Général (2S), conseiller en stratégie d'entreprise sur la Chine et le Vietnam, diplômé en chinois, membre de plusieurs cercles de réflexion sur l'Asie, ancien Attaché de défense en Asie (Thaïlande, Vietnam et Chine).
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C’est au Nord et au Sud de la mer de Chine que les tensions se cristallisent avec comme enjeu majeur la territorialisation maritime par la Chine. Les États-Unis qui se désengagent d’Asie centrale en profitent pour reconfigurer leur dispositif de réassurance stratégique d’Extrême-Orient. Lire les premières lignes
À propos du théâtre afghano-pakistanais et de ses approches, du théâtre Sud-Est asiatique autour de la mer de Chine du Sud et du théâtre Nord-Est asiatique (Corée du Nord). Lire les premières lignes
La période écoulée (octobre 2011 – mi-février 2012) fait apparaître au grand jour plusieurs événements phares dont la potentialité de répercussions stratégiques à court et à moyen termes est réelle. Il s’agit du programme accéléré du retrait des troupes d’intervention en Afghanistan, de la détérioration des relations américano-pakistanaises, des balbutiements de réorientation de la direction politique birmane, des questions qui se posent à la suite du décès de Kim Jong Il en Corée du Nord et de la succession par son fils Kim Jong Un, de la position de la Chine à l’égard de l’Iran dans un contexte de montée en crise diplomatique et économique en raison de l’entêtement de Téhéran à poursuivre son programme nucléaire militaire. Mais ces événements ne doivent pas occulter ceux qui se déroulent en arrières scènes telles que la perpétuation de la crise afghane et le début d’un dialogue avec les taliban, le calme apparent et illusoire dans la confrontation Chine – Asie du Sud-Est – États-Unis en mer de Chine du Sud, les relations tendues sino-japonaises, l’instabilité en péninsule coréenne et des négociations à Six enlisées sur le programme nucléaire nord-coréen. Lire la suite
Au cours de la période couverte par cette chronique (mai-octobre 2011), la situation stratégique en Asie s’est caractérisée par le dualisme : crises qui persistent et tensions qui se manifestent vont de pair avec dialogues ou tentatives de dialogues qui s’établissent ou se rétablissent mais qui parfois aussi, échouent. Lire la suite
Plus qu’on ne le croit généralement l’armée chinoise évolue dans ses structures et s’adapte, notamment aux nouvelles technologies et aux nouvelles doctrines. Moins qu’on ne le dit, elle constitue un appareil formidable, défiant les systèmes militaires occidentaux. Elle balise avec efficacité et modernité son territoire et persuade du sérieux militaire chinois. Lire les premières lignes
Le tsunami qui a ravagé le Nord-Est du Japon le 11 mars et les conséquences graves qui en résultent en matière de sécurité nucléaire dans la région de Fukushima ainsi que dans la mer proche, ont subitement occulté tout le reste de l’actualité régionale, ou tant s’en faut. Or, derrière ce temps en apparence suspendu à la résolution du problème préoccupant des fuites radioactives s’échappant de la centrale touchée, la vie politique et stratégique régionale continue. Dans ce contexte, si les manifestations paroxystiques des crises régionales, à l’exception des combats pour l’Afghanistan, se sont tues pour l’heure, c’est la tendance à la recherche de dialogues ou de solutions négociées qui prédomine. Lire la suite
Si des crises se taisent, comme en Thaïlande et en Ouzbékistan, trois crises graves évoluent en Asie : la crise afghane persiste ; la tension retombe temporairement en mer de Chine du Sud ; la confrontation a été violente en mer de Chine de l’Est avant de s’estomper. L’ensemble de ces crises semble cependant vouloir ramener tout un chacun à plus de raison, ce qui conduit à un foisonnement de rencontres et de reprises de dialogues. Mais les confrontations ont été d’une telle intensité en Extrême-Orient que les méfiances se sont exacerbées envers la Chine et la Corée du Nord, ce qui amène États-Unis, Japon, Corée du Sud à resserrer leur alliance et leurs postures défensives. Lire la suite
En Asie les aires d’inquiétude, de tensions, voire de crises demeurent nombreuses : soit que les situations locales apparaissent préoccupantes du fait de ferments de déstabilisation politique, soit que des crises s’apaisent sans pour autant que l’on soit totalement assuré qu’elles ne présentent pas de risques de résurgence, soit que d’autres ne trouvent pas d’issues dans l’immédiat ni de réelles perspectives dans le futur malgré l’application de volontés politiques, soit enfin que de vives tensions soudaines s’exacerbent pour devenir réellement préoccupantes. Lire la suite
Mer de Chine méridionale : une sanctuarisation chinoise (T 14)
- Daniel Schaeffer - 14 pagesDepuis 1947 la Chine a mis en place une stratégie lente mais payante pour établir sa domination en mer de Chine méridionale. Le processus est décortiqué dans cet article en une multitude d’étapes et d’obstacles surmontés par la Chine.
En ce quadrimestre écoulé, la situation stratégique en Asie est globalement stable malgré la poursuite de la lutte établie à des degrés variables contre les divers courants d’intégrisme musulman en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est, et malgré la montée, qui ne peut être que temporaire, des tensions entre la Chine, le Japon et les États-Unis. Lire la suite
Aujourd’hui, c’est la montée en puissance de la Chine qui impressionne, voire qui inquiète. Et les problèmes internes ou les faiblesses structurelles que connaît ce pays ne peuvent occulter la réalité d’une puissance émergente dans tous les domaines : politique, économique, technologique, militaire, culturel, autant de champs dont les acteurs allient les ressources pour répondre, en fonction des objectifs fixés par le pouvoir central, à une stratégie de domination régionale, voire de recherche d’expansion mondiale aujourd’hui. Voici une Chine qui tend à vouloir réaffirmer sa place d’antan, celle de l’Empire du Milieu, y compris au-delà de sa région asiatique, face à des États-Unis qui restent puissants bien qu’en perte de vitesse à certains égards. Mais en face ce sont aussi des États-Unis qui entendent conserver une influence forte en Asie. Toutes les autres nations, malgré leur importance pour certaines, telles que la Russie, n’apparaissent plus être, en fin de compte, que des acteurs périphériques. De ce fait, le discours chinois sur la multipolarité apparaît davantage comme un subterfuge tactique, pour ne pas dire stratégique, destiné à rassurer ce monde périphérique global auquel appartient une Europe en douloureuse gestation unitaire, cette Europe dont la Chine profite de la division pour tirer des avantages de l’un ou l’autre de ses membres (1), notamment sur le plan des transferts de technologie, comme elle profite, sur son flanc sud et dans un autre registre, de l’absence d’unité entre les pays d’Asie du Sud-Est. Lire la suite
Faut-il lever l’embargo sur les armements en direction de la Chine ? Question embarrassante et récurrente à laquelle il est possible de répondre aussi bien par la négative que par l’affirmative. Quel que soit le sens de la réponse, la levée de l’embargo est, en tout état de cause, assujettie à quatre conditions préalables que l’auteur présente comme base d’analyse juridique et stratégique. Lire les premières lignes
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