Du mardi au vendredi, des articles inédits et complémentaires de l’édition mensuelle. Plus proches de l’actualité, ils permettent d’offrir une analyse stratégique réactive. En accès libre pendant un mois.
Semaine du 17-01-2022 au 23-01-2022
L’évacuation chaotique de Kaboul l’été dernier et la chute de la capitale afghane ont scellé la présence américaine entamée près de vingt ans plus tôt suite aux attentats du 11 septembre 2001 perpétrés par Al-Qaïda. Les images dramatiques de l’aéroport et des Afghans cherchant à fuir à tout prix face au retour des Talibans ont rappelé notamment ce qui s’était passé au Vietnam avec la chute de Saïgon. Il en avait été de même en 1949 quand les États-Unis durent lâcher les troupes nationalistes chinoises face à la marée humaine conduite par Mao. Et dès lors, la question se pose de la raison même d’un engagement militaire pour soutenir un régime. Entre la volonté jusqu’au-boutiste de le soutenir quoiqu’il en coûte jusqu’au choix rationnel – mais cynique sur le plan humanitaire – de l’abandonner car le prix à payer est trop élevé.
Date de publication : 21 janvier 2022
Date de publication : 20 janvier 2022
Date de publication : 18 janvier 2022
Semaine du 10-01-2022 au 16-01-2022
Date de publication : 13 janvier 2022
Le troisième sommet Turquie-Afrique qui s’est déroulé à Ankara en décembre dernier traduit la volonté d’Erdogan d’accroître son influence sur le continent. Disposant désormais de 44 ambassades et de nombreuses missions, la Turquie renoue opportunément avec un héritage néo-ottoman et déploie une stratégie hybride mêlant ventes d’armes, échanges commerciaux et clientélisme politique. Cette attitude permet également de fragiliser les positions traditionnelles tenues par les États occidentaux dont la France et renforce l’influence croissante du dirigeant turc dans sa volonté de reconnaissance de la puissance retrouvée de la Turquie.
Date de publication : 12 janvier 2022
Il y a tout juste 70 ans, le 11 janvier 1952, Jean de Lattre de Tassigny s’éteignait prématurément à l’âge de 62 ans d’un cancer de la hanche. Maréchal de France, il appartient à la lignée des très grands chefs militaires que notre pays a connus. Saint-Cyrien, Compagnon de la Libération, ce n’est pas un hasard si pour ses funérailles nationales – le général de Gaulle s’étant recueilli devant sa dépouille au domicile du défunt, à titre personnel – étaient présents Dwight Eisenhower, le Field Marshal Bernard Montgomery et ses anciens compagnons d'armes, preuve de l’admiration pour de Lattre et ses qualités exceptionnelles qu’il démontrât pendant la Première Guerre mondiale, puis lors de la Seconde Guerre mondiale et enfin en Indochine où il sut reprendre la main, hélas sans le résultat escompté en 1954. La mort au champ d’honneur indochinois de son fils unique, le lieutenant Bernard de Lattre l’avait profondément affectée. Celui-ci alors âgé d’à peine 15 ans avait largement contribué avec sa mère Simone (1906-2003), l’épouse du futur Maréchal, à le faire évader de la prison de Riom où le régime de Vichy l’avait incarcéré après son refus de déposer les armes lors de l’invasion de la zone sud en novembre 1942. Le maréchal de Lattre est enterré à Mouilleron-en-Pareds, son village natal, là même où est inhumée une des grandes figures de l’histoire de France, Georges Clemenceau. Jean de Lattre de Tassigny constitue encore aujourd’hui un exemple pour la jeunesse de notre pays, jeunesse à laquelle il donna le meilleur de lui-même notamment lors des heures sombres de l’Occupation.
Date de publication : 11 janvier 2022
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