(1912-1994) Membre de l'Académie de Marine, responsable de l'annuaire Flottes de combat de 1974 à 1988.
La frégate Willem van der Zaan, douzième et dernière frégate ASM (anti-sous-marine) type Kortenaer de la Marine royale néerlandaise, a été mise en chantier le 15 janvier dernier aux chantiers De Schelde à Flessingue. Son admission au service actif interviendra en 1984 (essais en 1983). Sur ces 12 frégates, 2, le Kortenaer et le Callenburgh, sont en service, une en essais et les 9 autres à divers stades de construction. Ces bâtiments de 3 750 tpc (tonnes pleine charge) et 30 nœuds sont propulsés par turbines à gaz de vitesse et de croisière. Leur armement comprend 8 missiles anti-surface américains du type Harpoon, 1 système surface-air à courte portée RIM-7 Sea Sparrow, 1/76 CA, 4 catapultes pour le lancement de torpilles ASM et 2 hélicoptères ASM Westland WG-13 Lynx. 6 frégates très voisines (elles en diffèrent par le système de propulsion) sont en construction en RFA (République fédérale d’Allemagne) pour le compte de la Bundesmarine. La première, baptisée Bremen, a été mise à l’eau en été 1979. Lire la suite
Notre 5e SNLE, Le Tonnant, a quitté dans la nuit du 18 au 19 décembre l’arsenal de Cherbourg pour rallier à Brest la base de l’Île Longue. Il y poursuivra ses essais avant d’entreprendre la traversée de longue durée qui précède toujours l’admission au service actif des bâtiments neufs. Il sera alors prêt à entreprendre sa première croisière opérationnelle. Le Tonnant, mis sur cale en 1973, avait été lancé le 17 septembre 1977. Du type Le Redoutable, il bénéficie des améliorations qui ont été apportées à cette classe de SNLE depuis la mise en service de ce bâtiment en décembre 1971. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : Lire la suite
Dans le budget 1980 de la Défense, soit 88,6 milliards de francs, la part de la Marine se monte à 15 214,370 NF (nouveaux francs) de crédits de paiement, soit 17 % de l’ensemble, contre 13 048,834 méga francs et 16,9 % en 1979. Lire la suite
Le budget de la marine pour la Fiscal Year 1980 aurait dû être voté avant le 30 septembre dernier, l’année budgétaire aux États-Unis commençant le 1er octobre. À l’heure où nous écrivons cette chronique, ce vote n’a pas encore eu lieu. Au point de vue commandes nouvelles, l’administration demandait au Congrès l’autorisation de lancer la construction de : Lire la suite
Dans une précédente chronique (juillet 1979) nous avons fait le point sur la situation des SNLE de l’US Navy. Notre propos sera aujourd’hui consacré aux sous-marins stratégiques de la marine soviétique. Elle dispose à l’heure actuelle de 62 SNLE et de 19 sous-marins à diesel équipés de missiles balistiques. Lire la suite
La Provence, premier Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de la Marine nationale, a été mise à l’eau à Cherbourg le 7 juillet dernier. Cette opération, qui aurait dû intervenir le 26 mai précédent, avait dû être retardée à la suite d’une manifestation des ouvriers de l’arsenal. La Provence est le 85e sous-marin construit à Cherbourg. Ses caractéristiques ont été données dans notre chronique de juin 1979. Lire la suite
Le Beir Grassa, prototype d’une classe de 10 patrouilleurs lance-missiles commandés aux Chantiers mécaniques de Normandie à Cherbourg (CMN), a été mis à l’eau le 28 juin dernier. Ces bâtiments, qui sont une version intermédiaire entre les types Combattante II et III de ces chantiers et dont la réputation n’est plus à faire, présentent les caractéristiques suivantes : Lire la suite
La force océanique stratégique des États-Unis se compose de 41 SNLE ou sous-marin nucléaire lanceur d’engins (code Otan : SSBN, Sub-Surface Ballistic Nuclear) qui ont été construits à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Ces 41 SNLE se répartissent en trois classes : 5 du type George Washington, 5 du type Ethan Allen, 31 du type Lafayette. Lire la suite
Le 26 mai a été un jour faste pour notre Marine nationale. C’est en effet ce jour-là qu’a été lancé à Cherbourg son premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). Le ministre de la Défense lui a donné le nom de Provence. Il a également décidé que les SNA suivants s’appelleraient Bretagne et Bourgogne. La Provence a été financée au litre du 3e Plan d’équipement militaire. La Bretagne et la Bourgogne sont les deux premiers d’une série de 4 SNA figurant à la programmation 1977-1982. La Bretagne a été inscrite au budget de 1978, la Bourgogne à celui de cette année. Lire la suite
