Responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Chercheur associé au JIIA (Japan Institute for International Studies) et chargée de cours à l’Université Keio de Tokyo.
21 résultats (20 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension - 1 article cahier)
Le projet des routes de la soie s’inscrit dans une stratégie chinoise globale clairement assurée de retour à la puissance. D’où les ambiguïtés sur les finalités et les modalités d’un tel programme visant à consolider d’abord et quasi exclusivement les intérêts de Pékin. Lire les premières lignes
Unies par une même opposition à la politique des États-Unis, la Chine et la Russie ont développé un partenariat actif, économique et stratégique. Les échanges progressent, entre les ressources russes et les besoins chinois, mais l’évolution de ce partenariat dépendra de la nature des relations avec un pôle américain dominant. Lire les premières lignes
Les rivalités de puissance se développent en Asie, malgré la multiplication des structures régionales de dialogue. Elles se traduisent par un développement sensible des capacités militaires (Chine, Japon, Inde) et par une intense activité diplomatique, sous le regard vigilant des États-Unis qui jouent leur propre jeu.
Spécialiste des relations internationales et des questions stratégiques en Asie, l'auteure nous décrivait, en juillet 1995, elle nous décrivait les rivalités en Asie, en particulier celle — quasi éternelle — entre la Chine et le Japon. Ici, elle aborde justement la politique de sécurité de ce dernier État, dont l’opinion publique reste profondément pacifiste, alors que le budget de la défense — 1 % du PIB — atteint des sommets ! Nul doute que dans un avenir mal défini, une concurrence — peut-être seulement économique, espérons-le — ne renaisse entre le Japon, la Chine et… les États-Unis. Lire la suite
En Extrême-Orient, l'Union soviétique ayant pratiquement disparu de la scène et les États-Unis semblant quelque peu s'en détacher – mais ne serait-ce pas une fausse impression ? –, la Chine et le Japon apparaissent telles deux puissances rivales, stratégiquement et même économiquement.
Plus qu’un « essai sur la culture stratégique des élites qui nous gouvernent », c’est une étude particulièrement fouillée sur le pouvoir et ses stratégies de conquête que nous offre l’ouvrage de Luc Jacob-Duvernet. Journaliste allant bien au-delà de la simple enquête journalistique, fort d’un imposant bagage philosophique et historique, l’auteur a choisi de confronter des hommes de pouvoir avec le classique de la stratégie chinoise, L’art de la guerre de Sun Zi [ou Sun Tsu], vieux de près de vingt-cinq siècles : entreprise singulière mais stimulante, la sobriété du texte chinois et son universalité permettant de dégager une série de concepts et de mots-clefs particulièrement opérants. Ce livre est donc riche à deux titres, celui de la réflexion de l’auteur et de la confrontation avec le texte de L’art de la guerre et celui des témoignages des personnalités interrogées. Lire la suite
Au cours de son voyage aux marches de la Chine, dans quatre républiques musulmanes (Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizistan et Kazakhstan) de l'ex-empire soviétique, le Premier ministre chinois Li Peng a voulu rappeler aux gouvernements de celles-ci l'intérêt que portait son pays, en pleine croissance économique, à cette région encore sous-développée malgré de grandes ressources. L'auteure nous présente une synthèse de ce que sont et peuvent devenir les relations entre la Chine et les républiques d'Asie centrale.
Les années passent, nous rapprochant de la date – 1997 – à laquelle s'effectuera le rattachement de Hong Kong à la République populaire de Chine : en fait, deux mondes très différents même si leurs habitants sont tous des Chinois ! L'auteur, docteur ès sciences politiques et diplômée de chinois, fait ici une étude comparative de la situation trois ans avant cette échéance de 1997 et sa conclusion affiche certaines réserves. On notera une fois de plus que les Occidentaux, lors de leurs négociations, sont toujours incapables de comprendre que les « références » des Chinois sont totalement différentes des leurs, en particulier sur l'épineuse question des droits de l'homme.
On parle de plus en plus du Vietnam, de son ouverture économique face à une situation catastrophique, mais on ne note pas de changement politique fondamental. En outre, il y a le monde chinois envahissant, le Japon investissant, les Européens revenant timidement en attendant le retour, peut-être, des Américains. L'auteure, docteur ès sciences politiques et diplômée de chinois, toujours fidèle à notre revue, nous livre une étude approfondie des relations sino-vietnamiennes : pas idylliques, mais peut-il en être autrement ?
L'auteure, docteur es sciences politiques et diplômée de chinois, avait déjà abordé dans notre revue les relations sino-soviétiques ainsi que celles de la Chine avec l'Asie du Sud-Est. Depuis, s'est produit l'échec du coup d'État à Moscou, et bien des questions se posent sur la politique générale que l'URSS va adopter vis-à-vis des autres puissances, asiatiques en particulier. Ici, elle tente de définir ce que pourraient devenir les relations nippo-soviétiques compte tenu d'une part du contentieux territorial et d'autre part de la nécessité d'une coopération économique.
Depuis les événements du printemps de Pékin, sont apparues des évolutions dans les relations extérieures de la Chine. En particulier, comment se présentent celles avec les États du Sud-Est asiatique ? Lire les premières lignes
Docteur es sciences politiques et diplômée de chinois, auteur d'une thèse sur les relations sino-soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale, l'auteure a récemment publié une nouvelle traduction de L'art de la guerre de Sun Tsu. Elle traite ici de ce sujet quelque peu occulté actuellement qu'est l'évolution de ces relations sino-soviétiques en raison, en particulier, de l'attitude de Mikhaïl Gorbatchev. Lire les premières lignes
21 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...