Titulaire de la chaire Tocqueville en politiques de sécurité au sein des Facultés universitaires Notre-Dame de la paix (FUNDP), Namur (Belgique).
20 résultats (8 articles - 11 Tribunes - 0 e-Recension - 1 article cahier)
L’Occident militaire – essentiellement la France et les États-Unis – connaît des difficultés au Sahel, au point de devoir quitter certains États après des années de présence. La concurrence de la Russie, de la Chine mais également de la Turquie oblige à revoir nos partenariats dans un contexte de contestation anti-occidentale par les opinions publiques africaines. Lire les premières lignes
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont désormais gouvernés par des juntes militaires remettant en cause les relations notamment avec la France. Le repli sur soi de ces trois États ne se traduit pas par des succès sécuritaires. Bien au contraire, la situation s’est dégradée et ce n’est pas l’Alliance des États du Sahel conclue entre les putschistes qui résoudra la crise actuelle. Lire les premières lignes
La Russie, reprenant l’héritage de l’URSS, a entrepris de s’implanter en Afrique via une pénétration des pays les plus instables en s’appuyant sur la dimension militaire. La milice Wagner constitue un des bras armés de Moscou, se payant en nature avec le pillage des ressources naturelles comme l’or. Lire les premières lignes
La question des régions anglophones du Cameroun s’est aggravée avec des tensions aboutissant à des mouvements sécessionnistes. Ceux-ci ont trouvé des relais au Nigeria, accroissant une insécurité qui pourrait être aggravée par l’extension du mouvement terroriste Boko Haram. Lire les premières lignes
La présence russe à Bangui : une nouvelle ère pour le pouvoir centrafricain (T 1287)
- Léon Koungou - 8 pagesLe pouvoir centrafricain s’est tourné vers la Russie, froissant au passage la France, l’ancien protecteur historique. Au palais présidentiel, des conseillers russes ont fait leur apparition, tandis que des combattants recrutés par l’entreprise de sécurité privée Wagner investissent l’appareil sécuritaire. C’est le début d’une nouvelle ère à Bangui.
De l’Ituri au Sahel : la France donne consistance à une culture stratégique européenne hybride (T 1219)
- Léon Koungou - 7 pagesEn multipliant les opérations militaires en Afrique, l’Union européenne (UE), sous l’impulsion française, modèle son approche des questions de défense et de sécurité. La démarche s’accompagne notamment d’un effet d’acculturation tactique en terre africaine.
La puissance du Tchad dans la lutte contre les terrorismes au Sahel : mythe ou réalité ? (T 1184)
- Léon Koungou - 6 pagesIdriss Deby a fait de son pays une immense caserne, et des militaires le principal pilier sur lequel repose son pouvoir. Mais les Forces armées nationales tchadiennes (FANT) ne constituent qu’une force d’appoint dans la mobilisation contre les terrorismes au Sahel.
Gouvernance du secteur de la sécurité au Cameroun : vicissitudes contemporaines d’un legs français (T 1129)
- Léon Koungou - 6 pagesLe Cameroun est confronté à des défis sécuritaires dont Boko Haram qui cherche à s’implanter et sévir au nord du pays. Or l’actuelle gouvernance reste fragile et mal adaptée aux nouvelles menaces, obligeant à une réflexion sur les évolutions nécessaires. La constitution du 18 janvier 1996 évoque le concept de la Nation en armes. Toutefois le dispositif de sécurité présente une prépondérance de l’État, et ses élites. Bien plus quand le débat sur la sécurité a lieu, ce dernier est confidentiel.
Lutte contre Boko Haram : comprendre le regain des violences autour du lac Tchad (T 1097)
- Léon Koungou - 6 pagesLe groupe terroriste Boko Haram ne cesse de poursuivre son oeuvre de déstabilisation et de violence dans la région sahélienne en essayant d’élargir notamment sa zone d’action vers le lac Tchad, au risque de fragiliser les États riverains eux-mêmes déjà confrontés à de grandes difficultés intérieures.
Le Cameroun, majoritairement francophone, possède une minorité anglophone qui connaît aujourd’hui un mal-être, se considérant mal reconnue. Les solutions sont d’ordre politique et passent par un dialogue entre les parties prenantes en considérant que le multilinguisme est non pas un problème mais une opportunité. Lire les premières lignes
De Yaoundé à Lomé : méandres de la mobilisation africaine contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée (T 881)
- Léon Koungou - 6 pagesLe golfe de Guinée connaît une hausse inquiétante de l’insécurité maritime avec des attaques de nature différente tant contre des navires importants que contre des embarcations de pêche. La réponse à ces agressions n’est pas aisée et passe par une coordination difficile entre l’ensemble des acteurs de la région, les États, les entreprises et les partenaires locaux.
