Professeur émérite de l’École polytechnique, analyste des questions internationales et stratégiques.
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Cet ouvrage comble une lacune importante, celle d’une biographie en langue française d’un des plus importants acteurs de la Seconde Guerre mondiale et de la victoire soviétique. Cette rareté s’explique sans doute par des raisons d’ordre politique. Le camp occidental n’a peut-être pas eu intérêt à rendre sa part à la contribution soviétique à l’effort de guerre, qui fut évidemment décisive (on estime généralement que près de 70 % de la Wehrmacht ont disparu sur le Front de l’Est). Lire la suite
Les relations entre l’Union européenne et ses membres avec la Russie se sont dégradées. Les querelles des pays d’Europe centrale et orientale avec Moscou ont un impact négatif au risque d’accentuer les divisions et d’accroître les risques de dérapage aux conséquences catastrophiques. Lire les premières lignes
Au-delà de sa personnalité controversée, Donald Trump a suscité un débat passionné sur des visions divergentes du rôle des États-Unis. En cela, il oblige à remettre à plat une certaine approche de la politique étrangère en remettant en cause les engagements extérieurs de Washington. La priorité est d’abord de répondre aux inquiétudes de la classe moyenne américaine inquiète pour son avenir. Lire les premières lignes
La SDSR 2015 présentée par le gouvernement Cameron fixe les ambitions stratégiques de Londres pour la décennie à venir avec la réaffirmation de la dissuasion nucléaire, la reprise d’un réel effort budgétaire, le maintien du lien privilégié avec Washington, mais aussi sur l’importance de la relation avec Paris. Lire les premières lignes
Récapitulant les étapes de la stratégie militaire moderne, de 1914 aux conflits d'Irak et d'Afghanistan, l'auteur montre que les succès résultèrent d'une formule vertueuse fondée sur des matériels modernes en phase avec des innovations doctrinales et soutenus par des industries performantes. Aujourd'hui où la pensée militaire européenne est à la remorque du technicisme américain, est-il possible de cantonner la stratégie militaire à sa simple dimension fonctionnelle ? Lire les premières lignes
La politique américaine de rééquilibrage vers l’Asie va s’accentuer lors du second mandat d’Obama mais elle restera conditionnée par des paramètres dont les clés principales se trouvent en Chine. C’est dans la région Asie-Pacifique que la croissance économique, l’innovation et les perspectives d’augmentation du commerce international sont les plus fortes et les États-Unis entendent y défendre au mieux leurs intérêts. Lire les premières lignes
La mondialisation semble avoir pris de cours une partie de l’Europe qui tarde à en percevoir les effets, notamment d’échelle, qui invalident les cadres géopolitiques antérieurs. Pour dépasser les surprises stratégiques et l’abstention qui les suscite, il faut sans doute faire preuve d’une plus grande créativité et se tenir prêt à saisir sa chance dans une mondialisation qui requiert une vraie capacité d’attente et une réelle disponibilité. Lire les premières lignes
Les négociations sur la réduction des armements stratégiques (Start) sont entrées dans une phase d’accélération à l’issue de la rencontre de Jackson Hole (Wyoming) entre le secrétaire d’État James Baker et son homologue soviétique Édouard Chevardnadze les 22 et 23 septembre 1989. Le climat qui a présidé aux entretiens et les conclusions sur lesquelles les deux parties se sont accordées ont fait dire au chef de la diplomatie américaine que les relations soviéto- américaines étaient entrées dans une ère nouvelle : « Après l’affrontement puis le dialogue », les deux superpuissances « en sont à présent à la coopération » (1). Lire la suite
Constatant l’« évaporation » du concept d’état-major national dans la plupart des pays européens, l’auteur présente ce dossier EMA dont il est l’initiateur. Il montre l’intérêt d’un tel état-major chargé de « penser la guerre » et surtout lieu d’exercice du pouvoir militaire de la Nation ; et dont l’Union européenne ferait bien de s’inspirer. Lire les premières lignes
Parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, le Royaume-Uni est l’État qui dispose de la plus petite force de dissuasion, avec moins de 200 têtes et un seul type d’arme pour sa mise en œuvre éventuelle. L’« interdépendance » dans le domaine nucléaire avec les États-Unis voulus par les gouvernements britanniques depuis une cinquantaine d’années a conduit Londres à se trouver dans une position de dissymétrie technologique croissante à l’égard des Américains. Ce choix politico-stratégique a fini par restreindre considérablement les options qui restent encore ouvertes au Royaume-Uni pour rester à l’avenir un joueur dans le club des puissances nucléaires militaires.
