Président de la 3e chambre à la Cour des comptes. Président de la formation inter-juridictions, chargé par le président de la République d’un rapport sur la défense et la sécurité européenne. Il est également directeur de la chaire « Grands enjeux stratégiques contemporains » à l’Université Panthéon-Sorbonne Paris I. Il a été Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) de 2014 à 2018. Il a notamment été conseiller pour la défense du Premier ministre de 1997 à 2002, membre de la Commission du Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale en 2013.
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Le nouveau cycle annuel de la Chaire « Grands enjeux stratégiques contemporains » marque le franchissement symbolique du cap décennal de nos conférences. Depuis dix ans le débat stratégique sur les questions de défense en France a connu un essor important. Elles y ont sans conteste utilement contribué. Lire la suite
La guerre d’Ukraine – surtout si, comme certains, on l’envisage comme le prologue à une confrontation mettant aux prises les États-Unis et leurs alliés d’une part, la Chine partenaire stratégique de la Russie et leurs soutiens d’autre part –, polarise toutes les analyses stratégiques aujourd’hui. Celles-ci sont désormais dominées par la prévision d’affrontements militaires futurs ainsi que par le constat d’une course accélérée aux armements qui les favorisent. Les discours ambiants sont frappés du sceau du fatalisme avec lequel on semble accueillir comme inéluctable, pour la suite du XXIe siècle, la récurrence des conflits, leur intensification certaine, voire leur transformation en une confrontation systémique touchant à la fois l’Europe et l’Asie. Partout on réarme, de l’Allemagne au Japon en passant par l’Iran et les pays du Golfe. Lire la suite
Le monde n’est ni en guerre, ni en paix avec des conflictualités déstabilisatrices comme la guerre en Ukraine. Celle-ci est un conflit conventionnel bâtard car sous ambiance nucléaire et dans une impasse pour Moscou. Cependant, pour l’Europe et les États-Unis, il y a obligation à réfléchir sur le besoin de paix pour demain. Lire les premières lignes
Pour son 9e cycle de conférences, la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de la Sorbonne (Université Paris 1) avait retenu comme thème et pour titre : « Guerres technologiques et rivalités politiques ». Derrière cet intitulé, un questionnement : comment antagonismes de puissance et compétition technologique se nourrissent-ils l’un l’autre, contribuant ainsi au renouvellement des formes de conflictualités ? Pour traiter du sujet, étaient successivement conviés à s’exprimer Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale ; Xavier Pasco, directeur de la FRS ; Michel Duclos, ancien ambassadeur ; Bruno Sainjon, président-directeur général de l’ONERA ; Éric Béranger, président exécutif de MBDA ; Joël Barre, Délégué général pour l’arme ment ; Isabelle Sourbès-Verger, directrice de recherche au CNRS ; Caroline Moricot, enseignante à Paris 1 ; l’Amiral Alexandros Diakopoulos, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Grèce ; Alain Alexis, coordonnateur à la Direction générale de l’industrie de défense et de l’espace de l’UE. Et, comme chaque année, la Revue Défense Nationale publie, dans son numéro de juin, le contenu synthétique de leurs interventions. Lire la suite
La guerre en Ukraine pourrait être qualifiée de « bâtarde » tant elle mêle de nombreuses formes de guerre et donc de risques de dérapage. Guerre conventionnelle interétatique de haute intensité, guerre hybride avec des cyber-opérations et des manipulations des opinions publiques et chantage nucléaire assumé par Moscou. Lire les premières lignes
Après la construction de la dissuasion nucléaire par le général de Gaulle, un des fondamentaux de la Ve République, la guerre du Golfe marque une mutation de la politique de défense de la France. Trente ans après, le cycle de réformes s’achève, obligeant à envisager une nouvelle phase pour le projet stratégique national. Lire les premières lignes
La France se veut être encore un acteur stratégique de premier rang. Or, les faits démontrent une réelle perte d’influence. La campagne présidentielle de 2022 devrait obliger à une réflexion en profondeur sur notre modèle de défense et sur la définition d’une vraie stratégie pour affronter les défis de demain et non ceux d’hier. Lire les premières lignes
Benoît d’Aboville Lire la suite
À quelques mois de l’élection américaine, le bilan de la politique étrangère de Trump est accablant, alors que le monde est plongé dans une déstabilisation avec la pandémie de Covid-19. L’absence de leadership américain oblige les Européens à se ressaisir, mais en auront-ils la volonté, face à une Chine de plus en plus opaque ? Lire les premières lignes
La Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains a été consacrée principalement à l’Europe et à sa défense dans un contexte compliqué et aggravé par le processus chaotique du Brexit. L’Union européenne est de fait à un tournant existentiel, obligeant celle-ci à mieux s’affirmer sur le plan stratégique. Lire les premières lignes
L’Europe est dans le désarroi stratégique, dans un environnement international devenu délétère. Il est urgent de réaffirmer le besoin d’une défense européenne légitime et crédible. Le défi à relever est immense et nécessite beaucoup d’efforts de conviction. La France, allante dans ce domaine, prendra ses responsabilités. Lire les premières lignes
