Auteur : Ch. C.

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N° 364 Mars 1977 - Bibliographie - p. 186-186

Les dessous de l’expédition de Norvège 1940 - Ch. C.

Ce volumineux ouvrage qui porte sur un épisode relativement bref et peu connu de la « Drôle de guerre » (avril-mai 1940) est l’œuvre d’un témoin et d’un acteur, le colonel du Pavillon, alors capitaine adjoint de la 5e Demi-brigade de chasseurs alpins. Il présente les qualités et les défauts d’un livre de souvenirs. Ces qualités sont nombreuses : le grand nombre de détails vécus qui recréent bien l’atmosphère d’une expédition dans les régions nordiques, sur un théâtre d’opérations périphérique posant de multiples problèmes : problèmes logistiques (importance de la marine, difficultés du ravitaillement, lutte contre le froid et combats en montagne) ; problèmes de coordination entre les états-majors terrestres et navals anglais et français : problèmes de direction à grande distance, qui expliquent les avatars de cette expédition prévue pour aider la Finlande contre l’URSS, réorientée contre Narvik après l’armistice russo-finlandais, pour couper la route du fer, et enfin dirigée sur Namsos (Norvège centrale) pour former l’une des deux branches de la tenaille destinée à s’emparer de Trondheim. Lire la suite

N° 028 Septembre 1946 - Bibliographie - p. 429-430

Find, Fix and Strike [Découvrir, situer et frapper] : Histoire de la « Fleet Air Arm » - Ch. C.

Le commandant Horsley a écrit cette histoire à la fois pour faire connaître au public anglais la Fleet Air Arm et pour répondre aux nombreuses critiques dont elle avait été l’objet à maintes reprises, On sait que la Fleet Air Arm appartient en propre à la Marine britannique alors que tout le reste des forces aériennes (Coastal Command, Bomber Command et Fighter Command) fait partie de la Royal Air ForceLire la suite

N° 025 Juin 1946 - Bibliographie - p. 858-859

The Logic of War (La logique de la guerre) - Ch. C.

Le livre du Squadron Leader Murray Harris a pour but de démontrer que la clef de la victoire réside dans la liberté des communications. Il appelle à son aide de puissants champions : « La stratégie est l’étude des communications », a dit le général von Willisen ; pour l’amiral Mahan, « Les communications » dominent toute la guerre ; considérées de haut, elles forment « l’élément simple le plus important de la stratégie ». Enfin, le général von Wassmuth ajoute : « La profession militaire est devenue une industrie de transport », tandis que Napoléon proclamait que « le plus important secret de la guerre est de se rendre maître des lignes de communications ». Lire la suite

N° 024 Mai 1946 - Bibliographie - p. 705-708

The Dutch Navy at War [La Marine hollandaise au combat] - Ch. C.

Paru à Londres au début de 1945, avant la fin des opérations contre l’Allemagne, le petit livre du Lieutenant-Commander Kroese présente un intérêt historique certain. Avant de se livrer à des considérations stratégiques, aujourd’hui périmées, sur les moyens d’abattre le Japon, l’auteur, qui commandait le contre-torpilleur Kortenaer, torpillé le 27 février 1942, au cours de la bataille de la mer de Java, y étudie, en effet, avec talent l’action de la Marine des Pays-Bas dans la bataille de mai 1940, puis dans celle des îles de la Sonde, de décembre 1941 à mars 1942. L’impression qui ressort de ce récit simple et clair, est que la Marine hollandaise de 1940 a été une digne continuatrice des glorieuses escadres des Tromp et des Ruyter. Après avoir lutté désespérément pendant quatre jours contre le flot envahisseur des forces blindées allemandes, la Marine hollandaise se retire le 14 mai 1940 sur l’Angleterre, et, dès le 1er juin, elle reprenait le combat. Lire la suite

N° 023 Avril 1946 - Bibliographie - p. 567-568

Roots of strategy [Les sources de la stratégie] : Anthologie de classiques militaires - Ch. C.

Les Anglo-Saxons ont déjà publié, au cours du dernier conflit, un nombre considérable de volumes traitant de l’art de la guerre. Il est particulièrement intéressant pour nous, Français, de considérer le choix des classiques dont le major Philipps a réédité des extraits à Londres en 1943, et qu’il considère comme les cinq plus grands écrivains militaires qui aient paru avant le XIXe siècle. Ce sont : le Chinois Sun-Tzu, qui écrivit son Art de la guerre en 500 av. J.-C, le Romain Végèce dont les Institutions militaires des Romains datent du IVe siècle de notre ère, le maréchal de Saxe dont les Rêveries sur l’art de la guerre tiennent le quart du volume, Frédéric le Grand et ses Instructions militaires à ses généraux (1747) et, enfin, Napoléon avec ses Maximes militaires, publiées par le général Burnod en 1827. Ainsi, sur ces cinq classiques, deux sont de chez nous et trois ont été écrit dans notre langue, les instructions du roi de Prusse ayant été originalement rédigées en français. Lire la suite

N° 023 Avril 1946 - Bibliographie - p. 564-564

The Art of the War on Land [L’art de la guerre terrestre] - Ch. C.

L’auteur professe que les facteurs qui entrent en jeu dans les guerres, ainsi que les principes qui régissent l’art des combats sur terre sont éternels. Après les avoir brièvement examinés, et donné rapidement les principales définitions nécessaires à l’étude de la stratégie et de la tactique, le lieutenant-colonel Burne entreprend de démontrer, par l’étude de treize batailles décisives de l’histoire, que les généraux vainqueurs sont à peu près toujours ceux qui appliquent correctement les grands principes de la guerre, qu’il réduit à huit : poursuite de l’objectif, primauté de l’offensive, surprise, concentration, économie des forces, sécurité, mobilité et coopération. Lire la suite

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