Maître de conférences à HEC, producteur délégué à Radio-France, directeur de séminaire au Collège interarmées de défense et auteur notamment de Les Grandes Questions internationales (Economica, 2001).
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Encore aujourd’hui, le rôle international du général de Gaulle durant la guerre et sa politique étrangère comme Président suscitent des débats souvent passionnés. Ici, avec cette sorte de « De Gaulle vu par les autres », l’auteur entreprend une œuvre particulièrement originale. En effet, quatorze grands acteurs sont convoqués pour l’occasion, qui témoignent à leur façon de leurs relations avec le Général, que celles-ci aient été confiantes (Adenauer, Kennedy, Jean XXIII, Nixon, Houphouët-Boigny), constructives (Ben Gourion, Nasser), mouvementées (Churchill), détestables (Roosevelt), qu’il les ait rencontrés (y compris Staline et Franco) ou non (Hitler, Tito, Mao). Les grandes aires de civilisation sont réunies, avec un sens heureux de la périodisation et un goût certain pour l’étude des ressorts psychologiques. Au passage, on se souviendra que l’on doit déjà à l’auteur, entre autres, deux essais récents d’histoire contemporaine, particulièrement documentés, L’Ami américain. Washington contre de Gaulle, 1949-1969, ainsi que « On m’insulte en répétant que je veux faire la guerre ». Les entretiens oubliés d’Hitler, 1923-1940. Lire la suite
La 4e édition augmentée de Relations internationales contemporaines est ce qu’on appelle d’habitude une somme. œuvre de juriste (Jean-François Guilhaudis est professeur honoraire à l’université Grenoble Alpes) mais clairement pluridisciplinaire, ce fort volume à la table des matières utilement arborescente traite l’ensemble des relations internationales avec une vigilance et une précision peu habituelle. Lire la suite
L’Arctique reste une zone riche d’enjeux stratégiques et économiques. Après une période de surenchère, elle continue à attirer et à provoquer des approches souvent en rivalité mais aussi des coopérations en particulier dans le domaine scientifique. La région restera un espace où les rapports de force seront de mise. Lire les premières lignes
Taïwan constitue un cas géopolitique très particulier au cœur de l’Asie, avec une ambivalence permanente dans sa relation avec Pékin, entre partenariat économique et rivalité politique. Cette complexité est le fruit de l’histoire mais traduit les tensions actuelles dans la région entre crainte et besoin de rapprochement. Lire les premières lignes
L’Arctique, avec le dégel accru en été, constitue un nouveau théâtre des relations internationales avec des pays aux ambitions multiples, et aux intérêts divergents alors que la question environnementale devient essentielle. Lire les premières lignes
Les vingt dernières années ont été marquées par une conflictualité endémique affectant principalement les pays dont les États étaient faibles ou défaillants. Une rétrospective précise révèle comment les revendications identitaires qui passent les frontières se sont superposées aux classiques affrontements interétatiques et laisse la communauté internationale démunie. Lire les premières lignes
L’Arctique devient le théâtre d’une compétition internationale, que le seul réchauffement de la planète ne suffit pas à expliquer. Des différends durables sont apparus sur la délimitation du plateau continental, le statut de nouvelles routes maritimes, les ressources en hydrocarbures et minières, la pêche, les droits des peuples d’origine. Un traité de l’Arctique est exclu à horizon humain, d’autant plus que la région est vitale pour de grands acteurs stratégiques (revendications russes, bouclier antimissiles américain…). De plus, le Groenland sera sans doute bientôt indépendant. Quant à l’Antarctique, solidement protégé par un traité vieux de 50 ans, il suscite un intérêt renouvelé, pour des raisons qui ne sont pas toutes désintéressées.