La Chine a atteint ses objectifs géopolitiques avec une grande habileté, sachant jouer sur tous les champs, lui permettant de progresser et d’imposer son point de vue. Pékin sait utiliser les faiblesses des uns et des autres en s’inscrivant dans la durée, rivalisant désormais avec les États-Unis. Lire les premières lignes
Le quatrième cycle de la « Chaire grands enjeux stratégiques contemporains » porte sur la Russie. Celle-ci est redevenue un acteur majeur de la scène internationale avec des positions souvent contestées. Le dialogue avec Moscou reste indispensable en cette période de tensions mais celui-ci doit se faire sans complaisance. Lire les premières lignes
Le SGDSN héritier d’une institution créée en 1906, est un acteur majeur de la France. Il n’a cessé de s’adapter dans son organisation et son approche interministérielle pour être plus efficace et répondre aux nouvelles menaces comme le cyber ou le terrorisme, renforçant ainsi son rôle central. Lire les premières lignes
La chaire « Grands enjeux stratégiques » a proposé pour son cycle annuel une approche approfondie du Moyen-Orient et de ses tensions géostratégiques avec un constat, l’incertitude permanente inscrite dans le temps long. Une réflexion sur la patience stratégique doit devenir une priorité face aux réalités d’un monde instable. Lire les premières lignes
La volatilité actuelle de la scène internationale ne peut qu’inquiéter avec l’augmentation des crises et conflits ouverts aux dimensions multiformes. Plus que jamais, la réflexion stratégique s’avère indispensable pour comprendre les confrontations actuelles et à venir. Lire les premières lignes
L’équilibre des puissances comme régulateur, la puissance globale comme moyen, la supériorité militaire comme garantie, autant de modèles que la période actuelle de mondialisation n'invalide pas vraiment, même si la dynamique du système international ne peut s'y résumer. Le directeur de la nouvelle chaire stratégique de la Sorbonne met en perspective les travaux effectués et partage ici ses réflexions. Lire les premières lignes
En soulignant la dépréciation de l’analyse stratégique et en analysant ses causes, l’auteur montre comment l’université entend pallier cette carence dommageable et rénover le débat stratégique français. Lire les premières lignes
C’est d’un électrochoc qu’a besoin la bien mal nommée Europe de la défense pour clarifier ses concepts, redonner confiance en la PSDC et enclencher un processus vertueux et pragmatique, et pour la sortir de l’ornière où la confusion et le manque d’ambition l’ont confinée. Lire les premières lignes
Dans un large tour d’horizon, l’auteur, expert des dossiers Défense, expose les conceptions d’un observateur engagé et trace les lignes d’effort de la prochaine législature au premier rang desquelles figurent la question de la capacité militaire européenne et la stabilité de l’outil nucléaire français. Lire les premières lignes
Trop réticente à l’égard des discussions sur le désarmement nucléaire et trop affirmative en ce qui concerne sa dissuasion, la France adopte une attitude qui pourrait l’éloigner de ses partenaires européens et l’isoler sur la scène internationale. Les lignes de forces apparues lors de la dernière conférence d’examen du TNP et la ligne de plus grande pente nucléaire de la plupart des pays européens de l’Otan montrent les risques pour notre pays d’un jeu à la fois trop fermé sur le plan diplomatique et insuffisamment prospectif sur le plan stratégique. Lire les premières lignes
Depuis la fin de la guerre froide, les droites et les gauches européennes ont été amenées à rompre avec leurs substrats idéologiques traditionnels en matière de défense. C’est particulièrement vrai en France où les questions militaires sous la Ve République étaient placées sous le double signe de la singularité vis-à-vis de l’extérieur et du consensus au plan intérieur. Aujourd’hui, quoique moribond, le consensus sur la défense française masque la portée de certains abandons de principe et une contradiction croissante à concilier aspiration à une défense européenne, intégration pragmatique dans l’Otan et souci d’indépendance. Lire la suite
Pour l'Europe de la défense, la fin de la guerre froide change la situation du tout au tout. Après une phase dynamique marquée par les accords de Maastricht (1991) et la création d'un corps européen (1992), la défense européenne piétine. Le processus est relancé par l'initiative franco-britannique de Saint-Malo en décembre 1998. En deux ans des progrès considérables furent accomplis, aboutissant, au sommet de Nice en décembre 2000, à la mise en place d'une architecture institutionnelle pour traiter les sujets de défense et de sécurité. Au même moment, l'Union européenne adoptait des objectifs de capacité militaire. À terme, sa crédibilité militaire sera proportionnelle à son niveau d'autonomie. Concrètement, cela exige qu'elle se dote progressivement des moyens de renseignement, de planification, de commandement et de contrôle, qui lui font aujourd'hui défaut. La réussite de l'Europe de la défense implique une bonne coordination « interpiliers », de façon à permettre la conjugaison harmonieuse des instruments civils et militaires de gestion de crise. En outre, la mise en oeuvre de l'Europe de la défense passe aussi par les relations et les arrangements que l'Union et l'Otan établissent puis développent. Dans l'immédiat, il faut en avoir conscience et s'y préparer, le sort de la défense européenne risque d'être largement déterminé par le premier emploi en opérations d'une force dirigée par l'Union. Celle-ci fera véritablement précédent, or jusqu'à 2003 ses marges d'action restent étroites et les moyens comptés.
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