Professeur, docteur es lettres.
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En 1990, l’auteur nous avait déjà régalé d’une magistrale Quand l’Allemagne pensait le monde, sous-titrée : grandeur et décadence d’une géopolitique. Il revient à la charge, mais en circonscrivant cette fois son étude à la Ligue pangermaniste (Allgemeiner Deutscher Verband : ADV), cible privilégiée des militants hexagonaux de la cause antiallemande tels qu’Ernest Denis « le grand ami des Slaves » dont Korinman semble ignorer que dans La Serbie il qualifiait Belgrade de ville judéo-allemande, ou André Chéradame qui, à l’instar de Barrès et de Daudet, parlait du « complot judéo-allemand ». Lire la suite
L’auteur sait de quoi elle parle. Maître de conférences à l’Institut national des langues orientales (Inalco) de Paris, elle a soutenu une thèse sur Barnave à l’Université de Moscou et un doctorat à la Sorbonne. Lire la suite
À l’heure où de toutes parts et après le spectaculaire effondrement de calamiteuses idéologies, l’accent est mis sur les origines judéo-chrétiennes de la civilisation européenne, le livre de M. Olender vient fort à propos faire le point sur un débat qui s’ouvre au début du XIXe siècle avec la découverte du sanscrit, la langue sacrée des Aryas. Grâce à une science qui va alors prendre un incroyable essor, la philologie, les Européens vont découvrir avec étonnement et ravissement que toutes les langues parlées en Europe (sauf le hongrois, le finnois et le basque) et dans une partie de l’Asie (Caucase, Perse, Inde) procèdent d’un tronc commun dit indifféremment indo-européen, indo-germanique ou aryen. Ces adjectifs se rapportent essentiellement à une communauté linguistique qui n’implique pas nécessairement une homogénéité raciale. Grande était et demeure pourtant la tentation d’attribuer à ses locuteurs – tellement forte est chez l’être humain la hantise de ses racines – une origine ethnique commune. Jusque-là, l’hébreu, langue sémitique comme l’arabe, était considéré comme le premier lexique de l’âme humaine (« Ursprache »). Saint Augustin incline à le croire, mais avec Leibniz (1646-1716) déjà la suprématie de l’hébreu en tant que « langue du paradis » est battue en brèche. Lire la suite
Nasser, Ben Bella, voire Kadhafi, voient en lui l’un des principaux inspirateurs de la révolution coloniale qui a embrasé l’Afrique et l’Asie. Ce qui est sûr, c’est que Sultan Galiev est le père de la révolution tiers-mondiste et qu’il a joué un rôle clé dans l’émergence des idées révolutionnaires chez les musulmans d’Union soviétique. De cet homme qui, depuis plus de soixante ans, est dénoncé par les dirigeants soviétiques comme un « Trotski musulman », nous ne savons que bien peu de choses, suffisamment cependant pour comprendre les motivations à la base du combat qu’il a mené contre toutes les oppressions. Quand il naît vers 1880 dans un petit village des contreforts de l’Oural dans l’actuelle république autonome de Bachkirie, les indigènes musulmans ne sont déjà plus qu’une minorité, la colonisation russe étant passée par là. Ils ne représentent plus en 1990 que 24 % des 4 millions d’habitants qui peuplent ses 143 000 kilomètres carrés. Plus importante peut-être encore que l’accès de la Russie à la Baltique sous Pierre le Grand, fut la prise de Kazan (1552) sous Ivan le Terrible qui marquait le début de sa formidable expansion à l’Est et au Sud-Est, c’est-à-dire en Sibérie jusqu’au Pacifique et vers l’Asie centrale (Kazakhstan, etc.). Lire la suite
L'auteur nous avait apporté de précieuses informations, en janvier dernier, sur cette immense région en fait peu connue qu'est l’Extrême-Orient soviétique. Il nous montre une fois encore son érudition en nous décrivant la mosaïque de races qu'est la Chine ; même si les minorités ne représentent que 7 % de la population, elles se répartissent sur les trois cinquièmes du territoire.
Le fabuleux Extrême-Orient soviétique ! On en parle assez peu, mais surtout on ignore dans quelles conditions vivent et travaillent les hommes chargés de l'exploitation de toutes ces richesses. C'est ce que nous décrit le l'auteur après des recherches approfondies effectuées aux sources mêmes grâce à sa connaissance de la langue russe.
Voilà un livre qui fera date et qui mériterait d’être le best-seller de l’édition française en 1986. Trente-quatre ans, journaliste au Point, l’auteur fut le 10 janvier 1986 l’invité mystère de Bernard Pivot à « Apostrophes », puis d’Yves Mourousi sur TF1, et depuis il n’a pratiquement pas quitté le petit écran ce qui vaut mieux pour sa sécurité. Ce qu’il qualifie lui-même de journalisme d’investigation est en réalité une œuvre magistrale qui vient à point remplir une lacune qui restait à combler depuis la parution de l’ouvrage remarquable de Pierre de Villemarest sur le même thème en 1969. Lire la suite
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