Colonel (R) Gendarmerie, ancien fonctionnaire international de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE, 2011-2021), docteur en sciences politiques (Paris 1).
La guerre conduite par Vladimir Poutine contre l’Ukraine traduit une ambition impérialiste visant à réintégrer ce pays récalcitrant dans l’espace post-soviétique. C’est aussi un gâchis effroyable, isolant durablement la Russie désormais hostile à tout ce qui vient d’un Occident largement fantasmé par le Kremlin. Lire les premières lignes
Une nouvelle présidence à l’OSCE : Pour quoi faire ? (T 1460)
- Guy Vinet - 7 pagesPour cette année et à la lumière de la guerre menée en Ukraine par la Russie, l'OSCE se trouve dans une situation difficile et fragilisée. Son action en amont du conflit a été inopérante et depuis février 2022, elle n'a pu que constater son impuissance imposée par les vetos successifs de la Russie. Pour l'instant, les discussions y sont vaines et sans résultat. La nouvelle présidence doit tenter une nouvelle approche plus pragmatique et moins dogmatique afin de préserver l'OSCE et de tenter de la remettre dans le jeu des négotiations à venir.
La guerre de la Russie contre l’Ukraine continue à interroger sur les objectifs et la stratégie militaire mise en œuvre par Moscou. D’où le besoin d’une approche multidimensionnelle pour tenter de comprendre un conflit entièrement voulu par le maître du Kremlin, en violant toutes les règles internationales. Lire les premières lignes
Conseil ministériel annuel de l’OSCE : bilan et perspectives (T 1455)
- Guy Vinet - 5 pagesSans apporter de résultats concrets, la réunion du Conseil a permis toutefois de voir émerger et traiter deux questions importantes pour l'OSCE : sa justification en tant qu'organisation de sécurité et le maintien de la Russie comme État participant à l'OSCE. Par ailleurs, le résumé de la conférence de presse tenue par le ministre des Affaires étrangères russe à Moscou simultanément à l'ouverture du Conseil apporte un éclairage intéressant sur la position russe vis-à-vis de l'OSCE.
Avis de gros temps à Lódz au Conseil ministériel annuel de l’OSCE : une réunion pour rien ? (T 1452)
- Guy Vinet - 4 pagesLa guerre russo-ukrainienne va peser sur toutes les discussions de ce 29e Conseil ministériel annuel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui va se dérouler à Lódz les 1er et 2 décembre 2022. Ce n'est pourtant pas le seul conflit qui touche le Vieux Continent !
En 1975, l’Acte final d’Helsinki marquait une étape décisive dans le processus de dialogue entre le bloc occidental et le pacte de Varsovie dirigé par l’URSS. Or, aujourd’hui, tous les principes posés alors semblent remis en cause, d’autant plus qu’une nouvelle puissance, la Chine, se veut être reconnue. Lire les premières lignes
La question du génocide est souvent abordée par un biais émotionnel et donc instrumentalisée à des fins politiques. Or, il faut avoir une approche juridique en cherchant à définir l’intentionnalité. Cela permettrait d’éviter des imprécations et des effets de propagande, oubliant la matérialité des faits et faisant fi des victimes. Lire les premières lignes
Au cœur du centre historique de Vienne, la capitale autrichienne, une organisation internationale a établi son Secrétariat depuis 2007 dans un palais rénové et discret : l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Alors que le récent (28-30 juin 2022) sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) à Madrid a fait l’objet d’un écho considérable dans les médias, l’OSCE est largement méconnue du grand public. Elle mérite pourtant un certain intérêt car elle est actuellement la seule organisation qui offre un lieu d’échanges permanent entre la Russie et l’Ukraine. Lire la suite
Mais à quoi sert donc l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ? (T 1406)
- Guy Vinet - 3 pagesL’auteur a été fonctionnaire international de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pendant 10 ans. Il déplore que l’Organisation soit paralysée par des sujets stériles et préconise de revenir aux fondamentaux de l’Acte final d’Helsinki de 1975 : les négociations autour des problématiques de sécurité. Actuellement seule organisation offrant un lieu d’échanges permanent entre Russie et Ukraine, elle pourra ainsi prendre sa place dans la résolution du conflit.
