Analyste politique, politologue et juriste de formations spécialiste des questions de défense, de géopolitique et de polémologie.
18 résultats (8 articles - 7 Tribunes - 0 e-Recension - 3 articles cahiers)
Le concept d’ultime avertissement est apparu dans la doctrine de la dissuasion française à partir des années 1980 en confirmant le caractère politico-stratégique de l’arme nucléaire. Alors que les menaces ont évolué, le discours français reste cohérent en vue de renforcer la posture dissuasive et maintenir une incertitude pour un adversaire potentiel. Lire les premières lignes
Stratégies des moyens et traité sur les Forces nucléaires intermédiaires (FNI) (T 791)
- Alexis Baconnet - 4 pagesWashington et Moscou s’accusent mutuellement de régulièrement violer le traité sur les Forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) de 1987 prohibant les missiles nucléaires, balistiques et de croisière conventionnels et nucléaires, basés au sol, d’une portée allant de 500 km à 5 500 km. Or, les nombreuses allégations de violations du traité sont pour la plupart finalement démenties par l’analyse juridique ou par l’analyse stratégique, ou encore par les déclarations officielles. Deux allégations continuent cependant de poser problème.
Le développement de la défense antimissiles, souhaité par les États-Unis, est antinomique avec le concept de dissuasion et pourrait à terme entraîner une dépendance forte vis-à-vis des Américains, au détriment de la souveraineté nationale. Lire les premières lignes
La crispation française sur le nucléaire s'explique selon l'auteur par le rôle particulier qu'il joue dans l'affirmation de la souveraineté et donc de l'identité française. Il l'explique par la spécificité historique et culturelle de la France. La place conférée au secret dans la culture nucléaire française en est l'illustration. Lire les premières lignes
Sur la base d’une généalogie détaillée du concept de sécurité dont il montre les développements récents, l’auteur met en garde sur les effets de l’invasion révolutionnaire du phénomène de sécurité globale dans la pensée stratégique, notamment française. Il l’estime versatile et instable et recommande d’en maîtriser les effets pervers afin de ne pas renoncer aux principes d’endiguement de la guerre, mis en forme au fil des siècles et qui découlent moins d’une pulsion humanitaire liée à la modernité que d’une connaissance profonde du phénomène guerre. Lire les premières lignes
La montée en puissance du Venezuela et la sécurité de l’île Amérique (T 359)
- Alexis Baconnet - 9 pagesLa disparition du président Chavez pose la question légitime de la survie du modèle politique qu’il avait établi. Pour l’auteur, si les transformations du Venezuela placent incontestablement ce pays riche sur une trajectoire de puissance latino-américaine, le pragmatisme foncier de Caracas devrait continuer à écarter la possibilité qu’il devienne un perturbateur régional.
Aperçus géopolitiques sur la globalisation doctrinale et stratégique de l’Otan (T 326)
- Alexis Baconnet - 5 pagesLes concepts stratégiques successifs de l’Alliance ont consacré l’approche globale de la sécurité qui rend banales la domination américaine, la docilité européenne et la médiation russe.
Nucléaire : nos fidélités sont nos citadelles (T 314)
- Alexis Baconnet - 8 pagesLes transitions stratégiques en cours sont loin d’invalider la posture nucléaire militaire et civile de la France. L’auteur invite à ne pas céder au doute et à réévaluer les atouts nucléaires français comme autant d’antidotes à l’incertitude ambiante. Pour ce faire, il procède avec la force assertive d’une conviction à partager.
La dialectique secret-transparence s’est accentuée ces dernières années au point d’affecter à la fois la confiance placée en l’État et l’autorité qu’il doit préserver pour exercer sa mission première, la défense et la sécurité de la nation, qui passe par un droit imprescriptible au secret. Lire les premières lignes
L’Otan et les puissances occidentales face aux enjeux stratégiques en Afrique orientale (T 278)
- Alexis Baconnet - 4 pagesEn passant en revue l’ensemble des actions militaires et de sécurité des pays occidentaux dans les parages de la Corne de l’Afrique, on prend mieux la mesure de l’importance de ce carrefour stratégique dans la mondialisation.
C’est en partant de la genèse du concept américain de smart power que l’auteur montre finement comment il va influer sur l’état d’organisation stratégique du monde à venir, qu’il consolide une centralité américaine décisive ou bien qu’il relativise sa prééminence dans la lente multipolarisation qui s’esquisse. Lire les premières lignes
Le nucléaire civil et les arsenaux virtuels au cœur de la défense japonaise (T 232)
- Alexis Baconnet - 3 pagesLe 11 mars 2011, un séisme au large du Japon provoquait un tsunami qui frappa la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, endommageant les réacteurs et les piscines de désactivation du site. On ne connaît toujours pas le nombre de victimes qu’à engendré cette catastrophe et ses conséquences se feront sentir pendant encore des décennies puisque l’air, la terre et la mer entourant l’usine sont contaminés. Pourquoi avoir construit une centrale nucléaire sur un lieu à risques sismiques ? L’auteur nous apporte des éléments de réponse.
Insurrections arabes et mort de Ben Laden : fin d’un cycle de « guerre » et retour de la violence humanitaire ? (T 228)
- Alexis Baconnet - 3 pagesL’auteur estime qu’aux États-Unis le cycle de la guerre contre le terrorisme s’est achevé avec la mort de Ben Laden et un nouveau cycle commence qui devra articuler les principes de l’influence, de l’engagement militaire et de la vertu humanitaire combinés au profit d’une classique politique de puissance.
Huit ans après les attentats du 11 septembre 2001, le terrorisme continue de « terroriser » les opinions publiques. Cependant, ses conséquences stratégiques, sa portée géopolitique et son anatomie polémologique en font un phénomène qui reste très limité. Lire les premières lignes
Dans la Corne de l’Afrique, autour d’un centre de gravité somalien, irradié par les enjeux liés aux routes commerciales et énergétiques, interfèrent de nombreuses tensions : des antagonismes historiques issus d’une structure sociale « bello-centrée », un effondrement étatique vecteur de guerre civile, des mouvements islamistes, un flux djihadiste, des pirates, des rivalités étatiques régionales, des soutiens étatiques exogènes, des manœuvres géopolitiques américaines, l’ensemble sur fond de lutte contre le terrorisme. C’est ce nœud de conflictualité qui est présenté ici ainsi que sa prise en compte dans la stratégie américaine. Lire les premières lignes
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