(1898-1980) Général français. Saint-cyrien. Passé dans l’aéronautique en 1921, en 1933, il participe à la « Croisière noire » et intègre, la même année, l’École supérieure de guerre (ESG). À la mobilisation, il commande un groupe de bombardement, avant de, rapidement, commander une escadre. Abattu au-dessus de Cologne, prisonnier, il s’évade. En juin 1943, il est chef d’état-major de l’aviation en Afrique française du Nord (AFN) et Afrique occidentale française (AOF). Il commande le 1er Corps aérien lors de la Libération. Il est Chef d’état-major de l’Armée de l’air (CÉMAA) de février 1946 à mars 1947. Il commande l’École supérieure de guerre aérienne (ESGA) jusqu’en 1949, lorsqu’il demande à être placé en congé du personnel navigant. Il se montre un partisan, parfois sans beaucoup de nuances, d’une doctrine aérienne néo-douhétienne, ce qui lui attire la réprobation des autres chefs d’état-major.
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Dans une phrase célèbre que les tristes événements de 1940 ont si pleinement justifiée, Montesquieu a dit : « Il y a des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l’élèvent, la maintiennent ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes ; et si le hasard d’une bataille, c’est-à-dire une cause particulière, a ruiné cet état, il y avait une cause générale qui faisait que cet état devait périr par une seule bataille. En un mot, l’allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers. » Lire la suite
Peut-on défendre la France contre des bombes atomiques ou thermonucléaires avec les moyens ou les procédés actuels, même améliorés ? Ou devons-nous, au contraire, face à la double révolution de la découverte de la bombe thermonucléaire et de la mise au point des engins téléguidés, réviser complètement notre système de défense aérienne ? Après la supériorité tactique de la défense aérienne, l’évolution technique nous conduit-elle à la supériorité sans conteste de l’attaque ? Dans ce cas quelles en seraient les conséquences sur la défense de notre Pays, qui, comme on le sait, doit se préparer à deux guerres essentiellement différentes : d’une part la défense de l’Europe, de l’autre la police de l’Union Française ? Dès lors comment peut-on envisager la période transitoire qui s’ouvre et qui doit nous amener d’ici quelques années à la situation que l’évolution de la technique moderne aura commandée ? Lire la suite
De temps immémoriaux, dans notre petite Europe ou dans une Afrique semi-désertique, nous avons eu l’habitude de voir la victoire se concrétiser dans l’occupation des territoires ennemis. La théorie s’est emparée de cet empirisme et l’a transformé en postulat. Et l’on va répétant, que l’armée de l’Air ne saurait jamais devenir l’armée de la Décision car elle « n’occupe pas le terrain » et que l’infanterie, parce qu’elle réalise cette occupation, reste et restera l’armée autour de laquelle doit se constituer la Défense nationale. L’on rappelle aussi plus judicieusement ce truisme militaire, que le but de la guerre est la destruction des forces ennemies et non la poursuite d’objectifs géographiques. Lire la suite
La RDN présente à ses lecteurs, sur le grave sujet de la Communauté européenne de Défense, ce diptyque qui témoigne une fois de plus, de son objectivité et de son impartialité. Il est à peine besoin d’ajouter que, selon une formule rituelle, ces articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Lire les premières lignes
La guerre d’Indochine, les camps retranchés encerclés par les Viets, la découverte subite que là-bas nous manquions d’avions, viennent redonner, s’il en était besoin, un regain d’actualité à l’Aviation de transport militaire. Pourtant, sans vouloir parler des « leçons » de la dernière guerre, toutes ces questions s’étaient déjà posées à notre Haut Commandement en Extrême-Orient dès 1950 lors de l’évacuation de Cao Bang et de Langson. Mais pour des raisons que nous ignorons, on ne semble pas alors avoir mesuré toute l’importance de ce problème qui, il est vrai, ne se posait pas, à ce moment-là avec autant d’acuité qu’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, il s’est imposé à nouveau à l’attention du Commandement militaire et il est indispensable et urgent que notre Défense nationale et notre Armée de l’Air déterminent sans délai une politique ferme du transport aérien militaire, politique qui devra être basé non sur un empirisme inquiétant à notre époque moderne où triomphe la technique, mais sur des données rationnelles connues d’ailleurs depuis un certain temps, et précisées chaque jour un peu plus grâce aux études menées par un certain nombre de spécialistes du transport aérien. Lire la suite
Une Aviation stratégique — et en particulier l’Aviation stratégique américaine — est-elle capable de décider rapidement par des bombardements atomiques de l’issue d’une guerre qui se déclencherait demain ? Certains l’affirment. D’autres le contestent. Or, cette question est capitale. Elle conditionne en effet, en partie tout au moins, toute la politique générale mondiale et pour une très grande part la préparation d’une éventuelle troisième guerre mondiale. Et, de la façon, bonne ou mauvaise, dont cette guerre sera préparée, dépendra la victoire ou la défaite. Lire la suite
En 1945, le général Arnold, chef de l’aviation américaine pendant la seconde guerre mondiale et son véritable créateur, a ainsi défini, d’une façon tout à fait schématique, le rôle de l’aviation à la fin du dernier conflit : Lire la suite
Il est curieux de constater combien la guerre de Corée a complètement transformé les idées que l’opinion publique et même certaines sphères officielles se faisaient de la guerre depuis la fin des hostilités en 1945. Lire la suite
NDLR : Cette étude complète celle publiée sous la même signature dans le numéro de février 1949. Celle-ci, conformément aux vues exprimées par le Président de son Comité consultatif, le général Juin, est une libre tribune où s’affrontent doctrines et idées. Nous espérons que cet article attirera éventuellement objections et réfutations. Lire les premières lignes
Il est courant de dire aujourd’hui que même victorieuse la guerre n’est pas rentable. Est-ce bien exact ? Lire la suite
On a cru pendant longtemps qu’une armée aussi nouvelle que l’armée de l’Air aurait des règles d’emploi propres et que les grands principes de la guerre ne s’appliqueraient pas à elle, soit que son caractère essentiellement technique en faisant quelque chose de très particulier, il n’était même pas besoin d’en donner les raisons, soit, plus souvent, parce qu’on ne reconnaissait pas en l’armée de l’Air une armée, mais simplement une arme qui n’aurait qu’à travailler dans le sein et au profit des armées de surface. Lire la suite
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