(1887-1978) professeur et journaliste. Secrétaire-général du Comité d'études des problèmes du Pacifique qu'il a fondé (1931). Élu membre de l'Académie des sciences d'outre-mer (1962).
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Dans la 4e partie de son portrait de « la plus grande Chine », l’auteur s’attarde sur les relations internationales. Il commence par la 1ère conquête de la Chine moderne, le Tibet, puis détaille chaque relation avec les différents partenaires de la Chine : Russie, États-Unis, Japon, Birmanie, Grande-Bretagne, France, Vatican. Il termine sur la relation privilégiée que les Chinois sont entrain de nouer avec les pays oubliés des relations internationales d’Afrique et d’Asie. Lire les premières lignes
J'EXPOSAIS, il y a dix-huit mois, les considérants et les résultats de la vaste enquête qu'avait ordonnée le Sénat américain sur « la politique des États-Unis et l'Asie ». De cette enquête il ressortait qu'on ne devait pas attendre, dans un avenir prochain, la reconnaissance du gouvernement de Pékin par celui de Washington(1). Lire la suite
Jamais l'on a tant parlé de la Chine. Sa Révolution, qui cheminait, s'accélère. Il semble que, pareille à l'avion, elle ait changé de régime ; qu'elle soit passée du moteur à explosion au moteur à réaction. Comment mesurer le « bond en avant » réclamé par les chefs ? Lire la suite
Le Japon représente, en 1958, une puissance fondée sur 90 millions d’habitants, dont les qualités laborieuses sont connues et qui possèdent d’autres vertus : celles que l’on range sous les vocables de l’acceptation, de l’ordre, de la discipline ; sans oublier l’ingéniosité, voire l’esprit d’invention. L’empressement des Japonais à se présenter tels qu’ils souhaitent d’être aperçus par les étrangers relève de la propagande — une forme d’expansion où ils excellent. On n’en veut pour preuve que certain Livre Bleu (nous dirions, et c’est involontaire jeu de mots, un Livre Jaune). Publié à l’automne 1957 par le Gaimuscho (ministère des Affaires étrangères), ce document diplomatique résume la politique extérieure du gouvernement de Tokyo ; il en traduit les aspirations et les revendications, dans un éclairage proprement japonais. C’est un instrument commode pour explorer la situation actuelle du Japon entre les Puissances (1). Lire la suite
Jules CAMBON, ambassadeur de France à Berlin en 1914, rapporte comment M. de Bethman-Holveg, sous le coup de l’impression vive qu’il ressentit à la vue soudaine de l’Angleterre se rangeant aux côtés de la France, traita de chiffon de papier le traité signé par la Prusse qui garantissait à la Belgique sa neutralité. Quarante-quatre ans après, quel Français placé devant un traité qui couvre une douzaine de pays auxquels il dispense des promesses de paix et de sécurité, ne céderait au doute et, instruit par l’expérience, ne hasarderait la question : l’O.T.A.S.E, est-ce un chiffon de papier ? (1) Lire la suite
Il y a beaucoup d’hommages à la Chine dans les douze volumes (1) — trois mille pages — publiées depuis 1956 par ceux qui furent, un moment, les hôtes de la République populaire. Mais les miroirs de la Chine que ces voyageurs proposent, dès leur retour, à nos curiosités, renvoient des images raccourcies. On y découvre des formules quelquefois brillantes : elles laissent échapper le k’i, le souffle, l’âme même de la terre des Han. Qui croit étreindre la Chine, prétend embrasser l’infini (2). Lire la suite
Dans la 4e partie de son portrait de « la plus grande Chine », l’auteur s’attarde sur les relations internationales. Il commence par la 1ère conquête de la Chine moderne, le Tibet, puis détaille chaque relation avec les différents partenaires de la Chine : Russie, États-Unis, Japon, Birmanie, Grande-Bretagne, France, Vatican. Il termine sur la relation privilégiée que les Chinois sont entrain de nouer avec les pays oubliés des relations internationales d’Afrique et d’Asie. Lire les premières lignes
Dans cet exposé, nous distinguerons : 1° la réforme agraire ; 2° l’industrialisation et, corrélativement, les communications et les grands travaux ; 3° les réformes sociales : émancipation de la femme, structure de la famille, langage et écriture ; 4° le sort des minorités nationales. Lire la suite
Mao, à notre connaissance, ne cite pas Clausewitz. Mais il a pu méditer ses idées, à travers Lénine qui, contrairement à Staline, rend à l’auteur « De la guerre » un déférent hommage. Lire la suite
Ce titre général souligne un fait irréfutable : le Gouvernement de la République populaire de Chine étend aujourd’hui son autorité sur des territoires qu’avaient quelquefois embrassés les empires de Chine, du IXe au XXe siècle, dans les périodes de leur plus grande expansion. Lire la suite
L’île qui a une superficie de 35 970 km2 (soit celle de six départements français, environ) – les deux tiers ne sont pas cultivables – est séparée de la Chine continentale par le détroit de Formose. Dans son étranglement le détroit est quatre fois plus large que le Pas-de-Calais. Une navigation de moins d’une journée permettrait à une flottille de jonques d’aborder les rivages de Formose. Il est vrai qu’à l’ouest ceux-ci sont d’accès relativement difficile, en raison de bas-fonds, de barres de sable et de marécages ; qu’à l’est, des falaises dominent le Pacifique. Lire la suite
L'auteur est rentré récemment en France, venant du Japon, après un voyage d'études de trois mois et demi destiné à préparer pour l’École nationale d’administration (ENA) un cours intitulé : « Relations politiques des États-Unis et de l’Extrême-Orient, depuis 1928 ». Lire les premières lignes
En ces premières semaines de l’année 1951, les hommes politiques s’interrogent sur les répercussions qu’entraînerait une guerre étendue au continent chinois ou une retraite américaine. Lire la suite
1940 : la guerre que le Japon menait en Chine durait depuis trois années. La plupart des Américains s’en souciaient peu. Mais le président Roosevelt et ses conseillers avaient compris où l’on allait ; que, bientôt, il faudrait en découdre et trouver des appuis contre le Japon. Après les désastres européens, celui de Pearl Harbor dessilla tous les yeux. Alors le prêt-bail, mis à la disposition du gouvernement national chinois ; alors l’aide américaine promise à « la démocratie chinoise », se solidifièrent ; jusqu’au jour où, pour les besoins de la situation générale et la commodité du langage, la Chine fut promue « quatrième grande Puissance ». La formule n’était pas employée au Caire (1943), mais les décisions prises préparaient son application. Lire la suite
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