Agrégé d'histoire, docteur 3e cycle, habilité à diriger des recherches, professeur d'histoire des relations internationales à l'Institut d'économie scientifique et de gestion (Iéseg) de Lille. Il sert aussi, au titre de la réserve, à l'École militaire de spécialisation de l'outre-mer et de l'étranger (Émsome). A publié Le Maghreb en mutation (Maisonneuve & Larose, 2000).
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Un Haut conseil d’État des forces armées (HCE) démet, le 6 août 2008, de ses fonctions le président de la République Sidi ould cheikh Abdallahi, et s’engage à organiser une élection présidentielle dans les délais les plus courts. Le général Mohamed ould Abdelaziz, à la tête du HCE, est contraint sous la pression internationale de signer un accord avec le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), réunissant les forces politiques d’opposition. L’accord prévoit principalement la création d’un gouvernement d’union nationale et l’organisation d’une élection présidentielle effectivement pluraliste et démocratique. La victoire du général Abdelaziz, dès le premier tour du scrutin, le 18 juillet 2009, est vivement contestée par l’opposition. Lire les premières lignes
La politique du président Maaouyia Ould Sid’Ahmed Taya, aussi bien étrangère qu’intérieure, à partir de la seconde moitié des années 90, suscite une contestation croissante. Le chef de l’État réagit par une gestion de plus en plus autoritaire du pouvoir : arrestations et incarcérations d’opposants, interdiction de partis politiques, organisation de grands procès, annonces de la mise en échec de présumés putschs. Cette dérive amène l’armée, le 3 août 2005, à lui retirer le pouvoir après l’avoir soutenu pendant plus de deux décennies. Un Comité militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) s’est engagé à instaurer un régime démocratique et réformer l’État.
Les bouleversements régionaux récents (écrasement de l’Irak, exacerbation de la crise israélo-palestinienne), les caractéristiques des sociétés (transition démographique, proportion importante de jeunes, nombre considérable d’étrangers), les problèmes de succession à venir (absence d’héritier désigné, âge de certains monarques) amènent à s’interroger sur l’avenir de ces petits pays. Les contributions rassemblées dans ce livre donnent de précieux éclairages sur ces divers problèmes. Lire la suite
Les relations entre Abdelaziz Bouteflika et l'armée algérienne sont tumultueuses, au lendemain de son accession à la présidence de la République en avril 1999. Sa politique et ses déclarations, sa conception et son exercice de la fonction présidentielle suscitent l'hostilité de généraux qui l'ont porté au pouvoir. Le Premier ministre Ali Benflis, fort de ses succès et du soutien d'une partie de l'armée, renforce son contrôle sur le FLN dans la perspective d'une candidature à l'élection présidentielle du printemps 2004. Abdelaziz Bouteflika mobilise les moyens de l'État pour tenter de reprendre la direction du parti et pour remporter ce scrutin. Il est finalement réélu triomphalement, les généraux n'ayant pas réussi à s'entendre pour soutenir un candidat. Cette situation politique inespérée lui permet de reconquérir le FLN, de poursuivre son action de réconciliation entre les Algériens, et d'entreprendre des réformes économiques de grande ampleur, grâce à des revenus pétroliers exceptionnels.
Un lycéen, Mohamed Guermah dit Massinissa, blessé par balles dans une brigade de gendarmerie près de Tizi-Ouzou, meurt le 20 avril 2001, jour de la commémoration du « printemps berbère ». Trois jeunes gens sont interpellés, de façon irrégulière, par des gendarmes, près de Béjaïa deux jours plus tard, en présence de leur professeur. Un communiqué du commandement de la gendarmerie, repris momentanément par le ministre de l’Intérieur en personne, le jour même des obsèques de Massinissa le 23 avril, affirme que le jeune homme est mort à cause d’un « regrettable accident par arme à feu », et le présente comme un délinquant. Ces événements soulèvent une vague de colère dans les villes, les villages, et les hameaux de Kabylie.
Abdelaziz Bouteflika s'est efforcé depuis son accession au pouvoir en avril 1999 de réconcilier les Algériens, éprouvés par des années de guerre civile, et de mettre fin à la violence des groupes armés. Il a fait adopter par le Parlement, puis par un scrutin référendaire, la « loi de concorde civile » destinée à la réinsertion sociale des islamistes n'ayant pas commis de crime de sang, ni de viol. Le chef de l'État s'est montré très large dans l'application de la loi, et a même envisagé une réintégration politique en proposant la « concorde nationale ». Les groupes armés irréductibles ont subi des coups sévères des forces de sécurité, mais la sanglante embuscade des Aurès de janvier 2003 montre qu'ils peuvent encore réaliser des coups de main d'une certaine ampleur.
