Ce livre obtient actuellement un grand succès de librairie. Frappé par les bouleversements qu’entraîne chez nos contemporains l’accélération du changement, l’auteur tente d’apporter des solutions à la crise d’adaptation collective du monde actuel. Pour lui la rupture avec le passé est totale. Ce qui marque notre temps c’est l’éphémère, le nouveau et le divers. Nos facultés actuelles d’adaptation ne nous permettent pas de supporter l’instabilité permanente, le renouvellement continu et l’« hyperchoix ». Il nous faut donc pour survivre : régulariser les stimulations qui nous assaillent au moyen d’une éducation appropriée, révolutionner notre enseignement en ne gardant que l’étude des matières susceptibles d’être utiles pour l’avenir et maîtriser la technologie grâce à une planification plus humaine. Lire la suite
Cet ouvrage, présenté par le regretté Professeur Jacques Houssiaux, reproduit les quinze rapports présentés en septembre 1969 à un colloque de l’Association internationale des sciences économiques. Quatre catégories de problèmes ont été abordées : les politiques économiques extérieures des grands pays de la zone atlantique, les problèmes d’échanges et de règlements internationaux, les problèmes agricoles et industriels, enfin « l’avenir des relations économiques dans la zone atlantique ». Lire la suite
On se félicitera de voir un ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Économie et des Finances, devenu ensuite banquier, livrer au public, aux étudiants et aux enseignants un ouvrage d’une telle qualité. La politique économique y est vue de l’intérieur, c’est-à-dire dans la perspective de ceux qui en ont la responsabilité. L’auteur se défend, à maintes reprises, d’avoir voulu faire « œuvre de professeur », précision qui pourrait paraître dénigrante à l’égard des membres de l’université si elle n’avait pour but de souligner le souci de rester très proche des contraintes imposées par la pratique. Lire la suite
M. Marchal avait entrepris une tâche bien hasardeuse en voulant nous décrire les divers aspects de la pensée économique en France depuis 1954. Du moins avait-il assumé sans illusion, il nous le dit dans son avant-propos, le risque d’être taxé d’erreurs, d’omissions, d’incompréhension, etc. Il ne semble pas, cependant, que les auteurs dont la pensée est étudiée dans cet ouvrage puissent avoir à se plaindre de pareilles choses. Bien sûr, on pourra toujours chicaner sur la classification des économistes en trois catégories (ceux qui suivent la tradition classique, ceux qui s’inspirent de conceptions réalistes et sociologiques, enfin, les économistes d’observation), et sur la répartition même des intéressés entre ces trois groupes. Lire la suite
Le titre de ce petit volume veut rappeler celui de l’ouvrage célèbre de Fernand Maurette : Les grands marchés de matières premières. Mais le contenu en est fort différent. Au lieu de nous donner une description raisonnée des grands courants commerciaux pour les principaux produits, M. George a eu une ambition plus large. Il a cherché à nous retracer l’évolution du commerce international et s’est même efforcé de nous en décrire les mécanismes, soit entre économies capitalistes, soit entre économies planifiées. Lire la suite
Les collectivités locales ont à peu près toujours eu besoin de l’aide financière de l’État pour couvrir les charges qui leur incombent. Mais cette dépendance envers l’autorité centrale n’a fait que s’accentuer depuis le début de ce siècle par suite de la croissance continue des besoins auxquels les collectivités locales doivent faire face, sans que leurs ressources se développent parallèlement. Lire la suite
La lecture de cet ouvrage, écrit en partie par le ministre allemand de l’Économie nationale, ne peut manquer de plonger le lecteur français dans la plus grande inquiétude. Il s’agit, en principe, d’expliquer comment l’Allemagne a pu connaître la prospérité en adoptant systématiquement la doctrine libérale, et de faire, en quelque sorte, campagne pour que les autres pays d’Europe – et avant tout la France – se convertissent aux mêmes idées. Lire la suite
L’auteur, inspecteur des finances, a été administrateur suppléant à la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird) puis, de 1948 à 1952, directeur à l’Organisation européenne de coopération économique (OECE). Son livre repose donc, comme il nous le dit dans son avant-propos, sur une expérience directe de la vie économique internationale. Il constitue, est-il besoin de le préciser, une défense et illustration de la thèse européenne dans l’acception la plus achevée de ce terme. Lire la suite
