Saint-cyrien de la promotion Maréchal de Turenne et breveté de la 102e promotion de l’École supérieure de Guerre, colonel en retraite, auteur de plusieurs ouvrages sur la Grande Guerre et d'articles dans la presse militaire et civile spécialisée.
La Bataille de Bir Hakeim : la première victoire française (26 mai-11 juin 1942) (T 1399)
- Claude Franc - 9 pagesIl y a 80 ans, la 1re Brigade française libre (BFL) s'illustrait à la pointe sud du dispositif britannique en Cyrénaïque, stoppant ainsi là l'offensive du général allemand Rommel.
Les premières analyses des tactiques du conflit russo-ukrainien sont riches d’enseignements sur l’organisation du commandement et le soutien. Les retombées du Retex seront nombreuses pour l’Armée de terre avec la nécessité d’en tirer les bonnes conclusions pour conduire des opérations dans une guerre symétrique. Lire les premières lignes
Après la chute du mur de Berlin, l’Otan a connu des difficultés pour s’adapter aux évolutions géopolitiques. Le 11 septembre 2001 a relancé l’Alliance, mais celle-ci avait perdu en dynamisme en raison du désintérêt américain. La guerre en Ukraine a brutalement rebattu les cartes. Lire les premières lignes
Le conflit russo-ukrainien est déjà très riche de leçons opérationnelles avec des échecs dans la mise en œuvre de l’échelon opératif pourtant au cœur de la doctrine russe, elle-même issue directement du modèle soviétique. D’où le besoin d’analyser les erreurs de Moscou pour nos propres forces. Lire les premières lignes
L’Otan est mise sur pied au début des années 1950 pour répondre à la menace soviétique. Après la chute du Mur, elle bénéficia de l’éclatement de l’ex-Yougoslavie pour retrouver une raison d’être. La France, membre fondateur malgré son retrait en 1966, a maintenu des liens importants tout en soulignant son indépendance. Lire les premières lignes
La guerre imposée par la Russie à l’Ukraine ouvre une crise géopolitique majeure mettant en cause tous les équilibres mis en place en Europe. Ce peut être une opportunité pour que celle-ci reprenne son destin en main en ayant une ambition commune ouverte vers l’avenir. Lire les premières lignes
L’histoire européenne est marquée par les guerres et donc par des traités entérinant les victoires et les défaites militaires. Certains de ces accords ont pu résoudre les antagonismes avec des solutions durables. D’autres ont échoué à réconcilier les protagonistes. Mais seule la diplomatie peut achever la guerre. Lire les premières lignes
Face à des difficultés internes ou à des blocages politiques, les régimes autocratiques ont eu tendance à tenter l’aventure extérieure, pensant fidéliser le sentiment nationaliste. Or, la fuite en avant aboutit généralement à un échec, préludant souvent à une faillite du régime. Lire les premières lignes
L’auteur, Claire Miot appartient à cette nouvelle – et excellente – génération d’historiens, universitaire de haut niveau, spécialisée dans l’histoire militaire à l’issue d’un passage au Service historique de la défense (SHD). Dans son cas personnel, normalienne issue de la rue d’Ulm, elle a été chargée d’études, de recherche et d’enseignement plusieurs années au SHD. Elle cumule donc une formation très solide avec une acculturation in vivo au milieu qui sera l’objet de ses travaux. Elle est donc parfaitement légitime. Lire la suite
Les Accords d’Évian et l’Otan (T 1373)
- Claude Franc - 3 pagesIl y a 60 ans étaient signés les Accords d'Évian, suivis par un cessez-le-feu le lendemain, marquant la fin de la Guerre d'Algérie et la reconnaissance de l'indépendance algérienne. Pour la RDN, le colonel Claude Franc, historien militaire, a souhaité faire la lumière sur un aspect moins connu de cet événement sur le plan des relations internationales : ses conséquences sur l'Alliance atlantique, en pleine guerre froide.
