Dès août 1923, à San Diego, le ravitaillement en vol entrait dans l’ère opérationnelle : un bombardier DH-4B établissait alors un record d’endurance de plus de 37 heures après 15 ravitaillements en vol. Le ravitailleur était un autre DH-4 qui se plaçait à la verticale du bombardier et déroulait vers lui un tuyau terminé par une poignée pistolet. Lire la suite
En janvier 1991, la guerre du Golfe débutait par une longue phase aérienne essentiellement axée sur l’attaque d’objectifs au sol. Les Français participèrent à cette phase avec succès et la qualité des résultats des missions des Sepecat Jaguar et Dassault Mirage F1CR fut saluée de façon unanime par la coalition chargée de libérer le Koweït. Cependant, cette prestation fut l’objet de quelques interrogations des médias, quand il leur apparut que nos avions (1) n’effectuaient pas d’attaques de nuit contrairement à ceux des Américains et des Anglais. Depuis le 29 juillet 1993, ces questions ne sont plus d’actualité avec l’arrivée des premiers Mirage 2000D opérationnels au sein de l’Armée de l’air. Lire la suite
De tout temps, la formation des pilotes a été une préoccupation majeure pour l’État-major de l’Armée de l’air (EMAA). Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les élèves pilotes ont connu successivement les bases de l’US Air Force, les écoles implantées en Afrique du Nord puis, plus récemment, les bases installées en métropole. Les plus anciens des pilotes de chasse encore en activité ont été formés sur North American T-6 Texan. Depuis, les nouvelles générations de pilotes issus de l’École de l’air ont tous connu le célèbre Fouga-Magister, en service dans l’Armée de l’air depuis la fin des années 1950. Après plus de trente ans de service, cet avion arrive en fin de vie et, à l’occasion de son remplacement prochain, un nouveau cursus de formation des pilotes a été élaboré par le Commandement des écoles de l’armée de l’air (CEAA). Conçu dans une optique de recherche d’efficacité et d’économie, ce nouveau cycle de formation sera mis en vigueur en 1994. Approuvé par l’EMAA, il concernera les élèves pilotes des trois armés formés dans les écoles du CEAA. Lire la suite
Pour remplir ses missions, l’Armée de l’air a besoin d’une logistique performante couvrant tous les domaines qui participent à la vie et à l’action des forces. Ses besoins de transport sont importants car un flux soutenu de matériel, de munitions et de rechanges circule entre les organismes industriels, les entrepôts et les bases aériennes, utilisant l’ensemble des moyens de transport civils et militaires, routiers, ferrés, aériens et maritimes. Lire la suite
Le 26 février 1987, la France achetait à la société Boeing aux États-Unis trois avions radars AWACS (Airborne Warning and Control System). Le 17 août 1987, elle commandait un 4e appareil. Ainsi, naissait sur la base aérienne d’Avord près de Bourges, la 36e Escadre de détection aéroportée, qui a déjà fait l’objet d’une chronique il y a quelques années (1). Le présent texte se propose, alors que l’escadre est maintenant opérationnelle depuis près d’un an, de faire le point sur son emploi et sur les orientations qu’il conviendrait de donner au concept d’utilisation du système très perfectionné embarqué à bord des appareils, baptisés E-3F Sentry pour la France. Lire la suite
Héritiers des premiers parachutistes des armées françaises ayant donné naissance aux troupes aéroportées de l’Armée de terre, le Groupement des fusiliers commandos de l’air (GFCA) rassemble sous son autorité : les fusiliers commandos de l’air chargés de la défense des bases et points sensibles de l’Armée de l’air, les fusiliers commandos ayant vocation d’intervention ou d’actions spécifiques avec utilisation optimale de la troisième dimension. Lire la suite
Deux limitations importantes du vecteur aérien dans le domaine de l’emploi militaire se sont fait jour très tôt après sa naissance : il avait une endurance faible et ne pouvait intervenir qu’à des distances modestes, de l’ordre de la centaine de kilomètres. Ces handicaps découlaient de deux problèmes techniques : les moteurs utilisés consommaient trop de carburant et la quantité de carburant embarquée était limitée, le plus souvent, par la masse maximum admissible pour le décollage. Il est apparu assez vite que l’amélioration des moteurs, aussi bien dans le but de diminuer leur consommation que dans celui d’accroître leurs performances au décollage, ne pourrait être que très progressive, longue et coûteuse. L’idée a donc vu le jour de ravitailler en carburant l’appareil pendant son vol. Lire la suite
La bonne pièce, au bon moment, au bon endroit : ainsi est souvent résumé le contrat que les services logistiques doivent tenir pour que les unités opérationnelles puissent accomplir dans les meilleures conditions leurs missions d’entraînement ou de combat. Réduire les coûts de soutien des systèmes d’armes, tel est l’autre objectif qui s’impose également, avec une force grandissante, à tous les responsables logistiques. Lire la suite
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