Vice-amiral.
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Maurice Paléologue était attaché, en 1894, au service des « affaires réservées » dépendant de la Direction politique du ministère des Affaires étrangères. C’est ainsi qu’il fut tout naturellement mêlé au développement le plus secret de l’affaire Dreyfus. Dès le 16 octobre 1894, c’est-à-dire trois semaines après la découverte du fameux « bordereau », le colonel Sandherr, chef du Service de renseignements (SR) de l’armée, s’adressait à lui pour obtenir communication de toutes les dépêches et de tous les télégrammes émanant des ambassades et des chancelleries étrangères. Quelques jours plus tard, Gabriel Hanotaux, ministre des Affaires étrangères, le chargeait officiellement de suivre l’affaire pour le compte de son département : cette mission lui sera renouvelée en 1898 par Delcassé. En 1899, enfin, Maurice Paléologue recevait pour mission de présenter le « dossier diplomatique » de l’affaire aux magistrats de la Cour de cassation et aux juges du second Conseil de guerre de Rennes. Lire la suite
L’auteur nous prévient lui-même, dès l’avant-propos, qu’il cherche à atteindre le grand public. Ce qui manque, dit-il, à l’éducation de l’opinion française, « ce n’est pas une cinquantième ou une centième histoire de la Marine, c’est l’exposé authentique du rôle de la Marine dans l’histoire, ce qui est assez différent ». En fait, l’ouvrage montre l’importance stratégique, politique et morale du facteur naval dans la formation d’un pays, spécialement dans la formation du nôtre. Il expose comment l’esprit particulier de la Marine s’est formé dans le désintéressement, la discipline, le sacrifice. Il souligne les exemples de clairvoyance et d’abnégation que les marins ont toujours donnés dans le passé à une opinion trop souvent frivole. Lire la suite
La Guerre et le progrès humain est l’étude d’ensemble sur les rapports entre la guerre, le progrès scientifique, le progrès économique et le mouvement des idées, depuis la guerre de Cent Ans jusqu’au lendemain des deux guerres mondiales, un tableau original d’où ressortent fortement des faits d’importance capitale, et qui donne une vue d’ensemble de l’histoire de la civilisation occidentale depuis 1492. ♦ Lire les premières lignes
Le grand historien disparu avait laissé un très important manuscrit presque achevé, la synthèse d’une vie de travail consacrée à l’Orient, son testament sur cette Asie qu’il aimait tant et qu’il connaissait si bien. Lire la suite
1870-1871. Lire la suite
En dépit de son titre restrictif, ce livre nous expose la première partie de l’insurrection espagnole de 1808 et la guérilla déchaînée lorsque Napoléon, fils de la Révolution, entreprit de régénérer le vieux royaume d’Espagne, son allié, et, pour ce faire, escamota les souverains légitimes pour les remplacer par son frère Joseph. Lire la suite
Dans son avant-propos, M. Benoist-Mechin nous expose le but qu’il a poursuivi en écrivant son livre sur la débâcle française du 10 mai au 10 juillet 1940 : Lire la suite
Ce quart de siècle couvre la période 1895-1918 où l’armée française subit une profonde crise : celle de l’affaire Dreyfus et où elle se remet en ordre pour préparer, puis faire la guerre de 1914-1918. Lire la suite
Dans le clair-obscur qui entoure gens et choses de Russie ce livre éclaire un peu – pour le grand public – cette figure du Maréchal Joukov dont le rôle n’est sans doute pas terminé. Lire la suite
Dans l’introduction au livre de G.-M Trévelyan le Pr Cestre indique que « M. Trévelyan n’ignore pas qu’il a été précédé dans le genre de l’histoire compréhensive et interprétative par Michelet de Carlyle ». En effet, et on peut le regretter, au dépend quelquefois de l’objectivité, ce livre interprète l’histoire dans un cadre systématique de pensée dont les deux clefs sont la supériorité du parlementaire anglais et celle de la race anglo-saxonne. Mais nous sommes loin de Michelet et de ses envolées poétiques : ici la réalité est serrée par une érudition considérable, poussée jusqu’au détail, qui aboutit à un exposé très compact et assez éloigné de nos habitudes cartésiennes, particulièrement de mise dans un « précis ». Lire la suite
Cette histoire du rôle de la Marine en Indochine, depuis 1939 jusqu’en 1953, est remarquablement complète et poussée dans ses détails jusqu’à l’anecdote. Comme dans ses autres livres, M. Jacques Mordal est intéressant, agréable à lire ; regrettons seulement qu’ayant fourni un travail considérable pour reconstituer les actes de la Marine, il ne nous ait pas renseignés sur les parties plus arides de l’organisation et de l’exercice du Commandement, de sa liaison avec les forces terrestres et aériennes, qu’en un mot il soit resté un peu trop sur le plan « livre d’or » plutôt qu’histoire. Lire la suite
Le but de Mr. White est évidemment de faire le point de la situation en Europe fin 1953. Comme pour la navigation, le « point » est l’intersection de lieux géométriques – deux au moins, trois au plus si possible. Dans le cas présent, deux de ces lieux sont constitués par les situations respectives de l’Europe occidentale et de la Russie, le troisième par celle des États-Unis d’Amérique, enfin la situation dans le reste du monde, sans être un facteur direct de ce point, pèse lourdement sur le résultat. Lire la suite
Parmi les nombreux livres qui ont pour but de vulgariser la vie du sous-marinier, celui d’Edward Young mérite une mention particulière, il ne recherche pas le frisson spectaculaire plus ou moins romancé ; dans la forme dépouillée d’un vrai journal de bord, il fait saisir, d’une manière très véridique, la vie normalement fastidieuse du sous-marin en opérations, variée, le plus souvent avec la rapidité de l’éclair, par les incidents dramatiques du combat. Lire la suite
Les opérations amphibies, qui mettent en action des forces navales et des éléments de l’armée de terre (et, désormais, des forces de l’Armée de l’Air), exigent-elles un commandement unique, auquel sont subordonnés les chefs des diverses armes ? ou peuvent-elles admettre un « joint command », les décisions résultant de l’accord de ces chefs ? Lire la suite
Jeune officier de 23 ans en 1914, le futur maréchal Alexander commande en 1916 un régiment, et sa brillante conduite pendant la Première Guerre mondiale lui vaut une véritable célébrité. Mis à la disposition du gouvernement letton, il commande contre les Bolcheviks une petite division. Après divers stages à Constantinople, au Staff College, au War Office, il prend part, à la tête d’une brigade, à des opérations en pays montagneux contre des tribus révoltées aux frontières de l’Afghanistan. En 1938, à 46 ans, il reçoit en Angleterre le commandement de la 1re Division, avec laquelle il débarque en France dès la mobilisation. À Dunkerque, en juin 1940, il est le dernier Britannique à quitter le sol de France. En 1942, il est envoyé en Asie, où, par sa lente et habile retraite de Birmanie, il sauve l’Inde de l’invasion japonaise. Lire la suite
Mort en 1946, l’auteur, descendant de la fameuse famille irlandaise des Dillon, avait été témoin de trois guerres : la guerre Sud-Africaine (1899-1902), à laquelle il avait pris part comme jeune officier des Services de l’Intendance, – la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle, après deux années dans la troupe et dans l’État-major, il avait été détaché comme officier de liaison auprès du Haut Commandement français et, notamment, auprès de Foch, dont il avait conquis la confiance et l’amitié, – la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il fut, en 1939-1940, le chef de la mission militaire britannique en Afrique du Nord. Lire la suite
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