(1916-2007) Homme d'État français. Breveté de l’École nationale de la France d’Outre-mer (1934-1937). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) dès 1940 et participe à tous les combats de la 13e Demi-brigade la Légion étrangère (DBLE) jusqu’à la capitulation allemande. Parachuté en Indochine en 1945, il rejoint son corps d’origine en tant qu'administrateur colonial (1946-1959) d'abord en Indochine puis en Afrique : il est le dernier gouverneur général de l’Afrique occidentale française (AOF). Ministre des Armées de 1960 à 1969, il réorganise profondément l’administration centrale et réoriente les armées vers l’Europe après l’Algérie. Il est ensuite ministre d'État, ministre des Départements et Territoires d'Outre-mer de 1971 à 1972 et enfin Premier ministre jusqu'en 1974. Il est élu député (RPR) de la Moselle de 1974 à 1988 et député européen de 1979 à 1984. Après avoir quitté la vie politique vers 1990, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques (1988) et à l'Académie française (1999) et devient chancelier de l’Institut de France (1999-2005).
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Les stratèges élaborent des principes, formulent des règles, à partir de leurs études et de leur expérience, en vue de les appliquer utilement à des situations nouvelles. Cet effort de généralisation distingue le stratège, tourné vers l’avenir, de l’historien qui décrit et fait comprendre le passé, ou du tacticien qui pense et agit dans le présent. Lire la suite
Nous sommes heureux de publier les actes de notre journée d’étude de mars 1998, dont le thème était l’Afrique au sud du Sahara. Nous remercions vivement les hautes personnalités qui ont bien voulu présenter leur témoignage : M. Pierre Messmer, de l’Institut, ancien Premier ministre, qui présidait la séance du matin ; les ambassadeurs de France Guy Georgy et Bernard Dorin ; M. Henri Lopes, ancien Premier ministre de la république populaire du Congo ; le général Christian Quesnot ; M. Michel Roussin, ancien ministre, qui présidait la séance de l’après-midi ; M. Dominique de Combles de Nayves, conseiller diplomatique du ministre de la Défense ; le général Michel Rigot ; M. Pierre Castillon, directeur chez Elf ; M. Philippe Decraene, professeur émérite ; M. Jean-Claude Faure, directeur de cabinet du ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, qui a clos la journée d’étude. Lire les premières lignes
Dans la dernière décennie du XXe siècle, l’éclatement de l’empire soviétique, la dislocation et l’effondrement de l’ex-URSS ont bouleversé la situation géopolitique tandis que les progrès scientifiques et techniques élargissaient les espaces de la stratégie. Je limiterai mon exposé à une problématique de cinq sujets que ce nouveau contexte a fait naître ou a transformés et suggérerai quelques réponses. Lire la suite
À l'occasion du 100e anniversaire de la naissance du général de Gaulle, du 50e de son célèbre appel, enfin du 20e de sa disparition, le Comité d'études de défense nationale a estimé souhaitable de publier un dossier : « Le général de Gaulle et la défense de la France ». Lire les premières lignes
Je vais conclure, mais ces conclusions d’un président n’ont jamais fait avancer le débat ; c’est une façon élégante de permettre à ceux qui ont présidé une réunion de se « défouler » un peu puisque la tradition veut qu’ils n’interviennent pas dans le cours des témoignages. Lire la suite
Pourquoi ce colloque ? La réponse est simple : il est naturel que le Comité d’études de défense nationale ait décidé de célébrer le 40e anniversaire du Pacte de l’Atlantique Nord, à l’occasion de sa journée d’études annuelle. Lire la suite
La mort dépouille celui qui vient de succomber de tout ce qui n’est plus l’essentiel, et fait apparaître tout-à-coup les traits profonds et durables de sa vie. Lire la suite
Des parfums de vanille, l’image nonchalante des champs de canne, semés d’usines que l’on aurait cru parfois dessinées par Dubout, enchantent encore qui rêve des Îles. Lire la suite
L’explosion des premières bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki en août 1945, a ouvert une ère nouvelle dans la stratégie et par conséquent dans la politique. L’apparition des bombes thermonucléaires, sept ans plus tard à Eniwetok, a couronné cette révolution. Mais pendant longtemps et, parfois aujourd’hui encore, beaucoup d’hommes — et même d’hommes d’État — ont cru que les armes nucléaires seraient réservées aux plus grandes nations et confirmeraient le partage du monde en deux ou trois blocs dirigés chacun par une très grande puissance (États-Unis, Union Soviétique, auxquels s’ajoutera demain la Chine) dominant les autres pays réduits à la condition de clients ou de satellites. Lire la suite
La politique militaire consiste à définir, organiser, équiper, entraîner les forces armées en vue de la bataille ; elle n’est qu’une partie importante et, en temps de guerre, essentielle de la politique de défense et elle n’est intelligible qu’à ceux qui connaissent les principes souvent énoncés de cette politique. Lire la suite
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