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a failli en Ukraine en raison des limitations à son action, sciemment voulues par les États-membres. L’outil lancé à partir de 1975 conserve cependant une pertinence et pourrait avoir un rôle à jouer post-conflit. À condition que certains États, dont la Russie, acceptent de soutenir l’OSCE en lui donnant les moyens d’agir. Lire les premières lignes
Avec cette chronique détaillée d'un traité non ratifié chargé d'entretenir la transparence sur le rapport des forces militaires en Europe, on mesure à la fois le chemin parcouru depuis les derniers temps de la guerre froide et l'intérêt de disposer d'un instrument d'échanges entre Européens pour promouvoir une véritable sécurité coopérative. Lire les premières lignes
L'OSCE, la patience stratégique (T 402)
- Guy Vinet - 4 pagesEntretien avec Monsieur François Alabrune, Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
L’histoire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), son déploiement, ses champs d’action privilégiés, la diplomatie préventive en particulier, expliquent la « furtivité » de cette organisation qui a émergé de la guerre froide pour créer un espace de paix et de coopération de Vancouver à Vladivostok. Lire les premières lignes
La chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, a marqué symboliquement la fin de la guerre froide et la victoire, concomitante, de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan). En novembre 2010, celle-ci va adopter un nouveau concept stratégique pour succéder à ceux (déjà post-guerre froide), de 1991 et de 1999. Pour l’Otan, l’heure est au bilan du passé récent, aux choix des possibles et à la caractérisation de nouveaux enjeux en vue d’affirmer sa légitimité et de renforcer la relation transatlantique. Lire la suite
Limitée par ses dimensions géographiques, récente par son histoire, l’Albanie est un pays qui frappe par sa singularité au sein de l’ensemble des Balkans occidentaux. La diversité et la spécificité de ses caractéristiques en font un État dont l’intérêt géostratégique attire l’attention européenne et internationale. Lire les premières lignes
Entretien avec Marc Perrin de Brichambaut, secrétaire-général de l’OSCE, 8 mars 2011 (2/2) (T 98)
- Guy Vinet - 5 pagesL’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est une organisation de sécurité régionale déployant un large éventail d’activités qui relève des trois dimensions de sécurité: humaine, politico-militaire et économico-environnementale. L’entretien évoque le rôle et les défis qu’affrontent le secrétaire-général et l’organisation.
Entretien avec Marc Perrin de Brichambaut, secrétaire-général de l’OSCE, 8 mars 2011 (T 94)
- Guy Vinet - 5 pagesL’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est une organisation de sécurité régionale déployant un large éventail d’activités qui relève des trois dimensions de sécurité: humaine, politico-militaire et économico-environnementale. L’entretien évoque le rôle et les défis qu’affrontent le secrétaire-général et l’organisation.
La Bosnie-Herzégovine, quinze ans après Dayton (T 54)
- Guy Vinet - 5 pagesLe bilan de la situation politique en Bosnie-Herzégovine est mis en exergue dans cet article. Ainsi quinze ans après l’indépendance, des progrès sont notés mais limités par la présence internationale qui brouille le rétablissement de l’équilibre dans le pays.
Le Sommet d’Astana organisé par le Kazakhstan porte en germe le nouveau rôle d’une OSCE qui se régénère en relançant des dossiers de fond sur l’articulation entre confiance, sécurité et transparence et veut prendre toute sa place dans l’architecture de sécurité eurasiatique. Lire les premières lignes
Ce sont les récents engagements militaires de l’Otan qui conditionnent le nouveau concept stratégique dont l’Alliance a besoin pour s’établir au début du XXIe siècle, sa capacité opérationnelle et ses partenariats, notamment avec la fédération de Russie. Lire les premières lignes
Depuis 1990, l’OSCE dispose d’une présidence tournante. En 2010, pour la première fois, c’est un État issu de l’ex-Union soviétique, le Kazakhstan, qui s’est vu attribué cette présidence. Celle-ci peut-elle insuffler un élan nouveau à une organisation dont la dynamique semble enrayée ? Lire les premières lignes
Le président russe Medvedev a présenté en juin 2008 une initiative de politique internationale visant à adopter un nouveau traité de sécurité paneuropéenne. Cette proposition, accueillie diversement, a mis en lumière une organisation peu visible dans le champ géopolitique euro-atlantique : l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Évaluer cette structure et sa capacité à jouer un rôle dans les problématiques sécuritaires régionales en double concurrence avec l'Otan d'un côté et l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) de l'autre est l'objet de cette réflexion. Lire les premières lignes
Voilà dix ans que l’Otan achevait son opération aérienne « Force alliée » menée contre la République fédérale yougoslave du président Slobodan Milosevic. Après 78 jours de bombardements, celui-ci décidait d’accepter les exigences de la communauté internationale, exprimées par l’ONU et l’Otan, concernant la situation au Kosovo. Que reste-t-il aujourd’hui de cette opération sans précédent ?
Le début du mois d’avril 2009 a été européen pour le président Obama. Au cours de ses escales sur le Vieux Continent, il a donné une dimension concrète à la nouvelle politique des États-Unis envers l’Europe. Nous sommes ainsi passés, dans une certaine mesure, du fantasme à la réalité, du discours aux actes. Un premier bilan s’impose.
Avant sa prise de fonction officielle le 20 janvier 2009, le président américain Obama avait déjà largement constitué son équipe. Celle-ci est maintenant en place et confirmée ; elle amène un lot de surprises limité. Avec cette nouvelle Administration, quelle appréciation pouvons-nous porter sur les éventuelles évolutions à prévoir dans le domaine des relations transatlantiques (États-Unis/ Europe/Otan) ?
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...