(1911-2005) Amiral français. Vice-amiral d'escadre, il a été président du Comité d'étude de défense nationale (CEDN) de 1979 à 1983.
Stratégie navale et action extérieure (3/3) (T 32)
- Marcel Duval - 8 pagesTroisième partie d’une conférence donnée par l’amiral Duval le 11 février 1986 à l’École nationale d'administration (ENA). Des interrogations sont posées sur la question de l’avenir de la stratégie navale française en matière d’action extérieure, dans l’outre mer notamment : des réponses sont données pour apporter aux décideurs politiques de demain des éléments de solutions des crises actuelles et à venir.
Stratégie navale et action extérieure (2/3) (T 30)
- Marcel Duval - 5 pagesDeuxième partie d’une conférence donnée par l’amiral Duval le 11 février 1986 à l’École nationale d'administration (ENA). La prévention des crises dans le Tiers-Monde est capitale tant pour la paix de la planète que pour la sécurité des Etats occidentaux. La diplomatie navale en est l’outil parfait. Mais elle n’est pas une panacée. En cas d’échec, elle doit céder la place à l’intervention pour trouver une solution à la crise.
Stratégie navale et action extérieure (1/3) (T 28)
- Marcel Duval - 6 pagesCette première partie d’une conférence donnée par l’amiral Duval le 11 février 1986 à l’École nationale d'administration (ENA) traite des originalités et pérennités de la stratégie navale. L’auteur nous livre également une analyse de ses nouveautés : nouveautés technologiques, géopolitiques et psychologiques.
Le vice-amiral d’escadre (CR) Marcel Duval (1911-2005), a été président du Comité d’études de défense nationale et directeur de la revue Défense Nationale entre 1979 et 1983. Il s’exprime ici en 2004. Lire les premières lignes
Il y a un peu plus d’un an nous nous étions interrogé, ici même, sur l’avenir du traité de non-prolifération nucléaire dans la perspective de la conférence qui, vingt-cinq ans après son entrée en vigueur, devait examiner son fonctionnement et décider de la durée de sa prorogation. Cette conférence vient de se terminer ; aussi nous a-t-il paru qu’il pourrait être intéressant, après avoir tiré quelques enseignements de l’histoire passée de la non-prolifération, d’essayer de distinguer quelles sont les stratégies désormais concevables en la matière, et en particulier quel peut être l’avenir de la stratégie dite de contre-prolifération que les États-Unis ont envisagé d’adopter récemment. Lire la suite
L’amiral Marcel Duval complète son article sur la géopolitique de l’énergie, en appelant l’attention sur le poids qu’y prend depuis peu le Grand Nord : avec le gaz sibérien (Baltique), le gaz norvégien (mer de Barents) et le pétrole de l’Alaska.
Analyse de l’ouvrage Enjeux diplomatiques et stratégiques 2005, publié sous la direction de Pascal Chaigneau du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CDES) aux Éditions Économica.
Récemment, nous avons présenté à nos lecteurs l’édition 2004 de la Revue française de géopolitique qui avait pour thème « la géopolitique de l’énergie ». C’est aussi un sujet d’une particulière actualité que traite l’édition 2005 de cette revue. Il ne peut être question de tenter de résumer ici les contributions de ses 34 coauteurs lesquelles s’étendent sur 414 pages, aussi allons-nous nous borner à signaler les apports qui nous ont paru les plus novateurs. Lire la suite
Il n’est certainement pas nécessaire de présenter aux lecteurs de la revue Défense Nationale le général Pierre Gallois, puisqu’ils savent tous qu’il a été l’inspirateur de la doctrine française de dissuasion nucléaire et que les plus anciens d’entre eux se rappellent qu’il a écrit, un mois après Hiroshima, un article qui prophétisait la révolution qu’allait entraîner dans les stratégies diplomatiques et militaires l’apparition de l’arme atomique. Lire la suite
Ci-après, ont été actualisées et développées les analyses de la géopolitique de l’énergie que la Revue française de géopolitique avait rassemblées dans sa dernière livraison. À cette fin, on a d’abord examiné successivement les politiques actuelles des différents acteurs étatiques ou géographiques en tant que fournisseurs ou consommateurs de l’énergie d’origine pétrolière. Ensuite, on a analysé les problèmes politiques que posent, d’une part les transferts de cette énergie pétrolière par voie terrestre et maritime, et d’autre part ceux spécifiques à l’énergie nucléaire. Pour finir, on s’est permis une réflexion personnelle. Lire les premières lignes
Ramses vient donc de paraître, nous allions dire « apparaître », mais, comme les lecteurs de cette revue le savent puisque nous avons eu le privilège de le leur présenter depuis sa naissance, il s’agit du « Rapport annuel mondial sur le système économique et stratégique » de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Lire la suite
Après avoir rappelé les données permanentes de la prolifération et les dispositifs mis en place par la communauté internationale pour y faire obstacle, l’auteur montre que c’est désormais essentiellement en Asie qu’elle se situe ; un « véritable marché noir », s’y étant créé. Que va-t-il résulter de tout cela pour l’avenir de la stratégie de dissuasion nucléaire ? Pour finir l’auteur exprime sa nostalgie devant cette dérive et par suite la perspective de l’inutilité des moyens consacrés à cette stratégie « pacifiante »...
