Spécialiste des relations internationales. Ancien auditeur de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN, 54e promotion), auteur de nombreux articles sur l’Amérique latine et de l’ouvrage FARC, confession d’un guérillero (Choiseul, 2008). Chercheur associé auprès de l’Institut Choiseul, président de l’association France-Amérique latine LATFRAN (latfran.fr).
Le retrait précipité des États-Unis d’Afghanistan à l’été 2021 traduit certes une forme de défaite tactique pour un cycle commencé le 11 septembre 2001, mais surtout une rupture de l’ordre international et l’émergence d’un monde éclaté, divisé par la rivalité sino-américaine. Lire les premières lignes
La prise de Kaboul par les taliban au mois d’août marque une rupture et clôt un chapitre d’histoire ouvert le 11 septembre 2001. Derrière le retrait américain d’Afghanistan, c’est l’Occident – dans sa diversité – qui se voit contesté et dont l’interventionnisme est remis en cause, tandis que le hard power est redevenu la règle. Lire les premières lignes
Les Farc constituent une des guérillas les mieux armées au monde. Elles ont été, dernièrement, au cœur de l’actualité politique en Colombie, tandis que le président Alvaro Uribe décidait de libérer unilatéralement des guérilleros emprisonnés. Il s’agissait de poser les bases d’un dialogue qui pourrait permettre un échange humanitaire avec le groupe de 57 otages détenus par les Farc, parmi lesquels Ingrid Bétancourt et son ancienne colistière Clara Rojas.
Malgré le vote de la résolution 1718 par le Conseil de sécurité de l’ONU, prévoyant un embargo sur les matériels sensibles moins d’une semaine après son premier essai nucléaire, la Corée du Nord est apparue déterminée à poursuivre le passage en force de sa politique nucléaire. Elle fait le pari que la situation internationale s’y prête et lui offre les opportunités politiques en faveur d’une nucléarisation de son territoire national. Celle-ci signifierait une « sanctuarisation » du régime de Kim Jong-Il, mais transformerait l’équilibre stratégique d’une région qui serait désormais, placée sous la menace et le chantage de la Corée du Nord.
Depuis le 9 mars 2006, le Conseil de sécurité de l’ONU est saisi du dossier iranien par l’AIEA qui constatait l’échec des années de négociations entre l’Iran et les Européens représentés au sein de l’UE3 (Allemagne, France, Grande-Bretagne). Après l’élection en juin 2005 de M. Ahmadinejad, les rapports avec la communauté internationale se sont sensiblement tendus avec la reprise des activités nucléaires (retraitement, enrichissement, etc.). Les Occidentaux sont désormais persuadés que ce programme civil permet à l’Iran de cacher un programme militaire qui, s’il devait aboutir, bouleverserait les rapports dans une région stratégique autant sur le plan politique qu’économique. Lire la suite
Le Salvador vient de « dollariser » son économie. Par ailleurs, les tremblements de terre qui l'ont frappé durant les mois de janvier et février derniers, ont mis en évidence les progrès accomplis ces dernières années par ce pays désormais en paix, mais également, ses faiblesses structurelles qui limitent son développement. Il est intéressant de faire le point sur un pays qui reste, avec le Guatemala, un des piliers de l'intégration centraméricaine. L'auteur n'avait rien écrit sur le Salvador pour Défense Nationale depuis novembre 1999.
Deux ans et demi après avoir remporté l’élection présidentielle en faisant campagne sur le thème du changement et d’un retour à la paix civile, le chef de l’État colombien, Andrès Pastrana Arango a élaboré un programme global en faveur de la paix et du développement socio-économique de la Colombie.
L'élection de Vicente Fox, candidat du Parti d'action nationale (PAN), à la présidence de la République du Mexique, le 2 juillet dernier, a sans nul doute participé à l'évolution de ce pays. Pascal Drouhaud, spécialiste de l'Amérique latine, bien connu de nos lecteurs, nous informe sur la situation actuelle et en tire quelques conclusions avant la prise de fonctions du nouveau président, ce mois de décembre 2000.
L'auteur fait le bilan de l'élection présidentielle que vient de connaître le Salvador et en tire quelques conclusions.
L'auteur, spécialiste de l'Amérique latine, brosse un tableau sur la situation en Colombie, pays qui connaît des difficultés : catastrophes naturelles, conflits entre gouvernement et guérillas, trafic de drogue, grande misère de la moitié de la population.
Depuis cinq ans, l'auteur, conseiller du président du groupe d’études sur la démocratie en Amérique centrale à l’Assemblée nationale, nous tient régulièrement informés de la situation et de l’évolution des États de l’isthme. Dans cet article, il nous présente la coopération mise en place entre ceux-ci, la France et l’Europe.
Il y a trois ans, l'auteur, spécialiste de l’Amérique latine, avait rédigé un article plein d’espoir sur le Salvador, ce pays déchiré par douze ans de guerre civile. Il fait ci-dessous le point de la situation : elle s’est améliorée certes, mais beaucoup reste à faire.
Président du groupe d'études sur la démocratie en Amérique centrale à l'Assemblée nationale, l'auteur y séjourne souvent. De fait, il nous apporte régulièrement des informations sur l'évolution politique, économique et sociale du Salvador : ce texte fait suite à ceux que nous avons publiés dans nos livraisons de janvier 1993 et juin 1994. Lire les premières lignes
En janvier 1993, l'auteur, attaché parlementaire à l’Assemblée nationale et spécialiste de l’Amérique centrale où il a vécu, nous avait donné à publier un article très explicite sur les accords de paix de janvier 1992 au Salvador. Des élections viennent d’avoir lieu dans ce pays et notre auteur a souhaité présenter le bilan et les perspectives de ce processus de paix dans lequel tous les Salvadoriens placent leur espoir. Lire les premières lignes
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