(1932-2018) Inspecteur des Finances, ancien directeur de la division des Affaires économiques au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) de 1973 à 1976, membre du conseil scientifique de la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN).
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À l'occasion du 50e anniversaire de l'Otan, l'auteur, spécialiste des relations internationales, des questions de défense et économiste éminent, nous fait part de ses réflexions sur les liens entre l'Europe et les États-Unis. Cet article reprend l'essentiel d'une communication présentée au colloque organisé les 1er et 2 avril 1999 à Paris par la Fondation Singer-Polignac.
À l'occasion d'une conférence prononcée à l'École supérieure de guerre en février 1992, l'auteur, inspecteur général des Finances et ancien directeur des affaires économiques au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), a exposé ses vues sur le concept de guerre économique. En voici un texte abrégé.
Il existe de nombreux manuels d’économie politique, d’histoire, de philosophie, de mathématiques, de physique, etc. Mais il n’existe pas de manuel de « défense ». Ou plutôt si, il en existe un, un seul : celui du professeur Raoul Girardet. Lire la suite
Comme il arrive assez souvent, c’est auprès de chercheurs étrangers, notamment américains, que l’on trouve les meilleures informations sur la France. Tel est le cas avec Edward A. Kolodziej, professeur de sciences politiques à l’université de l’Illinois, qui nous livre une véritable somme sur la fabrication (making) et la commercialisation (marketing) des armements par notre pays. Il faut espérer que son œuvre, éditée aux États-Unis à la fin de 1987, sera bientôt traduite en français. Lire la suite
Anne de Tinguy nous avait déjà livré, il y a deux ans, une fort intéressante histoire de la détente. Aujourd’hui, elle élargit l’horizon de sa recherche à l’ensemble des relations soviéto-américaines depuis 1971. Synthétiser dans le format ne varietur de la collection « Que sais-je ? » un vaste sujet constitue toujours un exercice difficile. Cette fois-ci, il s’agit d’un véritable exploit, tant par la clarté que par la force de l’exposé. Lire la suite
Il s’est passé beaucoup de choses dans les rapports Est-Ouest au cours des six dernières années. C’est à la description, à l’analyse et à la compréhension de ces événements que se sont livrés 10 experts du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) dans ce livre au curieux titre. Lire la suite
Cet article a été élaboré par un groupe de travail comprenant MM. Jacques de Dumast et Claude Lachaux, présidents, Christian Lamoureux, rapporteur, ainsi que Christian Bexon et Georges Kobaladze.
On connaît l’éclatant succès du « Que sais-je ? » que Charles Zorgbibe, Professeur émérite de droit public, spécialiste des relations internationales, a consacré à l’évolution du monde depuis 1945. Cette réussite est due au fait que l’auteur a su mêler, avec un rare bonheur, la présentation objective des faits à l’exposé convaincant de ses propres convictions. Ainsi, ce que l’objectivité risquait d’apporter en sécheresse s’est trouvé compensé par l’ardeur des préférences de cet observateur exceptionnel de la scène internationale. Lire la suite
L'auteur a participé, en mai dernier à Budapest, au congrès annuel des économistes de langue française dont le thème était : « Les relations économiques et financières Est-Ouest dans la récession mondiale actuelle : interdépendances et complémentarités ». Dans cet article qui reprend les grandes lignes de la communication qu'il a présentée à ce congrès, il étudie les différentes conditions d'une amélioration du commerce Est-Ouest en précisant bien que certaines seront difficiles à réaliser, particulièrement dans le domaine politique. Mais il conclut que l'enjeu mérite qu'on s'y attache.
