Le renouvellement des frégates se fera, pour la décennie à venir, autour de deux axes : le programme Horizon pour les bâtiments à vocation antiaérienne et le projet « composante frégate » pour les autres unités. Lire la suite
Dans les unités, le repas est un mouvement militaire, entend-on encore, parfois. Soit. Pour les marins, il peut être autre chose ou davantage : un repère, parmi d’autres, du fil des jours et un prétexte, parmi d’autres, d’une convivialité spontanée ou obligée. La marine n’a pu et ne peut négliger cet élément du soutien de ses ressortissants, en s’attachant cependant à mettre en œuvre des moyens et des techniques qui traduisent une nécessité et une volonté de maîtriser les mutations. Lire la suite
Afin d’améliorer l’efficacité du soutien des bâtiments de la marine, le ministre de la Défense a décidé, sur proposition du chef d’état-major de la marine et du délégué général pour l’armement, de regrouper, au sein d’un même service, tous les acteurs assurant la maîtrise d’ouvrage des activités qui concourent à la disponibilité technique des moyens navals. Placé sous l’autorité du chef d’état-major de la marine, le service de soutien de la flotte constituera, courant 2000, un nouveau service de la marine. Lire la suite
La comptabilité des services de l’État a été conçue pour répondre aux exigences des règles des finances publiques. Héritage d’un temps où le besoin d’information était plus réduit et le traitement de nombreux renseignements long et difficile, elle permet de suivre au franc près les dépenses de l’État. Aujourd’hui, les différents acteurs de la dépense publique ne peuvent plus se contenter de conduire les affaires de l’État avec une technique qui a vu sa pertinence se limiter à la seule connaissance du niveau des crédits dont ils disposent encore. De plus en plus, ils ont besoin d’informations précises et détaillées portant sur la nature de leurs dépenses et sur leur efficacité. Lire la suite
Les forces aéronavales françaises mettent en œuvre deux types de torpille : la L5 mod 4 d’origine française et la Mark 46 mod 2 de fabrication américaine. La première est embarquée à bord des bâtiments de surface ; elle est destinée essentiellement à leur autodéfense. La seconde, à vocation aéroportée, est larguée par les avions de patrouille maritime et les hélicoptères embarqués WG13 (Lynx) ; le rayon d’action de ces porteurs et leur invulnérabilité actuelle face à la menace sous-marine confèrent à la Mark 46 un emploi plutôt offensif. Enfin, il faut également mentionner comme autre arme anti-sous-marine utilisée par la marine française, le lance-roquettes de 375 mm qui, contrairement aux deux torpilles, demeure efficace par petits fonds. Ces armes arriveront en fin de vie au cours de la prochaine décennie : outre leur obsolescence technique, leurs performances opérationnelles ne leur permettront plus de contrer l’évolution de la menace telle qu’elle se dessine. Lire la suite
Dans le domaine des missiles anti-aériens à moyenne portée, les systèmes actuellement en service dans la marine sont soit le Tartar SM1 d’origine américaine et embarqué à bord des frégates antiaériennes type Cassard, soit le Masurca d’origine nationale et qui équipe les frégates lance-missiles type Suffren. Ces matériels arrivent en fin de vie opérationnelle et seront remplacés à partir de l’année 2005 par un système d’armes développé et fabriqué en coopération avec d’autres pays européens. Lire la suite
Faisant suite aux bouleversements stratégiques engendrés par la chute du mur de Berlin, le programme Partenariat pour la paix (PPP) a été lancé en 1994 par l’Otan afin de favoriser le dialogue avec les anciens membres du pacte de Varsovie. Devant le succès rencontré par cette initiative, la teneur du programme a été renforcée, notamment en ce qui concerne les missions de maintien de la paix. Bien entendu, la marine participe à ce programme et son action revêt plusieurs formes dans des domaines aussi variés que la guerre des mines, l’action de l’État en mer ou encore la formation du personnel. Lire la suite
Le trafic illicite de stupéfiants menace l’équilibre de nos sociétés tant par ses conséquences sur la santé publique que par l’importance croissante de ce marché parallèle. Il engendre des marges économiques dépassant toute « concurrence » qui attirent le crime organisé et l’incitent à prendre des risques et à étendre son champ d’action au-delà des frontières. La voie maritime est un des vecteurs privilégiés de ce trafic, signe de son expansion à l’échelle planétaire. La liberté de navigation en haute mer (1), reconnue par le droit international, pouvait offrir une relative impunité aux trafiquants face aux juridictions des États côtiers. Lire la suite
Le cycle de formation de premier niveau de l’équipage recouvrait jusqu’à présent la formation initiale (incorporation et formation militaire et maritime, d’une durée de deux mois), immédiatement suivie du cours du brevet élémentaire (BE, de deux à quatre mois, selon les spécialités), ce dernier prolongé trois à quatre ans plus tard par un brevet d’aptitude technique (BAT, de quatre à onze mois). Lire la suite