Cet ouvrage constitue un échantillon de la thèse libérale en faveur de l’unification européenne. L’auteur considère cette unification comme « un progrès infiniment souhaitable » et examine les différents moyens d’y parvenir, compte tenu des expériences déjà réalisées. Lire la suite
Le premier tome de cet ouvrage, intitulé Face à l’ennemi, face à l’allié, avait exposé les circonstances de l’armistice de 1940 et la politique « d’attente » choisie par le gouvernement de Vichy. Le présent tome explique et s’efforce de justifier la politique économique et financière de la France occupée. Lire la suite
Cet ouvrage reproduit le texte des conférences faites en 1951 à Paris sous les auspices du Comité d’action et d’expansion économique. Le premier exposé, celui de M. Lacour-Gayet, démontre que nous n’avons plus de monnaie : la dépréciation continue de celle-ci, malgré les politiques dirigistes, ne lui permet plus de remplir ses fonctions de mesure de valeurs et d’instrument d’épargne. Le seul remède à cela est le retour à la monnaie convertible en or. Même opinion chez M. Rist qui trace un parallèle entre la situation au moment du redressement Poincaré et à l’heure actuelle : la cause unique de la crise est, dans les deux cas, écrit M. Rist, le déficit budgétaire, ce qui semble être une vue un peu limitée des choses pour le temps présent. Reconnaissant les difficultés d’un retour immédiat à la convertibilité, M. Pose demande qu’on revienne au moins, dans un premier stade, à la libre circulation du métal et à la libre fixation des prix en or. Étudiant les rapports entre la monnaie et le commerce international, M. Giscard d’Estaing conclut que la seule organisation n’entravant pas le commerce est une monnaie internationale, « échappant aux gouvernements et circulant par-delà les frontières ». Enfin, M. Rueff se demande si le franc or est pour demain et le souhaite : la convertibilité est en effet pour lui le seul moyen d’éviter une création additionnelle de monnaie, donc de maintenir intacte la valeur de l’instrument monétaire. Lire la suite
Parmi les nombreux auteurs soutenant que la pensée économique moderne est en crise, Henri Denis occupe une position bien précise : pour lui l’état de crise vient de ce que la majorité des économistes ont refusé la leçon de Marx et s’obstinent à proclamer l’excellence du système capitaliste, ou s’épuisent dans la recherche des moyens de l’améliorer, alors qu’il est irrémédiablement condamné, ainsi que chacun devrait le savoir depuis 1948. Lire la suite
Voilà un ouvrage auquel les lecteurs de la Revue de Défense Nationale devront porter un intérêt tout particulier. Il fournit en effet à son auteur l’occasion de nous montrer, sur l’exemple concret du Canada, dont on connaît l’ampleur de la participation au dernier conflit, une étude des problèmes posés, sur les plans économique et financier, par les guerres modernes. L’épigraphe de l’ouvrage, empruntée à un discours du ministre canadien du Revenu national, M. Usley souligne cet aspect « total » des conflits du XXe siècle. Aussi l’auteur a-t-il dû dépasser le cadre strictement financier qu’impliquait son titre, pour nous présenter une véritable monographie de l’économie canadienne, replacée dans ses structures politiques et humaines. Lire la suite
L’Institut d’observation économique a publié là un curieux volume, prétendant rendre compte de l’état présent de l’économie française à l’aide seulement de graphiques. Tous les secteurs importants y sont : démographie, emploi, coût de la vie, prix, pouvoir d’achat, énergie, transports, production industrielle, agriculture, finances publiques et privées, commerce intérieur et extérieur. Lire la suite
Cette étude fait suite à celles antérieurement publiées sur la même question et remontant à l’année 1938. M. Romeuf utilise pour le calcul du coût de la vie les indices particuliers de l’Institut d’observation économique établis à partir de trois budgets-types correspondant, le premier à un ingénieur, le deuxième à un ajusteur, le troisième à un manœuvre. Cette diversité semble se recommander, car l’évolution du coût de la vie n’est pas toujours la même pour toutes les classes sociales. Malgré les objections qu’une stratification tripartie un peu simpliste peut susciter, la formule paraît valable. Le coût de la vie, peur l’ensemble de la population, est obtenu par la moyenne arithmétique des indices des trois budgets, bel exemple de moyenne purement conceptuelle, mais sans doute aussi représentative que tout autre indice. Lire la suite