L’Ukraine a largement connu les tourmentes de la Seconde Guerre mondiale en étant une des régions de l’Est où la confrontation entre l’Allemagne nazie et l’URSS de Staline a été d’une violence et d’une intensité exceptionnelles et où les populations civiles ont souffert le martyre. Lire les premières lignes
Le 26 mars 1962, une unité militaire de l’Armée de terre engagée dans une opération de maintien de l’ordre au cœur d’Alger a ouvert le feu, provoquant 46 morts dans la foule et de nombreux blessés. Ce drame va durablement hanter les esprits sur l’emploi des forces militaires sur le territoire national. Lire les premières lignes
Max Schiavon nous a habitués à la parution de ses biographies des généraux vaincus de 1940, Georges, Corap et Weygand, dans l’ordre de leur publication, ainsi que la récente présentation commentée des Carnets d’Huntziger. Toutes ces biographies étaient nettement empreintes d’un parti pris favorable de l’auteur envers ses personnages, leur trouvant de larges circonstances atténuantes dans la défaite qu’ils avaient subie, et allant même dans le cas de Weygand jusqu’à épouser certaines de ses querelles. Qu’allait-il en être avec Gamelin, sa dernière biographie qui vient de paraître ? Eh bien, c’est tout l’inverse. Il s’agit d’un véritable réquisitoire entièrement à charge, certes visant le chef militaire de tout premier plan qui porte une lourde et écrasante responsabilité dans la défaite de 1940, mais il n’est peut-être pas le seul et unique « responsable et coupable », comme semble l’indiquer l’auteur, dès lors que l’on met cette dernière biographie en perspective avec les précédentes. Cette démarche débouche un peu, en effet, sur une impression d’ordre binaire. Lire la suite
Les conséquences du rajeunissement du haut commandement militaire pendant la Grande Guerre amenèrent le blocage de l’avancement vers le généralat dans les années 1920-1930. Cela entraîna une chape de plomb sur l’évolution de l’armée et une sclérose de la pensée qui aboutirent au désastre de 1940. Lire les premières lignes
L’ingénieur en chef de l’armement en retraite Bernard Zeller, le fils du général d’armée André Zeller, ancien chef d’état-major de l’armée, qui a pris part au putsch des généraux à Alger en 1961, publie les débats, le réquisitoire et la plaidoirie du procès du chef de bataillon de Saint Marc, qui s’est tenu à Paris devant le Haut Tribunal militaire le 5 juin 1961. Il complète le compte rendu de ces débats par un certain nombre de pièces dont le procès-verbal d’une séance du Conseil constitutionnel qui s’exprime sur la création du Haut Tribunal militaire, dans le cadre de l’article 16 de la Constitution (pouvoirs exceptionnels accordés au président de la République). Lire la suite
70e anniversaire de la mort du maréchal de Lattre de Tassigny 11 janvier 1952-11 janvier 2022 (T 1350)
- Claude Franc - 5 pagesIl y a tout juste 70 ans, le 11 janvier 1952, Jean de Lattre de Tassigny s’éteignait prématurément à l’âge de 62 ans d’un cancer de la hanche. Maréchal de France, il appartient à la lignée des très grands chefs militaires que notre pays a connus. Saint-Cyrien, Compagnon de la Libération, ce n’est pas un hasard si pour ses funérailles nationales – le général de Gaulle s’étant recueilli devant sa dépouille au domicile du défunt, à titre personnel – étaient présents Dwight Eisenhower, le Field Marshal Bernard Montgomery et ses anciens compagnons d'armes, preuve de l’admiration pour de Lattre et ses qualités exceptionnelles qu’il démontrât pendant la Première Guerre mondiale, puis lors de la Seconde Guerre mondiale et enfin en Indochine où il sut reprendre la main, hélas sans le résultat escompté en 1954. La mort au champ d’honneur indochinois de son fils unique, le lieutenant Bernard de Lattre l’avait profondément affectée. Celui-ci alors âgé d’à peine 15 ans avait largement contribué avec sa mère Simone (1906-2003), l’épouse du futur Maréchal, à le faire évader de la prison de Riom où le régime de Vichy l’avait incarcéré après son refus de déposer les armes lors de l’invasion de la zone sud en novembre 1942. Le maréchal de Lattre est enterré à Mouilleron-en-Pareds, son village natal, là même où est inhumée une des grandes figures de l’histoire de France, Georges Clemenceau. Jean de Lattre de Tassigny constitue encore aujourd’hui un exemple pour la jeunesse de notre pays, jeunesse à laquelle il donna le meilleur de lui-même notamment lors des heures sombres de l’Occupation.
