(1876-1975) Général français. Directeur du Comité de direction de la RDN de 1945 à 1953.
Préfacé par M. le Ministre Hauphouet-Boigny ce recueil de petites anecdotes notées au cours d’une longue carrière dans les troupes coloniales met en relief le dévouement sans bornes, absolu, que l’on peut attendre des Tirailleurs d’Afrique noire pour qui sait leur prouver un peu d’affection. ♦ Lire les premières lignes
René Claude présente en des récits bien observés, souvent émouvants, la vie des pilotes, des navigateurs et des radios qui assurent chaque nuit le transport du courrier entre Paris et les grandes villes de France. Métier dur, demandant des connaissances approfondies du pilotage et de l’atterrissage de nuit par tous les temps. Lire la suite
Le caractère total des conflits modernes impose aujourd’hui à un État de veiller à sa sûreté dans tous les domaines, aussi bien militaire qu’économique, industriel, scientifique, voire politique. Et cette nécessité donne à certains sujets le caractère de « secret de la Défense nationale ». Lire la suite
Présenté comme un drame parmi les plus poignants, si on songe aux conditions qui opposent les Nations dans leurs « derniers arguments », ce Dialogue des soldats morts, ennemis de leurs vivants, réconciliés par la Parque, est une grande leçon. Servira-t-elle ? J’en doute car finalement « le héros » est emporté par la haine. Toutefois, à côté de l’exposition d’horreurs et la dominant – bien que la Parque ait proscrit le mot amour – la flamme de la camaraderie militaire brille d’un pur éclat. Sera-t-elle la première lueur d’espoir dans l’esprit du nombre ? Dieu seul le sait. Lire la suite
Dans une première partie l’auteur étudie l’évolution de la tactique dans les guerres qui se sont déroulées depuis 1914 ; il attire l’attention sur les variations des puissances relatives : « feu-mouvement » – le feu arrêtant le mouvement, le mouvement dépendant de l’appui du feu. La prépondérance de l’un ou de l’autre facteur procurée par des progrès techniques caractérise les différentes phases des derniers conflits, d’autant qu’il faut ajouter aux feux terrestres ceux fournis par l’aviation. Lire la suite
MM. Giles Romilly et Michael Alexander, en narrant les vicissitudes de leur captivité en Allemagne pendant la dernière guerre, nous font assister en fait aux traitements réservés aux prisonniers « de marque » par le IIIe Reich. Certes les prominenti n’ont pas toujours joui du confort et des soins auxquels ils étaient habitués en période de paix. La surveillance stricte de leurs geôliers était odieuse mais bien qu’Ernst Kaltenbrunnel les ait eus un moment sous sa férule ; ils n’ont jamais craint le pire, « la chambre à gaz et le four crématoire ». Le récit, fait avec beaucoup d’humour, est fort intéressant et les Allemands avaient certainement médité la morale de la fable de La Fontaine : « Suivant que vous serez puissant ou misérable… » ♦ Lire les premières lignes
L’amiral Peltier a passé plusieurs années en URSS au titre d’attaché naval près de l’Ambassade de France à Moscou. Lire la suite
Préfacé par M. E.-G. Perrier, ancien secrétaire général de la Défense passive de Paris, M. le Commandant Gibrin, un ancien de la Défense passive, présente un petit ouvrage abondamment illustré destiné à renseigner la population sur les dangers de la bombe atomique et sur les procédés, à la portée de tous, de se sauver du péril nouveau qu’elle représente. En fait, la bombe atomique est une bombe plus puissante que celles utilisées pendant la dernière guerre. Son point d’éclatement optimum à 500 ou 600 mètres de hauteur produit des effets de compression verticaux nécessitant une armature des abris appropriée. Ses effets thermiques et radioactifs impliquent une couche de protection plus épaisse que pour la bombe explosive. Lire la suite
Le capitaine Mangin était le frère cadet du Grand Mangin, cela suffit à situer l’homme, la race, le caractère, la ténacité, la bravoure. Certes Georges, dont j’ai été le disciple au Tchad, n’a pas eu le temps d’acquérir la maturité d’esprit qui a qualifié son frère, mais il avait l’étoffe d’un chef. Il savait, fort bien étudier et préparer une action, une reconnaissance à longue portée et aussi, dans les cas graves, trouver une réaction immédiate. Lire la suite
Le lieutenant-colonel Victor Petit, grand admirateur des écrits d’Ardant du Picq, a cherché à connaître l’homme et rien ne pouvait mieux le situer que la correspondance que jeune marié il adresse à sa femme pendant un séjour qu’il fait en Syrie avec son unité. Bon chrétien et rude Limousin, l’inactif séjour dans un camp le rebute, la duperie diplomatique le révolte, la misère des populations l’attriste. Il se réfugie dans une étude du peuple d’Israël dont les succès militaires l’incitent à en rechercher les causes et on peut y voir le commencement de l’évolution de la pensée d’Ardant du Picq. Lire la suite