La mise au point de notre bombe H fut laborieuse. L'amiral Marcel Duval, spécialiste éminent, fait ici le point de ses recherches pour savoir qui a réorienté les équipes du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) dans la bonne direction, pour aboutir à l'essai réussi de 1968. Il propose aux jeunes chercheurs de reprendre le dossier pour comprendre les raisons qui ont conduit l'Anglais William Cook à agir ainsi. Lire les premières lignes
Alors que les relations diplomatiques entre les États-Unis et la France sont en crise, l'analyse de Charles Cogan apparaît particulièrement intéressante et opportune puisque celle d'un parfait connaisseur de notre pays. Pour permettre à la partie française de lui répondre, le présentateur lui donne aussi la parole. Et pour finir, il s'interroge sur l'avenir de la « Grande Nation », puisque c'est ainsi que l'auteur appelle la France.
L'amiral Duval traite de l'ouvrage de Thierry de Montbrial, Quinze ans qui bouleversèrent le monde , retenant trois thèmes dans cette somme : l'élaboration de l'Europe, la crise irakienne et les autres pays de « l'Axe du Mal », les relations franco-américaines ; y apportant ses commentaires personnels.
Il évoque ensuite le Ramses 2004 que vient de présenter le directeur de l'Ifri et son équipe rédactionnelle.
Dans la conclusion de notre présentation ici même de l’ouvrage magistral de Thierry de Montbrial intitulé L’action et le système du monde (1), nous avions émis le vœu d’avoir, encore une fois, le privilège de présenter à nos lecteurs le Ramses 2003. En effet, comme ils le savent, Ramses est le nom du rapport annuel dans lequel l’équipe de l’Institut français des relations internationales (Ifri) analyse « les grandes tendances du monde », tout en mettant à notre disposition des « repères » concernant l’actualité. Lire la suite
Analyse de l'ouvrage L'Action et le système du monde de Thierry de Montbrial, où ce dernier propose une méthode qui permet de « formuler et de réaliser des projets » de toute nature et des exemples d'application aux conflits, à la stratégie, aux relations internationales et à la dissuasion. L'auteur de l'article, l'amiral Duval, livre au passage quelques réflexions sur la stratégie et la dissuasion.