Les effets du réchauffement de la planète sont particulièrement visibles dans le Grand Nord, l’Année polaire internationale (2007-2008) tombant à point à cet égard. Si toutes les conséquences heureuses et malheureuses sont loin d’en être encore perçues, ce nouvel état de fait réveille les revendications ou convoitises (plateau continental, zones économiques exclusives, ressources naturelles et halieutiques…). À terme, il redistribuera aussi les enjeux de puissance, les sphères d’influence, les routes maritimes. Canada, États-Unis, Danemark, Norvège, Russie sont au centre de l’équation géopolitique. Dès lors, comment anticiper ces possibles facteurs d’insécurité ? Lire les premières lignes
Le monde arctique est désormais tributaire du réchauffement de la planète : modifications de la banquise, des ressources halieutiques, des voies maritimes russe et canadienne. De vastes gisements pétroliers et gaziers (mer de Barents), l’exportation terrestre et maritime des matières premières, le développement des méthaniers, les risques de pollution nucléaire (péninsule de Kola russe), les enjeux de souveraineté et les zones d’influence, de même que l’importance de la région pour la Missile Defense américaine, sont autant de dossiers-clés pour cet ensemble géostratégique évolutif. Lire les premières lignes
Historien et politologue togolais, connu pour ses analyses dérangeantes, Atsutsé Agbobli livre le premier tome d’une trilogie intitulée Le monde et le destin des Africains. Logiquement, comme il s’agit d’une fresque historique et politique, l’auteur consacre son premier volume à la notion de puissance (tome II : La crise de la conscience africaine ; tome III : La démocratie contre l’Afrique). Ancien ministre, mais aussi homme de terrain, doté d’une vaste culture qui lui permet de plonger dans le « temps long » et de recomposer le puzzle international, Atsutsé Agbobli a le grand mérite de proposer une thèse originale et féconde, car ouverte sur l’avenir. Lire la suite
Déjà, à la fin de la guerre froide, les dénonciations des atteintes aux droits de l'homme étaient fréquemment contradictoires, hypocrites, sélectives, et fort médiatisées. Les bouleversements internationaux de 1989-1991 ont fait apparaître ces contradictions sous une lumière crue, d'autant plus que massacres, génocide, exactions en tous genres se sont inscrits dans une nouvelle conflictualité. ONG, mais aussi et surtout États et organisations internationales, portent une lourde responsabilité dans le discrédit grandissant à l'égard de la défense des droits de l'homme.
L'auteur, journaliste, très mesuré dans l'exposé des évènements mondiaux, nous présente une synthèse fort juste des conflits auxquels nous sommes, et seront confrontés, dans les décennies récente, actuelle et futures.
Dans la conclusion de son dernier article, « La manœuvre médiatique dans les interventions outre-mer » (décembre 1989), l'auteur, journaliste et ancien auditeur de l'IHEDN, avait évoqué cette manœuvre médiatique face à de nouveaux perturbateurs et de nouvelles vulnérabilités. Il concrétise cette opinion dans un article remarquable, en étudiant les formes de menaces venant du Sud qui se présenteront à nous, sans nul doute, dans les prochaines décennies.
L'expérience des crises, ces dernières années, a montré le rôle considérable que les réactions de l'opinion publique – et donc son maniement – peuvent avoir sur leur conduite et leurs développements. C'est le thème de cet article en s'appuyant sur l'interprétation que l'Administration américaine a donnée de ces crises et en les reprenant à son compte.
L'auteur appelle souvent notre attention sur des événements, des situations ou des discours qui pourraient orienter notre réflexion et notre attitude, et nous conduire ainsi à des erreurs graves. Ici, il nous met justement en garde contre le danger que nous encourrions à ne pas nous méfier de la soi-disant nouvelle politique de l'URSS sous la direction d'un chef particulièrement habile.
L'auteur nous présente ici ses réflexions sur une question particulièrement délicate : quelle doit être l'attitude des médias face aux actes de terrorisme ? Mais au-delà de quelques règles, il apparaît surtout que le métier de journaliste demande beaucoup de « conscience », de « pureté d'âme », dirons-nous.
Après un article publié dans notre livraison de mars 1986 sur l'attitude des Soviétiques à l'égard des grands thèmes stratégiques actuels, l'auteur, cette fois-ci, démonte les rouages de la désinformation, utilisée par l'URSS comme arme complémentaire et combien efficace : il montre en effet que, par essence, les démocraties sont bien démunies dans leur lutte contre cette forme de guerre.
Journaliste spécialiste des questions de politique étrangère et de défense et actuel auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), l'auteur nous décrit l'attitude des Soviétiques, observée lors de conversations, face aux dernières positions prises par l'Ouest, en particulier celle des Américains avec l'Initiative de défense stratégique (IDS), et nous incite à la méfiance tout comme, d'ailleurs, le faisait M. Paul Giniewski dans son article paru en janvier.
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