(1908-1993) Homme politique français. Agrégé et Docteur en Droit. Avocat (1930-1969) et professeur de droit et de sciences politiques à Dijon, Orléans et Paris, il s’engage dans la Résistance (il collabore au journal Combat et adhère au mouvement Ceux de la Résistance). Élu au Conseil national de la République (le Sénat) de 1946 à 1958, il siège au sein du Mouvement républicain populaire (MRP). Député de l’Essonne en 1968, il devint secrétaire d’État à l’Information (1969-1972) et porte-parole du gouvernement Chaban Delmas, puis brièvement secrétaire d'État de la Participation et de l’Intéressement (1972). Gaulliste de gauche, il fut l’un des dirigeants de l’Union démocratique du travail (UDT). En 1988, il apporta son soutien à François Mitterrand, et en 1992, il s’opposa à la ratification du Traité de Maëstricht.
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On voit qu’au fond il y a deux logiques comme dans ce qui a opposé l’audiovisuel et la Police sur la saisie de tel ou tel document. Les journalistes se heurtent aux notions de l’interdit, du secret professionnel et de l’indépendance. Les institutions se réfèrent à celles du secret nécessaire et du bien public ou de l’intérêt de la nation. Lire la suite
Au moment où la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN) publie le dernier ouvrage de Léo Hamon, Le sanctuaire désenclavé ? (cahier n° 23, 1982, 455 pages), il nous a paru d'un très grand intérêt que l'auteur présente lui-même ce livre aux lecteurs en répondant aux questions de l'amiral Duval. Lire les premières lignes
Au moment où la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN) publie le dernier ouvrage de Léo Hamon, Le sanctuaire désenclavé ? (cahier n° 23, 1982, 455 pages), il nous a paru d'un très grand intérêt que l'auteur présente lui-même ce livre aux lecteurs en répondant aux questions de l'amiral Duval. Lire les premières lignes
À propos de l'article de Léo Hamon, « L’art de la guerre à l’âge nucléaire » publié en 2 parties en avril et mai 1968. Lire la suite
Se reporter à notre livraison précédente dans laquelle nous avons annoncé le présent article sous forme de questions posées à l’auteur. Lire les premières lignes
Dans un livre remarquable, prophétique même, à certains égards, « De Gengis Khan à Staline », l’Amiral Castex évoquait la stratégie du Mongol qui, soucieux de s’étendre vers l’Ouest, avait acquis sa sûreté par une manœuvre en direction de l’Est, vers la Chine déjà, la première protection provisoire en direction de l’Europe étant réduite à la condition de sous-sûreté. Et suivant le destin de la manœuvre de Gengis Khan à travers l’époque tsariste, qui avait fait, elle aussi, son souci principal de la manœuvre en direction de l’Est, l’Amiral Castex en venait à la situation de l’U.R.S.S. Lire la suite
Être neutre c’est, dans le langage courant, ne pas prendre parti, ne pas s’engager dans un conflit. Dans la pratique internationale traditionnelle, le conflit ainsi ignoré était nécessairement une guerre ; mais à présent, guerre et paix s’interpénètrent ; la neutralité peut donc aussi être le non engagement dans un conflit déclaré sans avoir pris la forme d’une guerre ouverte. Ainsi, la neutralité est une notion relative à un conflit donné, d’où il résulte que, logiquement, il devrait y avoir au moins autant de neutralités qu’il y a de conflits ; mais chaque neutre a encore sa manière d’interpréter la neutralité et si les spécialistes de droit international public ont pu dégager une notion juridique de la neutralité, ils ne sont pas arrivés à persuader les différents gouvernements de se conformer à cette « notion parfaite » ; en sorte qu’il peut finalement y avoir autant de neutralités qu’il y a de conflits, multipliés par le nombre des neutres ; la neutralité est donc bien une notion extrêmement souple par nature. Lire la suite
Quelles sont à présent les conséquences de ces transformations ? Nous voudrions successivement évoquer ici le nouveau comportement du salarié dans son rôle de citoyen, puis son nouveau comportement dans son rôle professionnel. Lire la suite
Le temps n’est plus où l’on pouvait ignorer l’état d’esprit, les aspirations et les tendances de la classe ouvrière, ou même prétendre résoudre par un simple rapport de force les problèmes de cette classe. Le temps du « silence aux pauvres » — qu’un des premiers démocrates chrétiens prêtait aux possédants, comme devise — est passé, fort heureusement. Et dès lors, il devient essentiel de savoir si la classe ouvrière, vis-à-vis de la société dans laquelle elle vit, dont elle fait partie, se sent en état de lutte ou au contraire si, pour employer un mot souvent utilisé aujourd’hui, elle se sent intégrée. Lire la suite
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