M. Charles Rolin, dans son petit mais très intéressant livre La Bataille qui sauva Nancy, présente la bataille du Grand Couronné gagnée par les troupes du général de Castelnau. Lire la suite
En préface de son livre, M. le général Gamelin donne en raccourci un véritable cours de stratégie, puis il narre l’histoire vécue auprès du grand chef qu’était ce maréchal Joffre du début des hostilités de 1914 jusqu’à la victoire de la Marne. La possibilité de connaître, après la guerre, les ordres de l’ennemi ont permis à l’auteur de donner à son ouvrage un puissant intérêt. Lire la suite
M. Barrat présente sous le titre Justice pour le Maroc un carnet de route avec incidents variés. Fort intéressant en ce qui concerne les entretiens avec Français et Marocains de tous rangs. On peut seulement regretter que M. Barrat voie tout avec une optique particulière. Pour lui, les membres de l’Istiqual sont des « petits saints » injustement brimés par les méchants Français. Toute version d’un membre de l’Istiqual est vérité absolue. Aucune discussion n’est permise ; par contre, les dires du Français, de quelque milieu et rang qu’il ressorte, sont sujets à caution et déformés à souhait. Lire la suite
Il y eut trois lévriers de la mer : Fantasque, Malin, Terrible. Bâtiments très rapides, puissamment armés, donc destinés à des offensives brusques et à des croisières osées. M. l’Amiral Sala, ancien commandant d’un de ces « Lévriers », préface élégamment le livre du Quartier-maître de Réserve Paul Carré. Cet auteur nous fait vivre avec les matelots et les maîtres. Nous y sentons leurs fatigues dans les longues randonnées, leurs réactions quand l’ennemi échappe, leur dévouement à leurs chefs, la « cote » qu’obtiennent les Pachas quand les opérations sont réussies, leur ardeur aux combats de Prémuda (29 février 1944) et de Katakolo, et les derniers raids dans le golfe de Quarnero, enfin l’enthousiasme du débarquement en France puis du retour à Toulon délivré. Lire la suite
Dans un opuscule remarquable, M. Gaston Bouthoul cherche à déterminer les causes qui ont provoqué les guerres depuis la plus haute antiquité. Son historique est fort intéressant et les différentes doctrines théologiques, morales, juridiques, sociologiques soigneusement analysées. L’auteur admet comme des causes possibles les questions économiques, mais place les aspects démographiques en tête ; les caractéristiques ethnologiques et psychologiques sont ensuite exposées, les plans de paix à leur valeur, et l’auteur, ne pouvant conclure devant toutes les causes si diverses, demande qu’une Commission (encore une) soit instituée pour rechercher les causes profondes de ce mal sporadique, mais qui n’a pas encore été guéri, qu’est la guerre. Lire les premières lignes
L’œuvre de M. Ch.-André Julien, professeur à la Sorbonne, est une véritable somme de tout ce que l’on peut désirer savoir sur la genèse des nationalismes nord-africain, tunisien, algérien, marocain. Elle repose sur une connaissance profonde des problèmes historiques, géographiques et économiques tels qu’a pu les étudier, de 1936 à 1939, l’auteur, quand il était secrétaire général du Haut-Comité méditerranéen et de l’Afrique du Nord à la Présidence du Conseil. Lire la suite
M. le Gouverneur Roland Pré présente dans son livre : L’avenir de la Guinée française, une synthèse bien étudiée de cette partie de l’Afrique occidentale française (AOF). Il insiste à juste titre sur le développement agricole du pays, en particulier sur les cultures vivrières qui conditionnent la vie indigène et permettent d’espérer un développement important d’une population souvent sous-alimentée. L’Administration, malgré ses efforts, ne parvient pas encore à faire rendre aux Sociétés de Prévoyance tout ce qu’on en peut attendre ; elle se heurte à la routine indigène souvent épaulée par les attaques dirigées contre ces organismes par des gens mal informés ou des idéalistes dénués de sens pratique et ignorants de la vie dans la brousse. Lire la suite
A. Rossi nous présente le seul numéro des « Cahiers du Bolchevisme » paru pendant la « drôle de guerre ». Ce fascicule, dont la Bibliothèque nationale de Paris ne possède qu’une reproduction photostatique, n’est mentionné nulle part dans la presse communiste d’après 1941. Celle-ci a des raisons, que l’auteur analyse et commente. Elles s’inspirent d’une politique soviétique réaliste qui poursuit imperturbablement, parmi ses reniements, ses volte-face et son mépris des accords, les buts assignés par Lénine : subversion mondiale et absorption idéologique des Nations préalablement désagrégées, politiquement et socialement, par une propagande doctrinale souple et libre de scrupules. Lire la suite
