le Retex du conflit puis par la professionnalisation décidée en 1996. Lire les premières lignes
Ce numéro des Cahiers de la Revue Défense Nationale regroupe onze articles du général de corps aérien Michel Forget (1927-2020) publiés par la RDN de 1983 à 2003. Engagé dans une carrière opérationnelle de pilote de chasse, le général Forget a eu peu de temps pour écrire durant son service actif. C’est à partir de 1983, lors de son admission au bénéfice du congé du personnel navigant puis en deuxième section, qu’il se consacre aux études de défense. Lire la suite
Admiral Mahan and Halford Mackinder each spoke in his time of the geopolitical shake-up that was brought about by maritime transport and the railways. The tremendous growth of aviation also modified the power balances between countries, but it was after the Second World War that aviation really began to transform international relations by dint of the incredible acceleration that aviation afforded to technological progress. By way of example, in the nineteen fifties Raymond Aron(1) highlighted the extension of diplomacy brought about by the arrival of bombers that could reach the speed of sound and which had a range of several thousand kilometres. The ability for countries to exercise their political influence or military power thousands of kilometres from their home territory then revolutionised the field of inter-state relationships and led to building hitherto unknown diplomatic groupings. Lire la suite
L’amiral Mahan et Halford Mackinder ont théorisé en leur temps les bouleversements géopolitiques apportés par l’apparition du transport maritime et de la voie ferrée. L’essor prodigieux de l’aviation a lui aussi modifié les rapports de puissance entre États. C’est après la Seconde Guerre mondiale – du fait de l’accélération formidable donnée par celle-ci au progrès technique – que l’aviation a commencé à transformer les relations internationales. Raymond Aron souligne par exemple (1), dès les années 1950, l’extension du champ diplomatique induite par l’apparition de bombardiers atteignant la vitesse du son et ayant un rayon d’action de plusieurs milliers de kilomètres. La possibilité pour les États d’exercer leur influence politique ou leur puissance militaire à des milliers de kilomètres de leur territoire a alors révolutionné le champ des relations interétatiques et permis la construction de constellations diplomatiques inédites. Lire la suite
L’aviation a eu un rôle croissant durant le conflit. Au-delà de l’image d’Épinal proposée par les As, c’est bien dans l’acquisition du renseignement que les aviateurs ont apporté une contribution décisive, permettant ainsi au commandement de mieux comprendre les offensives ennemies via les missions de reconnaissance, y compris dans la profondeur. Lire les premières lignes
L’Institut de stratégie comparée a été créé par Hervé Coutau-Bégarie en vue de catalyser une réflexion stratégique indépendante, mais croisant les expertises militaires et académiques. Les travaux de stratégie théorique ainsi conduits sont essentiels pour comprendre l’hybridité floue des conflits actuels et futurs. Lire les premières lignes
La doctrine française vise à protéger les intérêts vitaux nationaux par la dissuasion dont la logique passe par le non-emploi a priori. Or, les évolutions actuelles du contexte stratégique ne doivent pas laisser croire à un adversaire que le non-emploi signifie le renoncement à l’emploi. Lire les premières lignes
Définir la puissance aérienne reste complexe et ne se limite pas à un catalogue de capacités comme des avions ou des bases aériennes. De même, mesurer l'efficacité de l'action aérienne reste une tâche difficile, en particulier lors de la conduite des opérations. Au-delà des chiffres, la réalité de la puissance aérienne reste du domaine de la perception, avec ses ambiguïtés. Lire les premières lignes
La Grande Guerre a vu le début de l’aviation militaire, en passant d’un stade « artisanal » à une mise en œuvre quasi industrielle. L’emploi et la doctrine, les équipements et les avions eux-mêmes ont connu une accélération et modernisation exponentielles qui ont permis l’essor spectaculaire du secteur aéronautique. Lire les premières lignes
L’œuvre du professeur Coutau-Bégarie est immense et ses disciples sont nombreux. Ils s’attacheront à préserver l’indépendance des deux vecteurs par lesquels il prenait sa part, éminente, du débat stratégique, l’Institut de stratégie comparée et la revue Stratégique. Lire les premières lignes
L’Armée de l’air a fêté, en 2009, les 75 ans de sa création avec un certain nombre de manifestations et de publications. Sa naissance avait provoqué de nombreux remous politiques et militaires. Elle résultait d’un compromis institutionnel entre l’Armée de terre et la Marine et traduisait, sous forme organisationnelle, l’exigence militaire de la maîtrise de l’air. Celle-ci était apparue indispensable au succès des opérations de surface pendant la Première Guerre mondiale et la nécessité de forger les outils opérationnels et organiques pour l’assurer n’avait cessé de croître avec le perfectionnement technique des avions. Lire la suite
17 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...