Ancien professeur de sciences politiques et de droit public, spécialiste des relations internationales.
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Notre monde évolue sans pour autant que l’on sache vraiment vers quelles perspectives. Progrès, compétition, concurrence, confrontation, déclin… Autant de mutations qu’il faut appréhender. Cela signifie également de réfléchir dans une démarche prospective s’inscrivant dans le temps long. Lire les premières lignes
Après la fin des empires coloniaux et le partage du monde en deux blocs antagonistes, de nouvelles puissances apparaissent, désireuses de se constituer, à défaut d’empires militaires, des aires d’influence et de pouvoir, au risque d’accroître des antagonismes historiques, en particulier, au Levant. Lire les premières lignes
Les empires sont de retour. Pas ceux démantelés à l’issue de la Seconde Guerre mondiale et les conflits de décolonisation mais de nouveaux empires traduisant des ambitions souvent déstabilisatrices. Avec une démographie encore forte, la Chine est le premier exemple d’une puissance impériale en pleine expansion. Lire les premières lignes
Corée du Nord : une nouvelle crise de Cuba (T 929)
- Pierre Viaud - 5 pagesIl y a des similitudes entre la crise actuelle autour de la Corée du Nord et de son arme nucléaire et la crise de Cuba, dans la mesure où il y a interaction entre plusieurs acteurs. Cette fois-ci, il ne s’agit plus, outre les États-Unis, de l’URSS mais de la Russie et de la Chine qui ont chacune leurs propres projets stratégiques, instrumentalisant la Corée du Nord. Celle-ci en profite dans la mesure où l’escalade actuelle renforce encore plus sa cohésion intérieure.
Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn et Égypte – Qatar : l’Arabie heureuse et le Livre des ruses (T 911)
- Pierre Viaud - 6 pagesLa situation actuelle de blocage entre le Qatar et ses voisins dont l’Arabie saoudite traduit le mal être général de la région avec une dégradation inquiétante des conditions de sécurité. La rivalité exacerbée entre chiites et sunnites contribue à aggraver des rivalités séculaires.
Yidai, Yilu : l’initiative économique chinoise de « Route de la soie du XXIe siècle » (T 900)
- Pierre Viaud - 4 pagesLa Chine s’est engagée dans le développement de nouvelles routes économiques lui assurant à la fois sa propre croissance mais aussi en se créant un réseau de pays clients. Ces routes sont à la fois maritimes avec des points d’appui, permettant les escales mais aussi terrestres, valorisant le chemin de fer. La volonté de Pékin est de retrouver les Routes de la Soie mais en les façonnant selon ses besoins.
Dans ce texte panoramique, Pierre Viaud nous présente l’ensemble des contributions qui constituent cet ouvrage, à la fois les perspectives actuelles du désarmement et le long cheminement qui a conduit à le définir, le structurer, l’organiser et in fine le négocier. Cette vision d’ensemble permet de comprendre cette exigence ancienne et son retour en force dans les relations internationales. Lire les premières lignes
L’auteur prolonge sa réflexion sur l’Iran et sa stratégie nucléaire implicite, en nous faisant percevoir les trois cercles de la sanctuarisation qu’elle annonce. Ce faisant, il montre à quel point ce pays à la forte et ancienne densité géopolitique est parvenu à restaurer sa place au cœur de l’échiquier géostratégique et géoéconomique de la région. Lire les premières lignes
L'Iran mobilise l'attention stratégique et sa posture nucléaire intrigue voire inquiète la communauté internationale. Dans une rigoureuse analyse en six facteurs déterminants, cet article explore la stratégie iranienne et conclut à une indéniable volonté de puissance régionale, dans la tradition perse, mais qui reste limitée dans ses entreprises par des faiblesses structurelles. Lire les premières lignes
Lorsque l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait écrit un premier livre en 1985, l’opinion éclairée avait vu une sorte de testament politique d’un haut fonctionnaire du système des organisations internationales. L’auteur, Togolais de haute culture francophone, plusieurs fois ministre du gouvernement de Lomé, puis devenu le confesseur des chefs d’État africains à Addis-Abeba, apparaissait comme un Africain plus compétent parmi ses frères africains. Son panafricanisme rationalisé a séduit dès la parution de Et demain, l’Afrique… Les jeunes étudiants africains de Paris mettaient tous un point d’honneur à connaître les thèses d’un leader qui pouvait devenir charismatique et imposer des solutions rationnelles de gouvernement à un continent qui les oublie quelquefois. Lire la suite
Il est toujours émouvant de lire un bilan dressé par un homme de bien qui a consacré sa vie au service de l’intelligence et du rapprochement des membres du genre humain. C’est en 1989 que René-Jean Dupuy quittera la chaire de droit international qu’il occupe au Collège de France. La pensée qu’il livre aujourd’hui au lecteur est dégagée des scories des hésitations de la jeunesse. Son texte est dense et va à l’essentiel, simplement. Lire la suite
L’opinion publique, notamment américaine, s’est récemment émue de la pénétration soviétique sur le marché de l’armement au Proche-Orient, dans des pays qui se tournaient jusqu’alors exclusivement vers l’Occident. Lire la suite
Trois hommes semblables et différents à la fois viennent d’unir, dans un livre, leur volonté de témoigner sur une affaire africaine qui leur tient à cœur. Le premier, Yves Bréheret connaît, aime et ressent l’Afrique. Ses reportages sont connus des africanistes depuis bien des années, qui y puisent une information teintée du romantisme de ceux qui donnent tout pour une cause ou un pays, et de ce soupçon de naïveté d’où sortent les convictions affirmées. Le second, Édouard Sablier, s’est attaché depuis plusieurs années à démontrer à la grande opinion publique du monde libre francophone les éléments et relais de la politique étrangère soviétique de modification par tous moyens de l’organisation sociale planétaire. Le troisième, Olivier d’Ormesson, parlementaire européen, nous fournit un texte mêlant des notes de voyage et une chronologie de l’action du Parlement européen à propos d’un homme : Jonas Savimbi, chef de la résistance en Angola. Lire la suite