L’auteur, chef d’une mission de naturalistes allemands, donne un récit fort imagé et intéressant de son itinéraire qui, de Calcutta, le conduit près de Lhassa, but de son voyage. Indépendamment des descriptions des plaines de l’Inde, de la jungle, puis des forêts et, enfin, des hauts plateaux qui couronnent les chaînes himalayennes, M. Schaefer, naturaliste chargé principalement des études géologiques, donne un récit minutieux de ses chasses. Celles-ci l’entraînent dans des ascensions vertigineuses, des escalades de rochers et d’éboulis dignes d’alpinistes confirmés. Ses chasses aux mouflons, aux gorals, aux kiangs, et au rarissime schapi sont du plus haut intérêt. Les difficultés que rencontre la caravane pour franchir les différents cols par une température glaciale prouvent l’endurance des explorateurs. Lire la suite
Après un résumé court mais bien documenté des diverses activités françaises pour s’implanter en Afrique depuis le XIVe siècle, M. René Maran en vient à l’histoire contemporaine et aux explorations réalisées généralement par des officiers de Marine français au cours de longues stations des navires français chargés d’empêcher la traite des esclaves. C’est là le commencement de la longue suite de randonnées de Savorgnan de Brazza. Italien d’origine, amoureux de la mer et explorateur né, entré au Borda [École navale] comme élève étranger, sa vocation se dessine au cours d’une station dans les mers du sud. Lire la suite
C’est un guide pour le touriste éclairé que la librairie Charles Poisson présente sous le titre : À la découverte de l’Afrique du Nord. Une première partie donne des renseignements généraux sur les différents aspects, l’histoire, la religion et la culture ainsi que l’effort français pour développer le pays à tous points de vue par les méthodes trouvées ou poursuivies par de « grands Africains ». La deuxième partie, rédigée par des spécialistes des trois grands pays de notre Afrique du Nord, se rapporte à l’Algérie, à la Tunisie, au Maroc. Ce guide permettra au public éclairé d’entreprendre un voyage en ayant déjà un aperçu très complet des différentes questions ; il mettra à même chaque touriste, de rechercher dans tous les domaines les détails qui l’intéressent particulièrement, mais que, seul, un voyage peut fournir. ♦ Lire les premières lignes
Sous ce titre, M. Louis Garros a établi, presque jour par jour, l’itinéraire de Napoléon Bonaparte depuis sa jeunesse jusqu’à sa mort. C’est là une œuvre de valeur, un document indispensable pour les historiens qui étudient la vie prodigieuse de celui qui devint l’empereur Napoléon Ier. La lecture de ce calendrier permet de suivre pas à pas l’ascension du petit officier, du général prestigieux, de l’Empereur ; on reste confondu de la variété de l’œuvre accomplie, de la hauteur de vue, de l’infatigable activité de l’homme qui fut un des plus grands génies des temps modernes. Ce document intéressera aussi bien les hommes d’action et les politiques que les historiens. ♦ Lire les premières lignes
Ce livre résout définitivement, d’après l’auteur, le problème, si souvent et si âprement discuté, de l’évasion du Dauphin. M. André Demoreuil admet comme une certitude le rapport de M. de Vaisons. Dès lors, il recherche les circonstances qui ont permis cette évasion. Au plus fort de la Terreur, Barras, menacé par Robespierre, a besoin de beaucoup d’argent pour appuyer la vaillance de la Plaine et abattre le tyran. M. de Petitval, banquier, très attaché à la famille royale, offre la somme nécessaire mais exige l’évasion du Dauphin, et c’est le 9 thermidor. Lire la suite
M. Pierre de Fondettes soutient une thèse bien particulière. Pour lui, le mouvement qui se produit en Indochine est une manifestation de xénophobie qui est générale en Asie. Les Asiatiques, sous-alimentés admettent facilement le communisme qui leur fait espérer une politique plus nutritive, alors que la liberté politique qu’ils n’ont jamais connue les laisse indifférents. Le mouvement communiste en Chine serait dû à une réaction contre les Européens. Dans l’Inde, les Anglais ont sagement agi en s’écartant et les Hollandais ont dû le faire en Malaisie ; les Anglais devront évacuer la Birmanie et les Français l’Indochine. Telle est la thèse soutenue qui, bien qu’appuyée par des arguments de valeur, est loin d’être convaincante. Livre suggestif, mais à notre avis assez spécieux. ♦ Lire les premières lignes
M. Lionel Laming présente dans ce petit ouvrage une série d’anticipations intéressantes en tant qu’hypothèses pour un avenir dont on ne saurait envisager l’époque de réalisation. S’appuyant sur des données récentes, l’auteur indique les impossibilités actuelles mais son imagination puissante prévoit déjà des voyages dans des planètes fort éloignées. Jules Verne fut un précurseur : il est possible que M. Lionel Laming en soit un autre ; en tout cas, son livre est fort suggestif. ♦ Lire les premières lignes
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