L'après-midi du 25 juin 2002 traitait de l'adaptation de la politique de défense et des moyens militaires français, notamment de l'éventualité d'un nouveau Livre blanc , ainsi que l'examen de la structure des forces françaises et de l'effort budgétaire à fournir. Lire la suite
Depuis deux ans, une grande dynamique est engagée pour donner corps à ce qui n'était jusqu'alors qu'un ensemble d'ambitions en matière de défense européenne. Cet ensemble était basé jusqu'alors sur deux organisations : l'Union de l'Europe occidentale, à laquelle l'UE est progressivement en train de se substituer, et l'Otan, qui assume depuis 1949 un rôle essentiel dans la défense de l'Europe et qui continuera à le faire. Des références historiques et institutionnelles ont été soulignées par Dominique David, spécialiste de la doctrine militaire française ; l'engagement français à l'heure de l'Europe de la défense, qui nécessite un objectif politique clair et une adaptation aux crises, a été traité par le contre-amiral Thierry d'Arbonneau ; les difficultés rencontrées par les institutions nationales face à la défense européenne, les finalités de celle-ci, ses modèles, ont connu une lecture critique de la part d'Yves Boyer ; enfin, concernant le bilan des années récentes, les leçons de la complexité des crises et les perspectives de défense européenne, Marc Perrin de Brichambault apporte au sujet son analyse de la situation.
À propos du livre de Thérèse Delpech, La guerre parfaite. Nous rappelons que l'auteur de l'opinion personnelle ci-dessous émise est directeur-adjoint de la Fed-Crest, maître de conférence à l'École polytechnique, professeur à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan.
L'auteur nous incite vivement à redéfinir une politique de défense qui tienne compte de la situation mondiale actuelle.
L’attaque du Koweït par l’Irak le 2 août 1990 a suscité une réprobation universelle. L’invasion et l’annexion d’un État membre des Nations unies ne sauraient en effet être tolérées par la communauté internationale, comme le rappelait le Conseil de sécurité de l’Onu lors du vote à l’unanimité de la résolution 662, le 9 août dernier. Lire la suite
Actuellement directeur adjoint du Centre de recherches et d'études sur les stratégies et les technologies (Crest), spécialiste des questions de défense et des États-Unis, l'auteur aborde la politique de défense américaine et son évolution possible, fonction des bouleversements qui se produisent à l'Est et aussi des mesures économiques que l'Administration Bush doit ou devra prendre.
Les négociations sur la réduction des armements stratégiques (START) sont entrées dans une phase d’accélération à l’issue de la rencontre de Jackson Hole (Wyoming) entre le secrétaire d’État James Baker et son homologue soviétique Edouard Chevardnadze les 22 et 23 septembre 1989. Le climat qui a présidé aux entretiens et les conclusions sur lesquelles les deux parties se sont accordées ont fait dire au chef de la diplomatie américaine que les relations soviéto-américaines étaient entrées dans une ère nouvelle : « Après l’affrontement puis le dialogue », les deux superpuissances « en sont à présent à la coopération » (1). Lire la suite
Chargé de recherches à l'Ifri et professeur à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr où il enseigne le cours « Concepts et doctrines stratégiques », l'auteur est un spécialiste des problèmes de défense et des États-Unis. Il avait écrit dans notre revue en 1982 un article fort intéressant sur les forces stratégiques dans le budget américain de la défense. À l'occasion du 40e anniversaire du Pentagone, il dresse un bilan réaliste des réformes dont cet organisme a fait l'objet.
La manière dont l'administration américaine actuelle a pris en mains le budget militaire n'est pas sans surprendre, voire même choquer. Il existe un problème psychologique américain qui reprend périodiquement. Mais les réalisations matérielles risquent de se heurter ci d'importants problèmes financiers et stratégiques. C'est ce que l'auteur veut montrer en utilisant l'exemple des forces nucléaires stratégiques.
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