Coopération antiterroriste autour du lac Tchad (T 851)
- Léon Koungou - 9 pagesAutour du lac Tchad la coopération en matière de lutte contre les terrorismes est éclatée. Elle s’appuie sur des instruments de veille stratégique institués, des partenariats bilatéraux et internationaux. À l’instar de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), substrat de cette étude, plusieurs mécanismes ploient sous des vulnérabilités que sous-tendent des pesanteurs culturelles, historiques, et politiques. Des mesures de confiance entre États apparaissent nécessaires pour une coopération sincère, et dont efficace.
Panorama analytique des défis de sécurité dans le golfe de Guinée (T 832)
- Léon Koungou - 7 pagesL’insécurité dans le golfe de Guinée est le fruit de facteurs multiples et d’interactions croissantes entre des acteurs aux intérêts assez divergents ; ce qui rend difficile l’élaboration d’une stratégie commune de lutte. D’où des hésitations voire la léthargie des mécanismes institués pour contenir différentes menaces à la paix.
La violence devient une banalité de tous les jours dans le septentrion du Cameroun. Boko Haram, en l'occurrence, se vend bien. Cette déférence s'étale au grand jour dans des conceptions univoques, substantialistes du mouvement djihadiste encaqué dans le vocable de « terrorisme », Le succès populaire de l'expression incite donc à s'y arrêter. En fait, réelles ou instrumentalisées, les violences labellisées « Boko Haram » entraînent une action de l'État. Lire les premières lignes
Union européenne : la Pesc en recherche de consistance en Centrafrique (T 542)
- Léon Koungou - 5 pagesQue ce soit dans le cadre de la PESD ou aujourd’hui de la PSDC, la mise en œuvre de l’instrument opérationnel de la Pesc est laborieuse. L’attelage franco-britannique ploie sous l’influence de l’Otan et les hésitations de l’Allemagne consacrent le blocage d’une action militaire de l’UE. Pourtant, depuis 2003, la politique européenne s’affirme en Afrique subsaharienne. Sous le label Eufor (European Union Force), la France conduit des actions opérationnelles, donnant progressivement consistance et visibilité à la Pesc.
De la sécurisation à la « sécuritisation » du golfe de Guinée (T 480)
- Léon Koungou - 5 pagesMalgré différentes initiatives diplomatiques et politico-militaires sur la sécurité, la paix demeure fragile autour du golfe de Guinée. Les violences, protéiformes, relèvent assez souvent d’une instrumentalisation des menaces. Ainsi, la sécurisation cède-t-elle la place à la « sécuritisation ».
La France s’abstiendrait désormais de conduire des interventions militaires directes en Afrique. Telle est, en partie, la teneur des accords de défense de « nouvelle génération ». Mais cette démarche se heurte à des pesanteurs historico-politiques et à des contraintes morales. Dès lors, les conflits en Centrafrique, au Tchad ou au Mali, contraignent Paris à un rôle de gendarme ou de pilote des stratégies de soutien aux États faibles ou menacés. Lire les premières lignes
Culture stratégique et concept de défense au Cameroun : constellation postcoloniale (T 117)
- Léon Koungou - 4 pagesLa culture stratégique est le terreau de tout concept de défense. L’ouverture de celle-ci sur l’extérieur a un impact significatif sur l’institution militaire. Ce raisonnement permet de saisir le partenariat militaire franco-camerounais.
Au regard de la récurrence des discours élyséens sur le nucléaire, tout laisse penser que la France dans un monde où les menaces changent et les stratégies militaires évoluent, aopté pour l’abaissement du seuil nucléaire et la diversification de l’usage de ses armes y compris contre des acteurs non étatiques. Cette adaptation implique la réévaluation de l’arsenal nucléaire pour faire face aux nouvelles menaces diffuses ; l’objectif étant de rendre l’outil de défense plus opérationnel et le plus efficace possible. Reste que cette démarche rendrait difficile tout renoncement volontaire au nucléaire de certains États du seuil. Et même, fragiliserait l’effort global dans la lutte contre la prolifération.
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