Ingénieur militaire général de 1re classe. Chef du « Planning » du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) de Londres pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Jusqu’à la libération de l’Afrique du Nord, le lien entre la France résistante et son Empire s’est situé en Grande-Bretagne, dans les organismes créés par la France Combattante autour de l’homme dont l’inébranlable foi animait le combat, de l’État-major particulier du général de Gaulle, qui devait plus tard, à Alger, laisser la place au Comité de Défense nationale, traitant sur le plan supérieur toutes les questions militaires, aériennes et navales que la guerre posait aux quatre coins de notre Empire. Il ne s’occupait pas directement de la Résistance. L’action du général et du Comité français de la Libération nationale s’exerça, dans ce domaine, par l’intermédiaire du Comité d’action en France. Cet organisme disposa, dès l’origine, d’un instrument d’exécution qui devait prendre peu à peu un développement considérable : le Bureau central de renseignements et d’action de Londres (BCRA). Après la libération de l’Afrique du Nord, une filiale du BCRA fut créée à Alger. Enfin, peu avant le débarquement, cette organisation fut complétée par la création de deux commandements supplémentaires, la délégation zone Nord et la délégation zone Sud du Comité français de libération nationale (général Kœnig et général Cochet), qui devaient, chacun dans leur zone, coordonner l’action des Forces Françaises de l’Intérieur avec celle des Forces expéditionnaires françaises et alliées. Lire la suite
Crise de l’Otan (1) ! Depuis longtemps, tout le monde en parle. Des « flashes » s’inscrivent périodiquement sur les bandes des téléscripteurs : « La France dit non à la Force multilatérale – Non à la Force nucléaire atlantique – Non à la doctrine McNamara de riposte graduée – La France retire ses forces navales de l’Otan ». Lire la suite
L'auteur a été le chef du « planning » du BCRA, le service de renseignements de la France libre à Londres. Si nous publions ce récit, fort vivant et très intéressant par lui-même, ce n'est pas tellement en raison de sa valeur de témoignage mais pour montrer que la logique de la stratégie opérationnelle est largement dominée par la géographie. Le plus curieux est de constater que quelques hommes travaillant sans information précise sont arrivés à la même solution que l'état-major d'Eisenhower, alors que les Allemands, qui avaient certainement effectué de leur côté le même travail, ont probablement été induits en erreur par l'« intox » savamment menée par les alliés, et ont ainsi cru que le débarquement du 6 juin sur les plages normandes pouvait ne pas être l'opération principale. Il est enfin sidérant de constater que cette étude a été, pratiquement jusqu'au 6 juin, tout ce qui avait été mis à la disposition du général de Gaulle au sujet du débarquement en France. Lire la suite
Nous croyons bon de publier aujourd'hui, à la place même où l'a été l'article du général Ailleret sur la « Défense tous azimuts », une intéressante étude qui cherche à définir les limites et les conditions d'application d'une telle politique de défense, afin d'éviter qu'un déséquilibre ne s'instaure entre une force nucléaire puissante et le contexte national, politique et moral, dans lequel elle devrait nécessairement s'insérer. Il ne s'agit, bien entendu, là que d'une opinion personnelle. Lire la suite
Débat imaginaire. Y participent, autour du meneur de jeu, l’Américain, le Français, le Britannique, l’Allemand, l’Européen, l’Homme de l’OTAN, le Philosophe. Lire la suite
Dans cet article peu commun, l'auteur fait dialoguer sur l'Otan, autour d’un meneur de jeu, quelques interlocuteurs imaginaires : le philosophe, l’américain, le Français, l’Européen, l’homme de l’Otan, et l’ingénieur militaire. Lire les premières lignes
Ainsi donc, il faut à l’Eurafrique des institutions politiques et une nouvelle doctrine de guerre (1). Mais il lui faut aussi une nouvelle stratégie et, quand nous l’aurons définie, une nouvelle organisation et une nouvelle tactique de ses Armées. L’Europe, vue de Washington, avons-nous écrit, apparaît comme une simple tête de pont. Quoi de plus naturel, quoi de plus raisonnable pour un stratège du Pentagone ? Cette vision particulière demeurerait sans mauvaise conséquence s’il existait pour lui faire équilibre, au sein de l’Alliance Atlantique, une véritable pensée politique européenne, maîtresse elle aussi de sa stratégie. Lire la suite
