(1913-2002) Général français. Polytechnicien. Capitaine fait prisionnier en 1940, il s'évade en 1943 et participe aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. En 1946, il est à l'état-major du Haut-Commissaire de la République en Indochine avant de prendre le commandement de l'artillerie dans différents secteurs où il s'illustre. De retour en France, il passe par le SGDN. Breveté de l'École de Guerre, il est affecté tour à tour en Tunisie, en Algérie et dans les Forces françaises en Allemagne. Colonel en 1958, général de brigade en 1962, général de division en 1967, général de corps d'armée en 1970, général d'armée en 1971. Il commande la 1re Armée à partir de 1971 et quitte l'active en 1974.
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L'auteur, ancien commandant de la 1re armée, a toujours apporté une contribution de grand intérêt aux réflexions stratégiques exposées dans notre revue. Ayant particulièrement approfondi les questions concernant la défense de l'Europe, il a choisi de développer ce thème après la publication du Livre blanc sur la Défense. Il en profite pour réaffirmer son opinion sur la nécessité, pour la France, de disposer d'une armée entièrement professionnalisée.
Depuis quelque temps, le dilemme armée de conscription ou armée de professionnels est à nouveau à l'ordre du jour, pour différentes raisons que de nombreux auteurs ne manquent pas de présenter dans notre revue. Toutefois, aucun de ceux-ci ne s'était encore prononcé pour l'armée entièrement professionnalisée, c'est-à-dire en fait la suppression de la conscription. L'auteur expose ses arguments en faveur de cette dernière option ; mais le débat est loin d'être clos. Lire les premières lignes
L'auteur nous fait part de ses réflexions sur les problèmes présents et à venir posés à la France et à l'Europe dans le domaine de la défense. Il fait un certain nombre de recommandations que les gouvernements – et les opinions publiques – se devraient d'étudier avec soin et de suivre. Lire les premières lignes
La Fondation pour les études de défense nationale vient de publier un ouvrage dont l’intérêt dépasse largement le champ d’application de l’histoire militaire : « Valmy ou la défense de la Nation par les armes » n’est pas seulement une fresque très vivante de la naissance des armées de la République, où se pressent les figures, hautes en couleur, d’officiers et de soldats de l’ancien régime, des volontaires de 1791 et, en plus petit nombre, de 1792 ; ce n’est pas non plus uniquement un tableau, si objectif et documenté qu’il soit, des circonstances qui ont entouré la préparation et la conduite d’une bataille décisive ; c’est aussi et peut-être surtout un ouvrage de réflexion sur les deux thèmes suivants : le premier, que les vicissitudes de l’histoire imposent dans les époques troublées aux hommes qui sont à la croisée des chemins le seul fil directeur de leur jugement personnel ; le second, qu’une fois pris le recul par rapport aux événements du moment, un grand pays a le devoir d’assumer la totalité de son passé. Lire la suite
La Fondation pour les Études de Défense nationale a publié au début de l’été 1986 un ouvrage collectif, fruit des travaux d’une quinzaine de personnalités appartenant aux armées, à l’industrie aérospatiale, au monde scientifique etc., ou y ayant appartenu, toutes, sauf une, anciens polytechniciens membres du Groupe X-Défense que préside M. Pierre Guillaumat. Couvrant les divers aspects sous lesquels les problèmes concernant les défenses antimissiles se posent pour l’Europe et la France, politique, militaire, technologique, moral et psychologique aussi, ce petit livre, sans qu’il prétende épuiser le sujet, est probablement l’unique ouvrage existant en France qui permette au lecteur d’avoir une vue approfondie de la question et de ne pas être soumis à la passion dont le débat a souvent été empreint. Lire la suite
L'auteur, ancien commandant de la 1re Armée, apporte une contribution de grand intérêt aux réflexions stratégiques ouvertes dans notre revue depuis quelques mois. Ses propos appellent référence aux déclarations du général Rogers sur la défense de l'Europe, dont nous avons rendu compte avec un article du général Claude Le Borgne (mars 1983) et celui de A.M. Thomas sur l'Air Land Battle et l'engagement américain en Europe (avril 1983). Elles sont aussi une prise de position personnelle dans le débat soulevé par le général Poirier en avril 1983 avec son article « La Greffe » sur une nouvelle conception des moyens de l'armée de terre et de leur emploi. Lire les premières lignes
Dans cet article, l'auteur fait remarquer que la Société nationale industrielle aérospatiale, appelée le plus souvent l'Aérospatiale ou la SNIAS, est plus connue par ses directions civiles que par son activité dans le domaine militaire. Or, celle-ci est fort importante, et dans des domaines très divers comme les missiles balistiques qui justifient le « spatial » de la dénomination de la société, mais aussi pour les engins tactiques anti-chars et antiaériens ainsi que pour les hélicoptères. On ne saurait trop insister, cependant, sur le rôle joué par l'Aérospatiale dans le rayonnement français à l'étranger, l'activité industrielle en France, en particulier dans certaines régions comme Toulouse, et la coopération internationale.
