Ancien diplomate égyptien, docteur et professeur de science politique à l’Université du Caire habilité à diriger les recherches, collaborateur de longue date de la RDN.
Réflexion sur les manœuvres Tonnerre du Nord en Arabie saoudite (T 762)
- Emad Awwad - 4 pagesLes manœuvres effectuées récemment par l’Arabie saoudite alors même que ses forces sont engagées au Yémen s’inscrivent dans un contexte d’extrême tension au Moyen-Orient, avec une rivalité au sens géopolitique entre Riyad et Téhéran. Ces démonstrations de force se veulent des messages politiques, au risque d’un dérapage militaire qui pourrait embraser la région.
L’Égypte et le piège d’instabilité (T 411)
- Emad Awwad - 4 pagesUne analyse à chaud des récents événements égyptiens par un expert montre le caractère ambigu et inquiétant de la prise de pouvoir militaire du 3 juillet. Les forces politiques et militaires en présence, en se recomposant, décideront de la guerre civile ou d’une nouvelle étape de la révolution égyptienne.
Égypte : le « sentier obscur » ! (T 307)
- Emad Awwad - 3 pagesL’auteur fait le point sur la crise en Égypte dont l’enjeu est la Constitution. L’armée se place désormais en recours pour départager les tenants du Président de la République élu mais dont l’engagement politique est vivement contesté par les adversaires des Frères musulmans.
Le dilemme de la citoyenneté au Bahreïn (T 222)
- Emad Awwad - 3 pagesLa rivalité pour le pouvoir entre deux forces politiques distinctes existe depuis l’indépendance au sein de la société bahreïnie. C’est elle, plus que l’action d’acteurs politico-religieux extérieurs, qui organise la tension qui mine actuellement le royaume.
L’Égypte et l’équation sécuritaire au Proche-Orient
- Emad Awwad - 6 pagesL’Égypte joue un rôle important dans le règlement des conflits au Proche-Orient. Elle est considérée comme un partenaire indispensable de l’Europe dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale, un négociateur redoutable qui néanmoins rencontre beaucoup d’obstacles.
En moins d’une semaine, Israël évacuait la totalité des 21 colonies installées depuis 38 ans dans la bande de Gaza occupée lors de la guerre des Six jours en 1967, ainsi que 4 colonies isolées au Nord de la Cisjordanie. Achevée le 23 août 2005, cette opération, montée et mise en oeuvre unilatéralement par l’État hébreu, représente un pas en avant accueilli avec satisfaction générale par la communauté internationale. Toutefois, force est de constater que le chemin de la paix demeure long et plein d’embûches.
À l’évidence, l’année 2005 a amené dans son sillage de nouvelles donnes sur l’échiquier palestino-israélien. M. Ariel Sharon a opté pour un gouvernement de coalition avec le parti travailliste afin d’assurer la mise en oeuvre de son plan de désengagement de la bande de Gaza, tandis qu’une nouvelle direction palestinienne a émergé, ayant l’approbation tant américaine qu’israélienne. Pourtant, l’analyse attentive des événements suscite autant de craintes que d’espoirs.
Présentée par le Secrétaire général de l'ONU comme la crise humanitaire la plus grave en coursconsidérée par le Congrès américain comme un génocide, la situation au Darfour est porteuse de multiples défis non seulement pour le Soudan, mais également pour l'Afrique et la communauté internationale. Entre la thèse d'une solution « avec » le Soudan et celle réclamant une action « contre » lui, les inquiétudes ne cessent de s'accroître.
Nul doute que l'acte constitutif de l'Union africaine représentait un tournant important dans l'histoire de l'Afrique. N'avait-il pas annoncé de nouvelles institutions chargées de remédier aux racines profondes des conflits ? En effet, le protocole relatif à l'établissement d'un conseil de paix et de sécurité semblait incarner une nouvelle « doctrine » dans les domaines politiques, sociaux et sécuritaires. Or, les évolutions sur le terrain ont révélé un certain décalage entre les « bonnes intentions » et les « actes tangibles ».
