Elles sont de deux types : temporaires, celles mettant à l’honneur une parution ou l’annonce d’un colloque ; archivées, celles qui concernent l’actualité du monde de la défense et des relations internationales.
« La France salue la neutralisation par les États-Unis d’Ayman Al-Zawahiri, chef de l’organisation terroriste Al-Qaïda, dans une opération menée par un drone en Afghanistan.
Les cyclistes partiront de La Défense, le plus grand quartier d’affaires en Europe, suivront un parcours qui les amènera dans les lieux historiques symboliques jusqu’aux Champs-Élysées. Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, Paris fut encerclé à partir du mois de septembre 1870, après la défaite de Sedan et l’abdication de l’Empereur Napoléon III. C’est alors qu’une « défense de Paris » s’organisa. Cette défense fut composée d’environ 400 000 hommes disponibles notamment les 80 000 soldats des 34e et 35e régiments d’infanterie de ligne et du XIIIe corps commandé par le général Vinoy. Ils faisaient face à une armée Prussienne de 400 000 hommes, et résistèrent pendant plus de 6 mois à l’avancée prussienne. Le 19 janvier 1871, les troupes françaises entreprirent une sortie finale pour briser le siège. C’est la célèbre bataille de Buzenval qui s’est déroulée sur les communes de Rueil-Malmaison, Garches et Saint-Cloud. Cette bataille fut un échec pour les Français. L’armistice fut signé le 26 janvier par le ministre Jules Faire, ministres des Affaires étrangères.
Le dernier contre-la-montre se poursuivra dans le Lot.
Dans la région de Mognoac la Résistance fut fortement active durant la Seconde Guerre mondiale. On y retrouva notamment le Corps franc Pommiès, considéré comme le plus grand mouvement de Résistance du Sud-Ouest durant cette période. Ce mouvement fut créé par André de Pommiès en 1942. Il avait pour mission de harceler les forces allemandes et de saboter les installations stratégiques de l’ennemi. La région du Mognoac a été le noyau dur de ce mouvement grâce à Paul Soulès. Le centre de la Résistance se trouvait dans une petite ferme, la maison Maridal. Elle était le lieu stratégique de la compagnie de résistants du capitaine Paul Soulès.
Pour cette dernière étape pyrénéenne, les participants s’élanceront de Lourdes. Depuis l’époque romaine et la conquête de la Gaule, Lourdes dispose d’un palais. Au fil des siècles ce dernier fut transformé. Véritable forteresse au Moyen-Âge, il devint une place forte durant l’époque moderne. En 1590, sous le règne d’Henri IV, la forteresse se transforma en domaine royal. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le château devint une prison, il fut ainsi surnommé la « Bastille des Pyrénées ». Le roi y enferma ses opposants. Pour autant, son rôle de place forte ne fut pas abandonné. Une garnison y stationna afin d’assurer la protection et la défense du territoire.
Le 20 juillet, les coureurs partiront de Saint-Gaudens. Sa proximité avec la frontière espagnole fait de la ville un enjeu essentiel pour la sécurité de la France tout au long de l’histoire. Durant la guerre d’Espagne (1936-1939), le plus délicat fut la gestion des arrivées des réfugiés républicains espagnols fuyant la répression nationaliste. Les vagues de réfugiés s’accélérèrent en 1939 à la prise de Barcelone par les franquistes. Ainsi, de nombreux civils et soldats républicains quittèrent la Catalogne et traversèrent la frontière. L’Ariège a également été une région d’accueil des familles juives qui fuyaient le régime franquiste qui fut particulièrement violent. Traverser les Pyrénées était une épreuve qui ne décourageait que très peu d’Espagnols. Les Pyrénées françaises constituèrent ainsi une échappatoire pour les juifs et les Espagnols face aux répressions du régime fasciste.
La ville de Carcassonne a connu depuis l’Antiquité une histoire militaire riche, qui s’illustrera au fil des années à travers son système défensif. Le site se protégeait durant le Bas-Empire derrière une enceinte gallo-romaine ; un dispositif qui resta déterminant tout au long du Moyen-Âge. Au XVe siècle, la cité de Carcassonne devint une prison d’État où étaient enfermés les ennemis du roi. Pendant les guerres de Religion, la ville constitua un dispositif important pour les catholiques et subit des attaques de la part des huguenots qui ne parvinrent pas à s’emparer de la forteresse. À la mort d’Henri III, la cité refusa de soutenir le nouveau roi Henri IV et rejoignit le parti de la Ligue catholique. Après 2 ans de combat, Carcassonne finit par prendre le parti du roi. En 1659, avec la signature du traité des Pyrénées qui mit fin à la guerre entre l’Espagne et la France, Carcassonne perdit sa position stratégique, car son rôle défensif à la frontière avec l’Aragon n’était plus nécessaire. La ville fut progressivement abandonnée.
Le 17 juillet, le Tour continuera son périple en Occitanie, et plus précisément à travers les départements de l’Aveyron, du Tarn, de la Haute-Garonne et de l’Aude.
Lors de la 14e étape, le peloton partira de Saint-Étienne pour arriver dans la ville de Mende, chef-lieu de la Lozère, un département qui fut favorable à la Résistance. Saint-Étienne a marqué l’histoire militaire française par sa manufacture d’armes. L’armurerie stéphanoise posséda, à partir de 1764, le monopole de la fourniture des armes pour le roi. Louis XV décida de regrouper 9 fabricants, et créa ainsi une manufacture royale. Cette dernière était sous la direction de M. de Montbéliard, inspecteur de la manufacture de Charleville ; elle devint le fournisseur officiel des troupes françaises et étrangères. À l’approche de la Révolution, l’activité ne cessait d’augmenter avec une production supérieure à 12 000 armes par an. Saint-Étienne fut d’ailleurs surnommé « Armeville ». La manufacture devint propriété de l’État en 1838.
Au cours de cette treizième étape, le Tour traversera l’Auvergne-Rhône-Alpes. Cette région, si elle fut disputée au Moyen-Âge, a connu une histoire militaire riche.
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