L’idée générale que la professionnalisation, en réservant le métier des armes à un petit nombre de spécialistes volontaires, risque de détruire à long terme l’esprit de défense chez les autres citoyens, bouscule les habitudes et inquiète les militaires. Depuis Valmy, ils s’étaient habitués à se rassurer en ayant l’impression, justifiée ou non, d’être soutenus par la totalité de la population puisqu’elle participait, dans sa grande majorité, au service national obligatoire. Cette perception, qui concernait un peu moins la marine dont le taux d’appelés était plus faible qu’ailleurs, conduit à se demander dans quelle mesure le lien entre la marine totalement professionnalisée et la nation est encore d’actualité et s’il y a lieu de se battre pour le conserver dans le nouveau contexte législatif. Lire la suite
Sans une organisation ni des moyens destinés à la circulation des informations et des ordres (command and control), une chaîne de commandement opérationnel ne peut plus conduire efficacement des forces engagées dans une opération militaire. Comme les autres armées, la marine met donc en œuvre depuis de nombreuses années des systèmes d’information et de commandement (SIC) dont la famille ACOM (Aide au commandement opérationnel à la mer) constitue la dernière version. Cependant, l’évolution de l’organisation du commandement opérationnel, un besoin accru d’informations de la part des différents échelons de décision et enfin l’apparition de nouvelles technologies imposent de définir dès maintenant les caractéristiques du futur SIC de la marine. Lire la suite
La coopération navale européenne est une affaire à la fois simple et compliquée : compliquée parce que l’organisation politique et de sécurité en Europe l’est, simple parce qu’en s’attachant à l’essentiel, c’est-à-dire à nos intérêts communs, à nos alliés les plus proches et à notre avenir, les choses s’éclaircissent quelque peu. Le projet politique ambitieux que représente l’Union européenne renforce cette perspective de stabilité et concourt à une plus grande coopération entre Européens, car la construction d’une défense commune est un de ses enjeux. Pour la marine française, les objectifs de la coopération navale entre marines européennes sont doubles : maintenir au meilleur niveau possible et au moindre coût la capacité opérationnelle des forces et leur interopérabilité ; aider à inscrire notre défense nationale dans un système collectif en Europe. Lire la suite
Le 9 mars 1978, il y a maintenant 20 ans, était signé un décret, n° 78-282, appelé à une heureuse fortune ; il posait en effet les fondements et la structure de l’action de l’État en mer en centrant celle-ci sur le rôle rénové du préfet maritime, autorité de police administrative générale en mer. Lire la suite
Prévu dans la loi de programmation 1984-1988, le programme « porte-avions nucléaire » a été lancé en février 1986. Le Charles-de-Gaulle a été mis à flot en mai 1994. La prise d’armement pour essais a eu lieu en février 1997. Plusieurs étapes décisives viennent d’être franchies ces dernières semaines. Après les premiers essais très prometteurs du système de combat et des lancements de maquettes d’avions qui ont confirmé les vitesses de sortie de catapulte attendues, les deux chaufferies nucléaires ont divergé, donnant au porte-avions son autonomie énergétique. Les installations propulsives sont maintenant soumises à plusieurs séries d’essais intensifs préparant le premier appareillage du bâtiment à l’automne. Lire la suite
En l’absence de menace militaire directe à proximité des frontières de la France, il est devenu « trivial » de dire que les armées seront appelées, dans les années à venir, à agir toujours plus fréquemment hors du territoire national. Les modalités de cette action extérieure couvrent un large éventail qui va du prépositionnement d’unités dans les régions en crise à la projection d’une force interarmées d’intervention puissamment équipée, en passant par l’intervention immédiate d’un groupement interarmées de volume limité. Lire la suite
En créant les bases navales outre-mer, la marine a entrepris une démarche d’harmonisation et de rationalisation du dispositif de soutien à terre de ses bâtiments. Après avoir rappelé la genèse de ce dispositif qui trouve ses fondements dans le plan Armées 2000, seront présentés les bases navales, les bénéfices escomptés de leur création, ainsi que l’extension possible de cette notion à la métropole. Lire la suite
Les besoins opérationnels établis conjointement par les trois marines européennes du Royaume-Uni, de l’Italie et de la France ont convergé en 1992 vers une frégate de 6 000 tonnes, puissamment armée et dotée de moyens à la mesure des menaces prévisibles du prochain siècle (c’est-à-dire les missiles et les avions actuellement en développement) (1). Lire la suite
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