Docteur en défense et relations internationales (université de Nantes)
14 résultats (14 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
Après les deux précédents sommets de Malabo (1999) en Guinée équatoriale et de N’Djamena (2000) au Tchad, s’est tenu à Yaoundé au Cameroun, du 7 au 9 décembre 2001, le 3e sommet des chefs d’États de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac). Ils étaient cinq chefs d’États (Tchad, Guinée équatoriale, Congo, Centrafrique et Cameroun) et un représentant (Gabon) à prendre effectivement part au Sommet de Yaoundé. Lire la suite
Le Burundi, petit pays d’Afrique centrale de 27 000 kilomètres carrés et peuplé de plus de 6 millions d’habitants, a connu depuis son indépendance en 1962 une gestion politique essentiellement basée sur l’ethnie. L’échiquier politique burundais, excessivement bipolarisé, a toujours été dominé par les Tutsis (15 % de la population) sur les Hutus (85 %). Le major Pierre Buyoya, qui prend le pouvoir en septembre 1987, tente alors de faire évoluer cette situation politique en nommant un Premier ministre hutu. Il fait également adopter par référendum une nouvelle charte de l’unité nationale, puis, en 1992, une nouvelle Constitution ; il instaure le multipartisme et interdit les partis ethniques, régionaux et religieux ; il forme également un gouvernement à majorité hutue. En 1993, des élections démocratiques portent Melchior Ndadaye et une majorité hutue au pouvoir ; mais, l’assassinat de ce dernier en octobre de la même année, les massacres ethniques qui s’ensuivent et le contexte chaotique de la sous-région des grands lacs, ont plongé le Burundi dans une longue phase d’instabilité, qui finit en 1996 par le retour en force de l’ancien président Pierre Buyoya. Lire la suite
Ouvrage au titre très ambitieux et couvrant une période très large (des premiers hommes à l’an 2000), l’auteur, qui a été professeur d’histoire de l’Afrique à l’université du Rwanda de 1972 à 1983, y retrace l’histoire du continent à travers quatre grandes parties : l’Afrique ancienne, l’Afrique moderne, l’Afrique coloniale et l’Afrique indépendante. Chaque partie s’ouvre sur une carte générale et synthétique, suivie de nombreuses cartes thématiques qui permettent d’étudier régionalement les phénomènes mis en exergue. Les différentes cartes thématiques sont commentées en vis-à-vis dans un style clair et concis. Lire la suite
Les guerres multinationales africaines qui déchirent le continent depuis que les États ont accédé à l’indépendance, et plus particulièrement la région des grands lacs au lendemain du génocide rwandais de 1994, ont fait l’objet de multiples tentatives de médiations qui se sont soldées, dans la plupart des cas, par un échec. Lire la suite
Depuis qu’a éclaté la crise de la dette au début des années 80, de nombreux pays pauvres très endettés (PPTE) continuent d’éprouver des difficultés à honorer les obligations du service de la dette extérieure, difficultés qui tiennent pour l’essentiel à des facteurs exogènes, aux politiques imprudentes de gestion de la dette ou au manque de persévérance dans l’ajustement ou la mise en œuvre des réformes structurelles. Au cours de la dernière décennie, la communauté internationale a mis sur pied tout un arsenal de mécanismes classiques, conçu pour apporter à ces pays les financements extérieurs dont ils avaient besoin et alléger la charge de leur endettement. Ces dispositifs traditionnels ont apporté une bouffée d’oxygène pour abaisser à des niveaux tolérables l’endettement extérieur de nombreux PPTE. Cependant, certains autres n’ont pas pu prendre ce train. C’est pourquoi la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont conjointement proposé puis mis en place « l’Initiative en faveur des PPTE », dont l’objectif est de ramener à des niveaux supportables la charge de la dette des pays admis à en bénéficier. Lire la suite
Le nouvel accord de partenariat ACP-UE, appelé à régir pour les vingt prochaines années les relations entre l’Union européenne (15 pays) et les États d’Afrique, Caraïbe et Pacifique (ACP-71 pays), a été solennellement signé à Cotonou, capitale du Bénin, le 23 juin 2000. Lire la suite
L’Afrique, elle aussi, subit le contrecoup de l’effondrement de l’URSS : de nouvelles conditions géopolitiques se dessinent depuis une dizaine d’années, en même temps qu’apparaissent de nouveaux critères de puissance. L’application de ces derniers au cas du Nigeria montre qu’il n’a pas acquis tous les attributs d’une puissance régionale.
Longtemps réputée pour ses prouesses économiques et sa stabilité politique, la Côte d’Ivoire, au lendemain de la mort de son père fondateur — Félix Houphouët Boigny — est entrée dans une zone de turbulence. De fait, dotée d’une superficie de 322 462 kilomètres carrés, de plus de 15 millions d’habitants répartis en plus de 60 ethnies, 4 millions d’étrangers et 3 religions (musulmans : 39 %, chrétiens : 28 %, animistes : 17 %), la Côte d’Ivoire est aujourd’hui une véritable mosaïque culturelle, source à la fois de diversité et donc de richesse, mais aussi de rivalités, de tensions et de troubles. Lire la suite
Dans une récente chronique, nous avons évoqué les réductions d'effectifs dans la coopération militaire française en Afrique. Cet article présente l'ensemble de la politique de notre pays dans ce domaine. L'auteur est officier dans l'armée camerounaise ; titulaire de nombreux diplômes dont celui de Saint-Cyr-Coëtquidan, il est membre fondateur du Centre d'analyse et de prospective géopolitique d'Afrique centrale. Cet article avait été rédigé avant les événement en Côte-d'Ivoire.
14 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...