Après avoir délogé le régime de Saddam Hussein, les stratèges de l’Administration américaine s’orientaient vers un «remodelage» du Proche-Orient. Ce faisant, Washington allait se trouver devant un dilemme. Dans les circonstances actuelles, les États-Unis semblent être très mal placés pour superviser, sinon contrôler, les changements annoncés. En plus de l’érosion de leur crédibilité, ils sont appelés à redéfinir la place de l’État hébreu sur l’échiquier régional. Le tout se passe avec pour toile de fond une atmosphère composée de la violence et de la méfiance politique, populaire et religieuse.
Le présent article a été rédigé avant le début de l'offensive américaine en Irak, ainsi que le discours prononcé par le président américain, le 14 mars dernier, sur la question palestinienne. Toutefois, ni l'un ni l'autre n'affectent le contenu. L'objet de l'article est de démontrer la relation existant entre l'ordre mondial et cette région, largement sensible et explosive. Au moment où l'ancien système, avec ses instruments, est mis à l'épreuve, un autre semblerait se manifester. L'auteur s'interroge sur le rôle de cette région dans le processus en cours. Va-t-elle servir de catalyseur à l'émergence définitive d'un « ordre » ou d'un « désordre » mondial ?
Au cours des dernières années, les termes « impasse », « blocage » ou « crise » étaient régulièrement employés lorsqu'on évoquait le « processus » de paix au Proche-Orient. Or, les événements survenus récemment dans les territoires palestiniens allaient introduire un élément nouveau. Des voix s'élevaient évoquant la fin d'un « processus », maintenu jusqu'alors tant bien que mal, tandis que d'autres soulignaient le besoin de trouver de nouveaux mécanismes plus adéquats. Des conditions avaient été émises de part et d'autre pour la reprise des négociations gelées tandis que la violence faisait rage en Terre sainte. Comment peut-on expliquer les hésitations à voir les choses comme elles se présentaient ? Le « processus », tel qu'il était conçu au départ, pouvait-il conduire à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens ? Comment les choses en étaient-elles arrivées jusque-là ? Quelles sont les perspectives avec la démission du Premier ministre israélien, Ehoud Barak, et l'organisation d'élections législatives anticipées en Israël ?
L'auteur, après avoir présenté en novembre dernier son appréciation sur les changements prévisibles après l'arrivée au pouvoir de M. Ehud Barak, nous livre ici ses réflexions à l'issue des rencontres de Camp David.
L'auteur, spécialiste du Proche-Orient, nous livre ses réflexions sur l'opération contre l'Irak baptisée « Renard du désert » : il fait le point sur l'action elle-même, ses conséquences proches et ses perspectives possibles.
L'auteur, spécialiste des questions proche-orientales, ne manque pas d'assurer notre information au fur et à mesure des évènements qui se déroulent dans une des régions les plus tourmentées du globe. Il nous montre les difficultés pour aboutir à un processus de paix viable entre Israël et l'État palestinien, d'autant plus que chaque jour apporte son lot de troubles : ceux du mois de décembre sont particulièrement préoccupants.
En avril dernier, l'auteur, spécialiste du Proche-Orient, nous présentait la politique « deux poids, deux mesures » des États-Unis dans cette région. Il évoquait en particulier les relations américano-israéliennes, thème qu’il reprend dans un nouvel article où il nous fait part de sa propre analyse à la lueur des événements récents.
En janvier dernier, l'auteur, spécialiste de cette poudrière qu’est le Proche-Orient, nous faisait connaître son opinion sur la sécurité de l’État d’Israël. Cette fois-ci, il aborde la politique américaine dans cette région, d’une part envers l’Irak de Saddam Hussein, d’autre part à l’égard de l’État hébreu. Nous sommes conscients que les arguments émis peuvent prêter à observations de toutes sortes.
L'auteur, spécialiste du Proche-Orient, continue de nous faire part de ses réflexions sur cette région et les protagonistes d’une situation dont on peut dire qu’elle est spécialement instable. Il nous donne son opinion personnelle sur l’obsession de la sécurité en Israël, État « créé dans la douleur » et l’hostilité de l’environnement.
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