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La première des institutions internationales, l’ONU, a célébré le 40e anniversaire de sa création. C’est en effet le 26 juin 1945 que 49 pays, ayant participé à la Conférence de San Francisco, signaient la Charte qui allait devenir le fondement de l’Organisation internationale. L’ONU compte aujourd’hui 159 membres et constitue un forum où les discussions tombent bien souvent dans le byzantinisme, avec d’inévitables majorités de blocage. Nations unies, dit-on : l’appellation est sans doute plus symbolique que réelle. Au cours des années l’organisation s’est empâtée de sorte qu’aujourd’hui elle s’avère incapable de répondre efficacement aux objectifs qui lui ont été assignés. Même le Conseil de sécurité a vu son autorité s’éroder, le droit de veto qui est de règle de la part de ses membres permanents s’articulant fort mal avec l’affrontement Est-Ouest. Lire la suite
Il y a 10 ans qu’à l’initiative de la France s’est tenue la première conférence des grands pays industrialisés. Ce fut le Sommet du G6 de Rambouillet, en 1975. Les désordres monétaires qui commençaient à assaillir l’Occident y occupèrent une place de choix. Il fut décidé de mettre fin à la fixité des parités, étant entendu que chaque pays s’appliquerait à contrecarrer les fluctuations erratiques de sa devise. Lire la suite
Si les membres de l’Union de l’Europe occidentale, ne disconviennent guère de la nécessité pour eux de renforcer leur cohésion, ainsi qu’il en a été décidé à Rome à l’automne 1984, ils ne cessent cependant de réagir en ordre dispersé face aux problèmes de l’heure. On vient encore de s’en rendre compte à Bonn fin avril 1985. N’eut-il pas été satisfaisant de voir les ministres des Affaires étrangères adopter une attitude commune, aussi bien en ce qui concerne leur éventuelle participation aux recherches sur l’IDS (Initiative de défense stratégique) du président Ronald Reagan qu’à propos du projet Eurêka qui venait de leur être soumis par le gouvernement français ? Or, il n’en fut rien. Lire la suite
Lord Carrington, secrétaire général de l’Otan de 1984 à 1988, a tout lieu d’être satisfait ; la Belgique a finalement accepté l’implantation des missiles de croisière américains sur son sol, son gouvernement ayant même obtenu l’approbation du parlement. Il est d’ailleurs probable qu’un vote de sanction n’aurait en rien modifié la décision de M. Martens puisqu’une première tranche de 16 missiles avaient déjà été amenés à pied d’œuvre lorsque les députés furent saisis. Autre sujet de soulagement pour l’Otan, l’engagement pris par le Premier ministre grec, Andréas Papandréou, de reconduire en 1988 le bail concernant les bases mises à la disposition des États-Unis. Mais peut-être ne s’agit-il en la circonstance que d’une promesse faite dans le seul but de calmer les appréhensions des alliés d’Athènes après la démission du président Caramanlis. Lire la suite
Alors qu’à Stockholm, depuis la reprise de la Conférence sur le désarmement en Europe, les pays occidentaux cherchent à obtenir des garanties d’inspection et de contrôle des activités militaires, les États-Unis se trouvent confrontés pour leur part à l’humeur de certains de leurs alliés. Au sein de l’Otan, la Grèce de M. Papandréou multiplie les points de friction, allant jusqu’à envisager la non-reconduction du bail, renouvelé en 1983, concédant 4 bases aux forces américaines. Lire la suite
Les tiraillements qui n’ont guère cessé, sur le plan commercial, entre la Communauté européenne et les États-Unis risquent fort de s’aggraver au cours des prochains mois. Le dernier rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) souligne que l’économie américaine ne pourra plus avoir d’effet d’entraînement sur les autres pays industrialisés, l’expansion qu’on lui connaissait depuis 3 ans [depuis 1982] venant à s’essouffler. La croissance des pays de l’OCDE fléchirait même de 5,4 % à 2,8 %. Du coup Washington se prépare à pratiquer une politique du bulldozer. Lire la suite
La controverse s’avive sur la manière dont fonctionne l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). Après les États-Unis, voici que la Grande-Bretagne elle aussi menace de quitter l’organisation. Nous aurons certainement l’occasion d’y revenir plus en détail. En attendant, ceux de nos lecteurs que le sujet intéresse plus particulièrement prendront un intérêt certain à lire les deux longs articles que notre confrère du Monde a consacrés, les 30 novembre et 1er décembre, à la dérive de cette filiale de l’ONU. Lire la suite