Le dernier Daninos est un excellent cru. L’un des meilleurs depuis les inoubliables Carnets du major Thomson. Tous les sujets de prédilection du major sont à nouveau traités, mais, cette fois-ci, avec le recul du temps. La France et les Français sont vus par un historien de l’an 2100. Le XXIe siècle étant devenu plus sage que le 20e finissant (la rotation y est désormais érigée en système de gouvernement), les « mécontemporains » chers à Elgozy paraissent bien étranges et paradoxaux au descendant du major. Lire la suite
À partir de l'ouvrage de Georges Sokoloff, L’économie de la détente : l'URSS et le capital occidental, publiés aux Presses de la Fondation nationale des sciences politiques. Lire les premières lignes
Depuis Le Monde rompu, paru en 1976, l’on savait que Pierre Mayer est l’un des meilleurs observateurs de la scène internationale. Avec son second livre, La Métamorphose, cette réputation se trouve confirmée. Ce nouvel ouvrage résulte d’une étude sur le multilatéralisme et le bilatéralisme qui fut commandée à l’auteur par l’Institut français des relations internationales (Ifri). Lire la suite
Les informations sérieuses sur le commerce des armes sont rares et partielles. Aussi doit-on se réjouir de la publication récente par Pergamon d’un ouvrage clair et complet sur ce sujet. En moins de 200 pages faciles à consulter – grâce notamment à un index par pays et par sujet – sont fournis l’essentiel des faits et des idées. Lire la suite
Dans cet article, l'auteur s'élève à juste titre contre l'abus du langage militaire transposé dans l'économie. A-t-il pourtant réglé tous les problèmes de la défense économique, terme qui ne recouvre pas exactement celui de guerre économique ? Un pays, quel qu'il soit, vit dans un certain état de dépendance, ou d'interdépendance, vis-à-vis d'autres Nations du monde. Son gouvernement n'en cherchera pas moins à garder le maximum d'autonomie de décision, ce qui constitue en fait sa véritable indépendance et sa souveraineté. Ceci touche en particulier au domaine économique, et là l'auteur ne nous donne pas de réponse. Il a, par contre, tout à fait raison de ne pas vouloir faire de tout affrontement une cause de « guerre », même économique, et la coopération doit le plus souvent prévaloir. Lire les premières lignes
Dans cet article, l'auteur montre d'abord que personne n'a répondu à la question du Premier ministre sur la part maximum des ressources nationales qu'un pays peut consacrer à sa défense. Dans les documents présentés récemment par l'UDF et le RPR il est frappant de constater que les deux partis ne fixent le prélèvement de la richesse nationale que par comparaison avec ce qui se fait dans les pays voisins et alliés. Experts civils et experts militaires sont rarement réunis dans des équipes communes, constate l'auteur, et les documents récents publiés par le VIIIe plan (cf. « Économistes et militaires », Georges Outrey, RDN, juin 1980) sont là pour le prouver. Il en vient à douter de la validité de la notion française de défense, issue de l'ordonnance de janvier 1959, pour constater son échec dans les domaines non militaires. La raison, pense-t-il, en est une conception qui juxtapose des éléments sans les intégrer. Il propose alors une institution nouvelle chargée de cette intégration. On peut penser aussi que les institutions actuelles sont peut-être suffisantes, si elles sont animées par une ferme volonté. Machiavel a oublié de dire que la multiplication des organisations est aussi un mal. Le débat reste ouvert. Lire les premières lignes
Les ventes d'armes françaises défraient périodiquement la chronique mais les articles sur ce sujet révèlent parfois une certaine méconnaissance de la réglementation et des procédures de décision en cette matière. Voici donc l'essentiel de ce qu'il faut savoir. L'auteur a dirigé de 1973 à 1976 la division des affaires économiques au Secrétariat général de la défense nationale. À ce titre, il avait à connaître des exportations des matériels de guerre. L'auteur tient à exprimer ses plus vifs remerciements à M. Paul Granet. Secrétaire général adjoint de la défense nationale et à M. l'ingénieur général Hervé Bongrain, Président du Comité d'action scientifique de défense pour les conseils qu'ils ont bien voulu lui prodiguer lors de la préparation et de la rédaction de cet article.
Le texte ci-dessous est la reproduction de la communication présentée par l'auteur à l’Académie des sciences morales et politiques le 31 janvier 1977. Il s’élève ici contre l’extension abusive du concept de défense à tous les domaines de la politique et de l’économie. Plutôt que de consentir à un tel envahissement, c’est à la cohérence des objectifs et des moyens de ces divers domaines qu’il faut veiller. Ceci le conduit notamment à réfléchir à quelques questions déjà formulées il y a quelques mois par le Premier ministre concernant les interactions de l’économie et de la défense (cf. notre chronique défense en France : « Les rapports de l’économie et de la défense évoqués par M. Raymond Barre à l’IHEDN », novembre 1976) et il propose à cet effet une mesure concrète que nous laisserons au lecteur le soin de découvrir. Lire les premières lignes
Liées de façon étroite et complexe, économie et défense sont deux composantes essentielles de toute politique visant à assurer à la nation un degré suffisant d'indépendance. L'auteur, inspecteur des finances, dégage les multiples aspects économiques de la défense, souligne leur importance et le caractère permanent de leurs interactions. Directeur de la Division des affaires économiques au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), il s'est inspiré de la conférence qu’il a prononcée le 29 janvier 1976 devant les étudiants du Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de Défense à l'Université de Paris II. Lire les premières lignes
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