Le Livre blanc qui, chaque année en février, accompagne le budget militaire du prochain exercice, n’apporte rien qui ne soit déjà connu sur la politique de défense du Royaume-Uni. En fait, c’est un budget d’attente, le gouvernement actuel ne voulant entreprendre aucun changement dans ce domaine en raison des élections prochaines qui pourraient peut-être appeler au pouvoir une autre équipe. Cette année encore, ce White Paper met l’accent sur la contribution des forces armées britanniques et en particulier de la Royal Navy à la défense de l’Europe dans le cadre de l’Otan. Lire la suite
Le projet de budget de la défense américaine pour l’année budgétaire 1980, commençant le 1er octobre 1979, a été présenté le 22 janvier 1978 par l’administration à l’approbation du Congrès. Lire la suite
L’Éridan (M641), prototype du chasseur de mines tripartite belgo-franco-néerlandais a été mis à l’eau le 2 février 1979 dans l’arsenal de Lorient. Lire la suite
Pour un navire nouveau dont la construction s’effectue dans un bassin, il n’y a évidemment pas de lancement. Les cérémonies qui généralement accompagnent cette opération toujours spectaculaire sont alors reportées soit au moment où le navire est mis à flot dans le bassin, soit à la sortie de ce dernier quand il va gagner le quai où il sera achevé. C’est ce qui s’est passé le 2 décembre 1978 à Brest pour la corvette Dupleix et le pétrolier-ravitailleur Meuse qui avaient été montés dans les bassins de Laninon. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’amiral préfet maritime de la 2e Région, de l’ingénieur général directeur des constructions et armes navales et des principales personnalités civiles et militaires de Brest. Lire la suite
Le budget de la Marine pour l’exercice 1979 prévoit 13 048,8 millions de francs (MF) de crédits de paiement (CP) dont : Lire la suite
La 6e exposition française de matériels pour les forces navales s’est déroulée du 23 au 28 octobre dans le grand hall du Bourget et dans divers établissements hors de la région parisienne. À Brest, la Marine nationale a présenté aux diverses délégations étrangères invitées à cette exposition la frégate ASM (anti-sous-marine) De Grasse, la corvette ASM Georges Leygues, l’aviso Commandant de Pimodan, le chasseur de mines Cérès, le patrouilleur rapide Pertuisane, le pétrolier ravitailleur Durance ainsi que le sous-marin La Praya de 1 200 tonnes classe Agosta. 4 sous-marins de ce type sont en chantier ou sur le point de l’être à Carthagène pour le compte de la Marine royale espagnole. Deux autres, commandés aux Chantiers Dubigeon de Nantes par la Marine sud-africaine, ont été, après l’embargo sur les armes destinées à l’Afrique du Sud, acquis par la marine pakistanaise. Lire la suite
Après avoir réuni la semaine précédente un conseil restreint auquel participaient le Premier ministre, le ministre de la Défense, le chef d’état-major des armées et celui de la marine, le Président de la République a approuvé, le 25 septembre dernier, la décision de principe de lancer en 1979 la construction d’un sixième Sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE). Ce bâtiment s’appellera L’Inflexible comme le sous-marin dont la construction commencée en 1974 avait été arrêtée en décembre 1975 – sans que celle-ci soit d’ailleurs très avancée – à la fois pour des raisons financières et techniques. Ce SNLE dont l’achèvement était prévu pour 1982 aurait été doté comme ses prédécesseurs du missile M20 (portée : 3 000 km – charge militaire « dopée » de 500 KT) alors que les études en cours permettaient d’envisager la mise en service en 1985 d’un engin, le M4 aux performances très supérieures. L’abandon de ce SNLE avait, on s’en souvient, créé une vive émotion au sein du parlement, et la décision du gouvernement avait été vivement critiquée, notamment lors de la session parlementaire de l’automne 1977. Lire la suite
Annoncée dans le Programme de Blois, confirmée par le Premier ministre à l’occasion des débats de politique générale au Parlement, une Mission interministérielle de la mer a été créée par le décret 78-815 du 2 août 1978. Lire la suite
La Commission de la Défense du Bundestag a récemment autorisé la marine à commander 10 patrouilleurs lance-missiles en remplacement des 10 vedettes lance-torpilles du type S-142 classe Zobel quand celles-ci atteindront, au début de la prochaine décennie, leur limite d’âge. Ces nouveaux patrouilleurs, baptisés type 143-A, seront dérivés des 10 unités du type 143 actuellement en service mais, au lieu d’avoir comme sur ces derniers une coque en bois, celle-ci sera en acier. Lire la suite
Après avoir pensé acquérir l’hélicoptère SA-330 Puma dans sa version navalisée et aussi le Lamps III de Sikorsky, la marine fédérale allemande a dû pour des raisons financières choisir finalement le WG-13 pour équiper les 6 frégates type 122 de son programme naval. Lire la suite