L’Union française est aujourd’hui en péril. Elle prétend réunir dans une communauté à la fois politique et économique les peuples de la Métropole et ceux de ses anciennes « colonies », qui n’ont pu encore atteindre ni le même niveau de vie, ni le même degré de civilisation. Pour y parvenir, il faut à la fois beaucoup de cœur et beaucoup de tête, une autorité forte et stable, du temps, des moyens d’investissements économiques importants. Et voilà qui donnera une grande importance aux efforts qui doivent être faits pour réformer profondément nos institutions politiques et leur donner les qualités indispensables : dynamisme, efficacité et prestige. Lire les premières lignes
Pour construire l’Eurafrique, il ne faut pas commencer par la détruire à coups de bombes. Un stratège du Pentagone qui regarde le globe terrestre aperçoit notre continent, ou ce qu’il en reste, comme une tête de pont. Ici la Corée. Ici l’Insulinde. Là, l’Europe. Dans ces espaces contestés, les vicissitudes des combats ne sont en somme que des détails dans une lutte entre l’Amérique et l’Eurasie soviétique que l’Atlantique et le Pacifique séparent. Pour cette lutte, les instruments décisifs sont les bombardiers ou les engins à grand rayon d’action et les bombes thermonucléaires. Tous les efforts se tendent vers la parade et la riposte à un « Pearl Harbour » atomique. Lire la suite
Le présent article traite des télécommunications dans le domaine tactique. Un précédent article était consacré à l’étude des télécommunications dans leur rapport avec la stratégie d’une troisième guerre mondiale. Lire les premières lignes
Le présent article est consacré à l’étude des télécommunications dans leur rapport avec la stratégie d’une troisième guerre mondiale. Un second article suivra qui traitera des télécommunications dans le domaine tactique. Lire les premières lignes
Galilée, ayant inventé sa lunette, s’empressa d’en tirer monnaie en l’offrant comme instrument de guerre à la République de Venise. Il donnait à ses amiraux le moyen de voir à distance les vaisseaux de leurs adversaires avant que d’être vus. Ainsi, les progrès scientifiques ont bien souvent servi la guerre avant de servir la paix et nous ne nous étonnons pas d’apprendre que le premier appareil imaginé par l’homme pour porter plus loin son regard, devint presque aussitôt un instrument guerrier. Instrument bien inoffensif, diront certains, et qui a fait à l’humanité moins de mal que la poudre à canon. Est-ce bien sûr ? et s’est-on jamais avisé de peser avec précision le degré de nocivité des découvertes scientifiques ? Lire la suite
Il se trouvera peut-être un jour des historiens, assez oublieux des atrocités de notre époque, pour narrer les premières campagnes d’Hitler à la manière romantique dont on nous a conté depuis cent cinquante ans les débuts de l’aventure napoléonienne. Ils retrouveront, dans chacune des étapes triomphales qui marquent l’extension du troisième Reich : annexion de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie, campagne de Pologne et de Norvège, foudroyante invasion des Pays-Bas, de la Belgique et de la France, conquête des Balkans et de la Crète, certains caractères dominants de la stratégie révolutionnaire, extrapolée à l’échelle de notre temps : la force débridée, la violence poussée, selon le vœu de Ludendorff, jusqu’au paroxysme de la guerre totale, la victoire gagnée par la vitesse. Beau travail en vérité, mais qui conduisit Hitler à sa perte avec la même fatalité que le grand Empereur à Waterloo. Lire la suite
Jusqu’à la libération de l’Afrique du Nord, le lien entre la France résistante et son Empire s’est situé en Grande-Bretagne, dans les organismes créés par la France Combattante autour de l’homme dont l’inébranlable foi animait le combat, de l’État-major particulier du général de Gaulle, qui devait plus tard, à Alger, laisser la place au Comité de Défense nationale, traitant sur le plan supérieur toutes les questions militaires, aériennes et navales que la guerre posait aux quatre coins de notre Empire. Il ne s’occupait pas directement de la Résistance. L’action du général et du Comité français de la Libération nationale s’exerça, dans ce domaine, par l’intermédiaire du Comité d’action en France. Cet organisme disposa, dès l’origine, d’un instrument d’exécution qui devait prendre peu à peu un développement considérable : le Bureau central de Renseignements et d’Action de Londres (B. C. R. A.). Après la libération de l’Afrique du Nord, une filiale du B. C. R. A. fut créée à Alger. Enfin, peu avant le débarquement, cette organisation fut complétée par la création de deux commandements supplémentaires, la délégation zone Nord et la délégation zone Sud du Comité français de libération nationale (général Kœnig et général Cochet), qui devaient, chacun dans leur zone, coordonner l’action des Forces Françaises de l’Intérieur avec celle des Forces expéditionnaires françaises et alliées. Lire la suite
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