L’Assemblée générale des Nations unies poursuit ses travaux dans l’atmosphère qui lui est habituelle. N’en retenons que la proposition faite à l’Union soviétique par le délégué américain d’ouvrir des négociations sur les nouveaux systèmes défensifs et de reprendre, sans conditions préalables, le dialogue sur le désarmement. Les questions militaires ont cependant pris une tout autre acuité en d’autres occasions. Lire la suite
Il faut bien reconnaître qu’à la veille de cet automne 1984, l’ascension du dollar a beaucoup plus retenu l’attention que les travaux des grands organismes internationaux. Il faut se rendre à l’évidence, le monde occidental comme, du reste, le Tiers-Monde vivent sous la loi de l’économie américaine. Même lors de l’assemblée générale du FMI (Fonds monétaire international), aucun plan de rechange, de restructuration n’a été présenté de façon crédible pour assainir l’économie mondiale. La suprématie du billet vert a été acceptée sans trop de protestations ainsi que nous le verrons. Lire la suite
Alors qu’à Bruxelles les ministres de la CEE se sont une fois de plus heurtés aux problèmes budgétaires, ne pouvant éviter un nouvel affrontement avec la Grande-Bretagne, à Strasbourg la nouvelle Assemblée européenne, élue en juin, choisissait M. Pierre Pfimlin comme président, par 221 voix contre 133 au candidat socialiste néerlandais, M. Pieté Dankert qui n’a pu réunir sur son nom l’ensemble des voix de gauche. Lire la suite
Nos confrères de la presse diplomatique n’ont pas chômé en cette veille d’été 1984 ; les titres de cette chronique sont là pour l’attester. Encore laissons-nous de côté, non par détachement mais faute de place, des réunions comme celle du Conseil mondial de l’alimentation qui s’est tenue à Addis Abeba (Éthiopie). L’efficacité de telles conférences internationales ne paraît pas évidente, mais on aurait tort d’en négliger l’intérêt car elles permettent d’aborder, sinon de résoudre, les problèmes de l’heure à l’échelon politique le plus haut. Pour l’opinion elles ont l’avantage de mettre en évidence des rivalités ou des divergences que le cours feutré de la diplomatie estompe bien souvent. Lire la suite
Fin mai 1984, le spectre d’un krach mondial a mis en ébullition les places boursières américaines : à Wall Street, le dollar enregistrait sa plus forte chute depuis 3 ans. La 4e banque des États-Unis, la plus engagée en Amérique latine, la Manufacturer Hanover, se trouvait en difficulté, ce qui déclenchait une réaction en chaîne à travers tout le système bancaire. L’alerte était d’autant plus vivement ressentie qu’elle venait 15 jours environ après le sauvetage in extremis de la Continental Illinois. Dans les 2 cas il a fallu que joue la solidarité des organismes financiers mais pour sauver la Hanover, l’aide consentie fut la plus importante jamais accordée dans ce genre d’opération : 7 milliards et demi de dollars. Lire la suite
Le mois d’avril 1984 a été jalonné de conférences financières qui n’ont abouti à aucune décision notable mais qui auront permis de prendre le pouls de l’économie mondiale. L’essentiel s’est passé à Washington, au siège du Fonds monétaire international (FMI) qui venait de publier son rapport. Le Comité intérimaire du FMI, groupant 22 ministres, puis le Comité de développement, émanation du FMI et de la Banque mondiale, enfin le « Groupe des 24 », chargé des intérêts des pays du Tiers-Monde, ont tour à tour fait le point. Auparavant s’étaient concertés, à Paris, les grands argentiers de la zone franc. Lire la suite
La crise mondiale n’aura pas seulement eu pour effet de nuire gravement au développement des nations, elle a également mis à mal les organisations internationales. L’endettement des pays les contraint à une lésine de leurs contributions aux organismes auxquels ils sont affiliés. L’Organisation de l’unité africaine (OUA) est en état de faillite, mais elle n’est pas seule et la Communauté européenne ne pourra probablement pas clore son exercice cette année. Lire la suite
L’impuissance dans laquelle s’est trouvée la Force multinationale d’accomplir sa tâche au Liban (et le recours à l’ONU suggéré par la France) soulève, une nouvelle fois, la question du choix des instruments pour le contrôle d’une crise. Certes le rôle de la FMI (Force multinationale d’interposition) à Beyrouth n’a jamais été très explicité. Pour le président Mitterrand il s’agissait de « contribuer au retour de la sécurité et au respect du droit des gens ». Lire la suite
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