L’activité de la marine soviétique a été, en 1977 comme durant l’année précédente, inégale et dans son ensemble relativement modeste eu égard au volume de la flotte. Il n’y a pas eu de démonstration de puissance comme cela avait été le cas en juin 1976 à l’occasion de la crise du Liban, mais les observateurs ont relevé une tendance à s’évader de la routine et des schémas traditionnels. La marine soviétique s’améliore, lentement peut-être, mais sûrement. Cette relative absence d’activité que l’on observe depuis la guerre israélo-arabe d’octobre 1973 a sans doute pour cause, outre les problèmes habituels de personnel et l’insuffisance de la flotte logistique, la nécessité de ménager le matériel. Construits massivement il y a quelques années, beaucoup de navires et presque tous en même temps, ont besoin d’une remise en état et d’une mise à jour de leurs équipements. Priorité, semble-t-il, a été donnée aux réparations et cela s’est traduit par la constatation d’un ralentissement dans le rythme des constructions neuves de surface. Les Soviétiques y déploient en permanence une flotte d’une douzaine de bâtiments de combat de surface dont 5 à 6 lance-missiles et d’une dizaine de sous-marins soutenus par un peu plus de 20 navires auxiliaires ou spéciaux. Cette force a été légèrement inférieure à celle de 1976 mais sa capacité offensive s’est accrue par le déploiement de navires plus modernes et mieux armés. Les sorties ont été peu nombreuses et, comme les années précédentes, les navires de l’Eskadra sont demeurés la plupart du temps dans leurs mouillages habituels d’Hammamet, de Cythère et de Sollum, toujours, bien entendu, à la limite des eaux territoriales. Hammamet, assez bien protégé des vents dominants, est devenu le principal point de ravitaillement et de menu entretien des sous-marins ; un ou deux bâtiments-ateliers y sont mouillés en permanence. Sollum est le lieu de stationnement normal des grands navires de combat. À la fin de l’année, le porte-avions Kiev, venant de la flotte du Nord, a transité en Méditerranée pour gagner la mer Noire. Durant son séjour dans le théâtre, il a effectué divers exercices d’aviation avant de franchir, le 7 février 1978 les détroits à destination de Sébastopol (le Kiev est à nouveau dans la flotte de l’Arctique). Lire la suite
Au 1er janvier dernier, la flotte active américaine s’élevait à 459 navires répartis comme suit entre les théâtres du Pacifique et de l’Atlantique. Lire la suite
Sur invitation de la République Populaire de Chine, la frégate Duguay-Trouin fera escale à Chang-Haï [Shanghai] du 1er au 7 avril. Cette escale officielle fait suite aux récents échanges de visites entre autorités françaises et autorités de la République Populaire de Chine. C’est la première escale d’un bâtiment de la marine nationale dans un port chinois depuis 1949. Lire la suite
La presse s’étant longuement étendue sur les causes de l’accident survenu au Duperré dans la nuit du 12 au 13 janvier dans le raz de Sein, mais aussi sur le comportement brillant de son équipage et des sauveteurs civils et militaires, nous nous contenterons d’indiquer brièvement ici les travaux qui seront nécessaires pour réparer ce bâtiment. Après examen des dégâts, il a en effet été décidé que le Duperré serait remis en état. Il a été échoué dans un des bassins de l’arsenal de Brest. La durée et le coût des travaux ne peuvent encore être déterminés. Dans un premier temps, on a procédé à un rinçage de toutes les parties endommagées pour éviter la corrosion. La tôlerie et le carlingage des quatre compartiments de propulsion et d’auxiliaires devront être réparés ou remplacés. Il faudra refaire le briquetage des chaudières, contrôler le câblage électrique, vérifier les turbines, la ligne d’arbres bâbord et vérifier ou réparer à terre tous les équipements et auxiliaires pouvant être débarqués. Le Duperré est entré en service en octobre 1957. De 1967 à 1971, il a été aménagé en bâtiment d’expérimentation du système Cormoran (sonar à grande profondeur), puis reconverti de 1971 à 1974 en bâtiment de commandement. Ses caractéristiques sont les suivantes : Lire la suite
Après une mission de sept mois en mer Rouge et en océan Indien, le porte-avions Foch a regagné Toulon le 7 décembre dernier. Les autres bâtiments du groupe « Saphir II », l’escorteur d’escadre Bouvet, le transport de chalands de débarquement Orage, le pétrolier ravitailleur Saône et le Lac Tonlé-Sap ont également rallié la métropole peu après. Il en a été de même pour le « Groufumaco » (Groupement des fusiliers marins commandos) qui pendant de longs mois a assuré des missions diverses à Djibouti. Mayotte ou La Réunion. Lire la suite
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