Spécialiste de l’Asie, rédacteur en chef du site questionchine.net (www.questionchine.net).
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La nouvelle distribution du pouvoir chinois issue du récent congrès du parti communiste chinois pourrait traduire une forme de retrait de l’esprit de réforme d’un pays dont la puissance irrésistible inquiète autant à l’intérieur une société avide de progrès, qu’à l’extérieur des voisins inquiets de son débordement et enfin les États-Unis, partenaire économique obligé mais aussi arbitre imposé de la région. Lire les premières lignes
Il y a quelques années, l’auteur, diplômé de l’Institut de langues et civilisation orientales ainsi que de l’Institut américain de Taïwan, avait traité dans notre revue de cette question de réunification des deux Chines. Aujourd’hui, il fait le point dans cet article. Bien des événements se sont produits, mais le statu quo est toujours en place er personne ne voit comment débloquer la situation : Taïwan n’est pas Hong Kong. Lire les premières lignes
Il convient de relativiser la menace militaire de la Chine et le poids global de son influence financière et commerciale. Le surgissement du colosse chinois dans un monde encore calibré par les critères occidentaux renvoie au mode de fonctionnement de la planète. Seule une remise à plat des problèmes d’ordre global mis à jour par le réveil de la Chine serait de nature à éviter l’aggravation des conflits d’intérêts qui tentent à s’exacerber. Lire les premières lignes
La crise des relations franco-chinoises est d’abord due à une extrême sensibilité du Parti Communiste chinois à la question tibétaine. Elle est aussi le résultat d’une longue accumulation d’erreurs de notre politique chinoise, marquée par l’idée fausse d’une connivence sentimentale particulière avec Pékin. Pour éviter que la Chine ne soit le lieu d’autres déceptions à venir, il est temps de se donner les moyens de mieux la comprendre. Surtout les nations européennes devraient s’efforcer d’aborder ce pays, sa puissance, ses fragilités et les défis qu’elle pose, d’une manière cohérente et concertée. Lire les premières lignes
La question tibétaine, qui s’alimente de lourdes différences culturelles entre les peuples Han et Tibétain, prend racine non pas dans des complots extérieurs destinés à affaiblir la Chine ou à développer des idées séparatistes, mais bien dans les erreurs commises par le parti communiste au pouvoir. Ce dernier, obsédé par les risques d’éclatement de la Chine, est porteur d’une politique de modernisation et de normalisation, incapable de s’accommoder du contraste entre les Han des plaines, commerçants agnostiques, motivés par la modernisation, et les Tibétains nomades, dont la vie se confond avec les grands espaces et la ferveur religieuse. Lire les premières lignes
Tokyo et Pékin multiplient les gestes de bonne volonté pour décrisper leur relation. Mais cette diplomatie du sourire que Pékin accompagne, sans trop succès, de gestes de bonne volonté à l’égard de Taipei, ne suffira pas, loin s’en faut, à effacer rivalités récurrentes en Asie du Nord-Est. Ces dernières touchent en effet à l’identité profonde des acteurs et à la manière dont ils perçoivent leur place et leur rôle dans la région. Or, tout indique que ni Pékin, ni Tokyo ou Washington, et encore moins Taipei ne sont prêts aux remises en question et aux concessions, seules capables d’apaiser les tensions qui continuent de traverser la région malgré la fin de la guerre froide. Lire les premières lignes
La rigidité et la paranoïa sécuritaire du régime nord-coréen, véritables repoussoirs pour les investisseurs potentiels, expliquent les échecs répétés des tentatives de modernisation du pays. Les mêmes facteurs, aggravés par l’inflexibilité américaine, freinent l’efficacité des pourparlers à six pour éliminer les armes nucléaires de Pyongyang. Plus placide que les Occidentaux, la Chine prône la patience et la négociation pour tenter de freiner les proliférations nucléaires nord-coréenne et iranienne. Sachant qu’il est difficile de contrôler le temps, et dangereux de vouloir en précipiter le cours, elle s’applique à maîtriser son espace stratégique au Moyen-Orient et en Asie du Nord-Est. Prudente, elle se met en mesure de protéger ses approches stratégiques à l’est et ses lignes terrestres d’approvisionnements en énergie vers l’ouest. Lire les premières lignes
Alors que Pékin regarde surtout vers Washington, la faiblesse de l’Europe politique, les différences historiques, politiques et culturelles rendent improbable la naissance d’un partenariat stratégique Chine-UE. Dès lors que les relations du triangle Pékin-Washington-Bruxelles sont traversées par des tensions récurrentes qui menacent la crédibilité de l’OMC et le régime de non-prolifération, l’UE et les États-Unis doivent définir une politique commune pour accompagner le retour de puissance de la Chine, qui est plus le révélateur que la cause des dysfonctionnements du monde. Lire les premières lignes
Encore isolée en Europe et en opposition complète avec Washington, Paris prône une meilleure intégration de la Chine dans le concert stratégique mondial en militant notamment pour la levée de l'embargo européen sur les ventes d'armes. Héritière de l'histoire passionnée des relations franco-chinoises qui gagneraient à plus de pragmatisme, cette initiative, qui tourne la page de la « menace chinoise », place la France dans une position très avancée, difficile à tenir face à l'hostilité des États-Unis et dans un contexte où l'appui des autres pays de l'UE reste très mesuré. Lire les premières lignes
Les tensions dans le détroit de Taiwan se sont progressivement apaisées. La Chine a très nettement réduit ses menaces militaires directes, tandis que l'explosion des relations économiques et l'établissement de liaisons directes avec les îles de Jinmen et Matsu ont commencé à faire voler en éclat les tabous de la guerre civile chinoise. Il reste que la querelle de souveraineté entre Pékin et Taipei est ravivée par l'avènement dans l'île de dirigeants à tendance séparatiste. Utilisée par les États-Unis comme un levier d'influence stratégique, les tensions latentes continuent de peser sur l'équilibre de la région. Lire les premières lignes
Il y a quelques années, l’auteur, diplômé de l’Institut de langues et civilisations orientales ainsi que de l’Institut américain de Taïwan, avait traité dans notre revue de cette question de réunification des deux Chines. Aujourd’hui, il fait le point dans l’article ci-dessous. Bien des événements se sont produits, mais le statu quo est toujours en place et personne ne voit comment débloquer la situation : Taïwan n’est pas Hong Kong. Lire les premières lignes
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