En laissant se développer la critique systématique de l'institution militaire, craignons, dit l'ancien commandant de la 1re Armée française, de donner raison à la prédiction pessimiste d'Ardant du Picq quant à la difficulté pour un peuple démocratique et évolué de trouver des soldats assurant sa défense avant que l'ennemi n'ait imposé son joug ou ne menace de façon évidente le territoire – alors qu'il est trop tard. Lire les premières lignes
Un avertissement de l'ancien commandant de la 1re Armée française devant l'insuffisance des forces occidentales en Région Centre-Europe. Si, malgré les assurances récemment données au Conseil de l'Otan, les Américains réduisaient leur dispositif en Europe comme le Secrétaire d'État à la Défense, M. Schlesinger, l'avait annoncé auparavant, cette insuffisance nous laisserait dans une situation dangereuse. L'auteur a quitté le service actif le 14 juillet 1974. Lire les premières lignes
On a souvent affirmé que le problème d’Indochine était essentiellement d’ordre politique et qu’il n’y avait point de solution militaire possible. Si cette affirmation signifie que la force en elle-même n’a point de sens, et que son emploi n’est qu’un moyen ou même un pis-aller, on énonce un lien commun : « le dessein politique est le but, disait Clausewitz, la guerre est un moyen et un moyen sans but ne se conçoit pas ». Mais s’il s’agit de prétendre à la possibilité à bref délai d’un arrêt des hostilités, obtenu par voie de négociations, ou intervenant à la suite de mesures politiques telles que la reconnaissance et l’appui du gouvernement Bao-Daï, on nourrit des illusions dont ne tireraient profit que les partisans de notre éviction totale ; l’épreuve de force, quelque répulsion qu’on ressente à la poursuivre, n’est pas susceptible d’être interrompue car notre adversaire s’est engagé dans la lutte dès la fin de 1946 sans se ménager de terrain de repli ; de plus son action immobilisant une fraction importante de notre Armée, loin des théâtres occidentaux, contribue indirectement au maintien de la large supériorité des forces terrestres russes en Europe. Il est donc honnête de prévoir que nous aurons à résoudre, dans l’avenir prochain, les problèmes militaires qui se sont posés à nous ces dernières années en Indochine, avec cette différence toutefois, que des responsabilités croissantes seront dévolues aux troupes vietnamiennes. Lire la suite
Nous avons déjà signalé dans une de nos précédentes chroniques l’importance des directives données par le général Chef d’État-major général de l’Armée de terre, le général de Lattre de Tassigny, concernant l’instruction de la classe appelée. « Notre rénovation militaire dans son esprit, ses méthodes, ses disciplines, trouvera un test dans l’instruction de la classe 1946. La réussite de cette instruction revêt donc une importance capitale. D’elle dépendront non seulement la valeur de nos unités, mais aussi l’opinion de la Nation à l’égard de son armée. » Le problème ainsi posé, les directives s’appliquent particulièrement à la première phase de l’instruction, phase de formation à l’issue de laquelle « le jeune soldat doit être moralement, physiquement et techniquement apte à faire campagne ». Lire la suite
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