Invité par l’Institut suédois de recherche politique (SIPRI), à prononcer un discours à l’occasion d’une cérémonie consacrée à la mémoire d’Olof Palme (Premier ministre suédois de 1982 jusqu’à son assassinant en 1986), le maréchal Akhromeyev, chef de l’état-major général (CEMG) soviétique, a abordé une nouvelle fois, le 29 septembre 1988 le thème du contrôle des armements. Lire la suite
S’estimant menacée à la fois par la subversion intérieure, par les pays limitrophes dits de la « Ligne de front » (Angola, Zambie, Zimbabwe, Mozambique, Tanzanie) qui appuient celle-ci, et par les mesures d’embargo décidées à son encontre par les Occidentaux, l’Afrique du Sud s’est dotée d’une industrie de défense puissante et diversifiée qui lui assure une autosuffisance croissante. Lire la suite
Pays en voie de développement et dépendant largement de l’aide extérieure, notamment dans le domaine militaire, l’Égypte s’est peu à peu dotée d’une industrie de défense importante, diversifiée et ambitieuse. Actuellement, elle subvient à une part importante de ses besoins en armement mais aussi commence à exporter dans les pays arabes. Lire la suite
Au travers de son histoire, le rôle du Mexique dans les affaires mondiales n’a été que mineur. Il a souvent été le reflet de son instabilité interne au cours du XIXe et du début du XXe siècles. La perte, au milieu du siècle dernier des deux tiers de son territoire national au profit des États-Unis d’Amérique, a entraîné un sentiment à la fois de crainte et d’admiration pour l’œuvre économique des États-Unis de la part des Mexicains. Cette position de faiblesse géopolitique est compensée par son attitude à l’égard du droit international public, guidée par plusieurs principes : l’égalité juridique des États, la souveraineté et l’indépendance de toutes les nations, la non-intervention dans les affaires intérieures des autres États, la résolution pacifique des conflits, et la contribution à la sécurité collective au travers de sa participation aux organisations internationales. Lire la suite
Depuis le début des années 1980, la littérature stratégique de langue française a été riche en parutions sur la zone de l’océan Indien. Le premier ouvrage, celui de Philippe Leymarie, portait le titre Océan Indien : le nouveau cœur du monde (Éditions Karthala, 1981, 365 pages). Le second de Jean-Pierre Campredon, Jean-Jacques Schweitzer et Pascal Chaigneau, portait quant à lui un titre plus raisonnable : France, océan Indien, mer Rouge (Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes, Fondation pour les études de défense nationale ; 1986, 449 pages). Enfin Hélène Mazeran publiait en 1986 Géostratégie de l’océan Indien (Puf, 1986, 225 pages). On ne compte plus les études parues dans notre revue sur ce thème, et notamment celles de l’amiral Labrousse. Lire la suite
Après un bref rappel historique des combats qui se sont déroulés au Tchad fin 1986-début 1987, nous nous efforcerons de dégager quelques enseignements qui peuvent être tirés « à chaud ». Lire la suite
« Nous allons rencontrer un système dictatorial, l’Église doit tenter de ramener la démocratie au Chili, comme elle l’a fait aux Philippines ». Cette phrase, prononcée par le pape lors de son récent voyage en Amérique du Sud, nous rappelle des événements vieux d’un an. Lire la suite
Dans son discours du 28 juillet 1986, prononcé à Vladivostok, M. Mikhaïl Gorbatchev avait déclaré que l’URSS et la Mongolie examinaient « la question du retrait d’une partie substantielle des troupes soviétiques de Mongolie ». Dans le courant du mois de janvier 1987, télévision et presse soviétiques ont par ailleurs repris l’annonce officielle faite par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Guerassimov, selon laquelle seraient retirés, entre avril et juin 1987, les effectifs complets d’une division de fusiliers motorisés et quelques unités du contingent soviétique temporairement stationnés en Mongolie. Un communiqué identique du ministère de la Défense a été également diffusé par l’agence Tass (Agence télégraphique de l’Union soviétique). Lire la suite
C’est en 1988 que l’Australie célébrera le bicentenaire de l’arrivée des premiers colons sur ce continent immense, aux antipodes de la course de l’hémisphère Nord pour le pouvoir planétaire. En près de deux cents ans les Australiens immigrés auront créé une société unique où les institutions et les cultures sont empruntées à celles de la Grande-Bretagne, de l’Europe continentale et des États-Unis. Le résultat donne en fait une société fondée sur l’individualisme, et l’égalitarisme sans lequel une nation n’existe pas. Lire la suite
De nombreux facteurs ont favorisé le développement des satellites de reconnaissance en URSS. D’une part, l’immensité des zones à couvrir, que ce soit le long des frontières, dans la profondeur des théâtres stratégiques limitrophes, ou sur le continent américain, nécessitait un moyen de surveillance puissant et permanent. D’autre part, la volonté de centralisation du renseignement, qui doit être « digéré » à un niveau élevé avant d’être communiqué aux forces concernées, a eu certainement tendance à privilégier le satellite par rapport aux moyens locaux dont l’interprétation n’était pas soumise au jugement et au contrôle des états-majors. Lire la suite
L'auteur, qui rentre d'un voyage aux États-Unis où il a eu de nombreux contacts avec des personnalités américaines, esquisse les grands axes de la politique étrangère et de la politique de défense des États-Unis pendant le premier mandat du président Reagan. Lire les premières lignes
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