L'Iran est un des trois pays qui, avec l'Irak et la Corée du Nord, sont dénoncés depuis longtemps par les États-Unis comme ayant été des « États voyous », et appartenant maintenant à l'« axe du mal ». La principale raison évoquée est qu'ils ont en développement des armes dites « de destruction massive ». Dans la conjoncture actuelle, il paraît intéressant d'essayer de faire le point des programmes de l'Iran en la matière. Lire la suite
Nous avons déjà eu, par deux fois, l’occasion de présenter aux lecteurs de cette revue les ouvrages de cet auteur, et nous avons alors mentionné que Charles Cogan était docteur de l’université d’Harvard et attaché à la John F. Kennedy School of Government de cette université, après avoir servi pendant près de quarante ans dans la CIA, à travers le monde ; aujourd’hui, nous leur précisons qu’il est un militant convaincu de l’amitié franco-américaine. Ses livres précédents traitaient d’ailleurs de l’histoire, parfois mouvementée, de cette amitié, puisque le premier (Oldest Allies: Guarded Friends), publié en 1994 (1), analysait les soupçons qui se sont manifestés entre les deux plus vieux alliés depuis la Première Guerre mondiale ; et que le second (Forced To Choose), publié en 1998 (2), le faisait pour ceux survenus entre la France et l’Otan, jusqu’à nos jours. Lire la suite
Il est inutile de présenter aux lecteurs de cette revue Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), puisque nous avons déjà eu l’occasion d’appeler leur attention sur plusieurs de ses ouvrages, et en particulier sur son Vive la Bombe, qui reste la bible de la stratégie de dissuasion nucléaire « pure et dure ». Aujourd’hui, sous le choc, comme nous le sommes tous, de l’agression terroriste du mardi noir, il met à notre disposition, presque immédiatement, deux nouveaux ouvrages qui sont ainsi d’une brûlante actualité, puisqu’ils analysent quelles pourraient être « les guerres de demain », et tirent ensuite, plus précisément, les « leçons du 11 septembre ». Lire la suite
Aymeric Chauprade, docteur en sciences politiques et par ailleurs professeur au Collège interarmées de défense (CID), est bien connu de nos lecteurs puisqu’il a été, avec François Thual, le coauteur du Dictionnaire de géopolitique et qu’il a aussi publié, l’année dernière, une Introduction à l’analyse géopolitique, dans laquelle il nous faisait part de ses réflexions sur les « outils conceptuels » de cette discipline qui connaît depuis peu, une nouvelle jeunesse. Aujourd’hui, dans cet ouvrage magistral, c’est l’ensemble d’une nouvelle méthode de raisonnement qu’il nous propose, pour l’analyse en profondeur de tout l’éventail des relations internationales, tant historiques que contemporaines. Lire la suite
Nous avons déjà eu l’occasion d’appeler l’attention des lecteurs de cette revue sur les ouvrages du professeur Christian Schmidt, et ils savent donc qu’il est l’expert français, et reconnu comme tel sur le plan international, dans les domaines de l’économie et de la sociologie des organisations de défense. C’est à ce titre que, en 1991, nous leur avions présenté son livre Penser la guerre. Penser l’économie, dans lequel il avait réuni la somme de ses réflexions de l’époque sur les rapports de l’économie et de la stratégie. Il y avait alors souligné en particulier, que la « théorie des jeux », destinée initialement à l’analyse des comportements économiques, avait inspiré les travaux des analystes américains dans leur élaboration de la stratégie de dissuasion nucléaire… Et il y avait évoqué aussi une « théorie du chaos », qui pourrait résulter des essais de modélisation mathématique de l’espace économique international, et une « théorie des catastrophes », qui pourrait trouver son application dans l’étude du phénomène « crise », spécifique des relations internationales de notre époque. Comme nous l’avions alors noté, c’est une « boîte à outils », mais composée d’outils nouveaux, que Christian Schmidt avait ainsi mis à la disposition, sinon des stratèges, en tout cas des « stratégistes ». Lire la suite
Fidèle à ses engagements, l’Institut français des relations internationales (Ifri) nous présente dès la rentrée son Ramses, c’est-à-dire son « Rapport mondial sur le système économique et les stratégies », qui analyse, à l’intention d’un public éclairé, « Les grandes tendances du monde », telles qu’elles lui sont apparues au cours de l’année précédente. Et si ce rapport, puisqu’il a été clos en juillet dernier, n’a pas, bien évidemment, pris en considération les conséquences de l’agression majeure dont les États-Unis viennent d’être la cible au moment où nous écrivons ces lignes, il n’en reste pas moins que les repères qu’il met à notre disposition conservent toute leur valeur, émanant, comme on le sait, d’une équipe pluridisciplinaire de très haut niveau, et, qui plus est, en contact permanent avec ses homologues à travers le monde, Lire la suite
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