Spécialiste de l’histoire militaire, directeur des recherches du service historique de l’armée de terre (SHAT), l’auteur publie un ouvrage sur les aspects militaires de la guerre du Golfe alors que l’Irak a encore été au cœur de l’actualité pendant l’été 1996. Cette étude est la première du genre à être publiée en France. Dans une langue simple et claire, l’auteur essaie de déterminer « comment situer la guerre du Golfe dans l’évolution de l’art de la guerre et dans celle de l’histoire des guerres ? » Il précise qu’à l’évidence ce conflit « présente un visage nouveau, (…) comme se situant au-delà d’une ligne de fracture entre des modes opératoires hérités de l’ère industrielle et ceux issus de la révolution informatique actuelle et de ses implications ». Le rôle déterminant des États-Unis, tant dans le domaine politique que militaire, amène à privilégier l’étude de l’action militaire qu’ils ont menée. Lire la suite
Dans cet ouvrage collectif, plusieurs universitaires du Centre d’études de recherches internationales (Ceri) apportent des informations concrètes sur la situation en Algérie. Le premier article rappelle les difficultés « d’une économie de rente réticente aux réformes » au lendemain du retournement du marché pétrolier et du dollar. Il indique comment « le système des prix administrés et l’encadrement de l’économie en monopole de production et de distribution ont joué un rôle important dans le développement d’une économie » parallèle. Si l’interruption des élections et la fermeture des frontières ont rendu plus difficile le trabendo (marché noir) et développé le commerce des armes demandées par de nouveaux acteurs, « l’ajustement structurel tend à court terme à aggraver la détérioration de l’économie et à abaisser le pouvoir d’achat de la population ». Lire la suite
L'auteur avait déjà évoqué l'évolution du Maroc dans un article très approfondi en février 1994. Dans cet article, il nous donne des informations complémentaires sur les succès remportés, mais aussi sur les difficultés que rencontre le roi Hassan II dans sa politique de démocratisation et d'amélioration des conditions de vie de son peuple.
L'auteur, spécialiste du Maghreb, nous informe régulièrement de l'évolution de la situation dans cette région. En août-septembre 1993, il avait traité de l'Algérie et des événements qui assombrissaient son avenir. Ici, il fait le point de la situation de ce pays, alors que les assassinats s'y multiplient et que son économie s'effondre.
Ne nous méprenons pas : le titre de cet article reflète un vœu et non une réalité ! Malgré tous les efforts des uns et des autres des deux côtés de la Méditerranée, le fossé se creuse entre l'Europe, qui connaît pourtant de sérieuses difficultés, et le Maghreb dont les « éléments fondamentaux » sont tout autres. L'auteur, spécialiste du Maghreb, fait ici un bilan des relations économiques euro-maghrébines.
L'auteur, spécialiste du Maghreb, dresse un bilan de l'évolution de la situation intérieure du Maroc et en particulier des changements apportés à la Constitution. Il n'aborde pas la politique extérieure, la question du Sahara occidental ayant d'ailleurs fait l'objet d'un article très approfondi dans notre livraison d'avril 1992.
Peu de temps après l'assassinat du président algérien Mohamed Boudiaf, l'auteur, spécialiste du Maghreb, nous avait fait connaître ses impressions sur la situation et l'avenir de l'Algérie. Un an après, il fait le point et ne manque pas de noter les raisons de son inquiétude toujours vive : recrudescence du terrorisme islamiste sans solution en vue, difficultés économiques quasi insurmontables, passivité de la population, en résumé un bien sombre bilan !
Tentative de démocratisation avortée, situation politique chancelante, difficultés économiques énormes et apparemment insolubles, tel est le bilan que présente l'Algérie trente ans après son accession à l'indépendance. L'auteur, spécialiste du Maghreb, nous décrit l'évolution récente de ce pays et nous explique pourquoi sa situation générale est si inquiétante.
L'auteur a écrit, dans notre numéro de février 1991, un article sur le rôle de l'armée algérienne. Cette fois-ci, il aborde la question sahraouie : il s'agit d'un important plan de paix dont la mise en œuvre a pris du retard, en particulier parce que l'élaboration des listes électorales en vue d'un référendum se heurte à de nombreuses difficultés.
L'auteur, officier de l'Armée de terre, est affecté à la délégation aux études générales du ministère de la Défense. Il nous décrit ici son analyse de l'évolution de l'armée algérienne. Il nous montre en particulier comment celle-ci, après avoir été « au cœur du parti État et de la société », retrouve un rôle plus traditionnel. Elle apparaît en outre comme un des éléments de la société algérienne pouvant contribuer à faire barrage à la montée de l'intégrisme musulman.
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