Le territoire correspondant à l’Afghanistan d’aujourd’hui a constitué un enjeu essentiel entre la Russie des tsars et l’Empire britannique, car il permet de contrôler l’Asie centrale. Les antagonismes entre les deux puissances ont abouti à un « Grand Jeu » aiguillonné par les rivalités ethniques spécifiques à ce pays de tribus guerrières. Lire les premières lignes
La IVe République a œuvré à lancer le programme nucléaire militaire français avec plusieurs décisions – prises sous la contrainte d’événements – qui ont permis au général de Gaulle de concrétiser les projets entrepris notamment après Suez en 1956. Lire les premières lignes
Sur fond de guerre d’Algérie, le 13 mai 1958 traduit l’agonie politique de la IVe République, incapable de résoudre l’instabilité gouvernementale. Le coup de force algérois, qui est loin d’être un coup d’État militaire mais l’expression du désarroi des Français d’Alger, entraîna le retour au pouvoir du général de Gaulle. Lire les premières lignes
Les plus anciens lecteurs de la Revue se souviennent sans doute de l’émoi dans le Landernau militaire qu’avait causé, en son temps, en 1984, la publication d’un ouvrage iconoclaste, Vaincre la guerre, par un sous-chef d’état-major démissionnaire de l’Armée de l’air, pourtant promis au plus bel avenir, le général Copel. Dans cet ouvrage d’alors, l’auteur, non content de remettre en cause le dogme nucléaire français, car il s’agissait bien d’un dogme – encore aujourd’hui d’ailleurs même si c’est à un degré un peu moindre – s’attaquait également au mythe du service national, alors quasiment indiscuté à l’époque. Lire la suite
Dans un court essai aussi brillant qu’enlevé, l’auteur excellant à manier la litote, pour le plus grand plaisir du lecteur, le contrôleur général Cailleteau, bien connu des lecteurs de la Revue, publie ici un ouvrage qui se lit d’une traite, visant à établir un catalogue raisonné des imprudences diplomatiques et militaires, les deux allant souvent de pair, à savoir les entrées en guerre d’initiative ayant débouché sur de cuisantes défaites. Lire la suite
Saint-cyrien de la promotion « Ceux de Diên Biên Phu » (1953-1955), le général d’armée Cot est bien connu des lecteurs de la Revue Défense Nationale. Il livre dans cet opuscule d’une grosse centaine de pages grand format ses « Souvenirs » de commandant de compagnie d’infanterie de secteur, fonction qu’il a tenue durant ses deux séjours (1956-1958 et 1960-1962) en Algérie. Fait notable, le futur général Cot a servi au sein du même régiment, le 153e régiment d’infanterie, le « 15-3 », toujours dans l’Est-Constantinois, région connue pour être assez « mal pavée », du fait de la proximité de la frontière tunisienne. Le PC du régiment était implanté à Souk Ahras. Outre des souvenirs factuels, cet ouvrage donne lieu à l’ouverture par l’auteur de parenthèses de portée générale. C’est pourquoi, cette recension, indépendamment du rendu de ces souvenirs, sera également enrichie de commentaires plus généraux. Lire la suite
Bien que « capital ship » des marines au début de la Seconde Guerre mondiale, les cuirassés ont montré leur vulnérabilité face à l’aviation embarquée dès 1940. Pour autant, les marines mirent du temps à prendre en compte le déclassement de ces navires, quintessence de la construction navale depuis le milieu du XIXe siècle. Lire les premières lignes
Après avoir publié Parachutistes en Indochine, Marie-Danielle Demélas, professeur des universités émérite, poursuit son œuvre avec le premier tome des Parachutistes en Algérie, qui couvre les premières années de la guerre, jusqu’en 1958. Lire la suite
Comment la guerre du Golfe a été traitée par la RDN (T 1318)
- Claude Franc - 5 pagesLa guerre du Golfe dont on célèbre le 30e anniversaire a paradoxalement profondément bouleversé les armées françaises à l’issue avec un retour d’expérience ayant souligné les lacunes et défaillances de notre système militaire de l’époque (cf. le dossier du numéro d’octobre 2021 de la RDN) mais a fait peu d’échos dans la réflexion stratégique de cette période et dans les écrits, notamment dans la RDN. Comme si ce conflit charnière avait été occulté de la pensée militaire. Il apparaît trente ans après que cette guerre – très courte pour la phase de l’engagement terrestre, après une longue phase aérienne – a été centrale dans les évolutions doctrinales des armées, tant dans le bloc occidental que parmi les autres compétiteurs.
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