Les Problèmes d’Économie internationale de M. le professeur Weiller s’enrichissent d’un second tome : après Les échanges du capitalisme libéral, voici Une nouvelle expérience : l’organisation internationale des échanges. L’ouvrage comprend quatre parties au cours desquelles l’auteur étudie successivement : les institutions internationales et les principes d’une codification (Bretton-Woods–La Havane), les problèmes concrets et les méthodes de coopération (l’Aide Marshall, l’OECE, les relations Europe–États-Unis), les questions d’Europe et l’Organisation économique, enfin les révisions théoriques qu’impose cette expérience récente. Lire la suite
L’ouvrage de M. Marantz est consacré aux conditions d’apparition et d’application du plan Marshall, et à la recherche de son avenir. Il se signale par une information très vaste et très sûre du point de vue événementiel. M. Marantz expose minutieusement toutes les « causes » du plan Marshall, mais en restant trop, nous semble-t-il, « à l’extérieur » du phénomène. Il ne met pas au jour le déséquilibre structurel caractéristique de la situation mondiale depuis la guerre, et il néglige ce fait – fondamental – que le plan Marshall n’est que la continuation du financement par les États-Unis de leur propre excédent extérieur, et n’apparaît pas tellement, avec un certain recul, comme un « événement sensationnel », suivant la remarque de M. le professeur Weiller. Lire la suite
M. Duverger a entrepris, dans les étroites limites que lui a imposées la collection « Que sais-je ? », de brosser le tableau de la situation actuelle des finances publiques. L’introduction pose clairement le problème de l’évolution des finances publiques : autrefois science de la couverture des dépenses publiques et de répartition des charges sur la Nation, elles sont devenues au premier chef un moyen d’intervention de l’État dans la vie économique, et de dirigisme. Les conséquences de cette évolution capitale sont examinées quant à la fonction financière et quant à l’organisation financière. Lire la suite
Il pouvait paraître présomptueux de vouloir dresser le bilan d’une institution qui compte à peine quelques années d’existence, mais l’auteur s’est tiré avec honneur de cette tâche délicate. Il déclare en introduction avoir voulu délaisser « toutes controverses doctrinales », et tout son livre montre qu’il a pleinement tenu parole. Le tableau qu’il brosse est d’une objectivité totale, scrupuleuse, à laquelle la littérature récente en matière sociale ne nous a pas accoutumés. Il faut savoir gré à l’auteur de cette qualité qui donne à son ouvrage une valeur de témoignage. Après un bref historique, M. Pierre Chambelland examine la formation du comité, son fonctionnement, ses rapports avec les membres de l’entreprise, les résultats obtenus. Lire la suite
Pour l’auteur le déséquilibre des échanges entre l’Europe et les États-Unis est fondamental, irrémédiable. Il faut donc, non pas chercher à le supprimer, mais à le compenser. Le système proposé est le suivant : les pays européens se délieraient de leurs dettes envers les États-Unis en exportant vers les pays arriérés qui, grâce à leur développement économique, pourraient rembourser les États-Unis. Lire la suite
Cet ouvrage complète fort utilement, les trois premiers tomes du Traité d’économie et de législation financières du professeur Henry Laufenburger, récemment réédités à la même librairie. Tout le système des impôts français y est exposé à la date du 31 août 1948, et un addendum, joint au volume, le met à jour au 1er octobre 1948. Si l’auteur consacre de larges développements aux impôts courants sur le revenu, il n’omet pas pour cela les contributions exceptionnelles sur le capital et sur le revenu, nées de la législation de guerre et d’après-guerre. Les impôts sur les transactions et les droits de consommation font aussi l’objet d’exposés détaillés. Le titre VI a trait à l’évaluation, au recouvrement et au contentieux des impôts, sans oublier l’importante innovation du casier fiscal. Le dernier titre est relatif aux impôts communaux. C’est, en un volume relativement bref mais complet, un véritable traité de législation fiscale française. Lire les premières lignes
Reprenant la formule de travaux faits après l’autre guerre, sous les auspices de la Dotation Carnegie, notre collaborateur le professeur Henry Laufenburger publie le premier volume d’une collection consacrée à l’Histoire des finances de la Seconde Guerre mondiale. Il remarque qu’en l’état actuel des choses un tel bilan est seulement provisoire, et cela lui donne l’occasion de déplorer, une fois de plus, le retard considérable apporté en France à l’arrêté du Compte général de l’Administration. Lire la suite
La 3e édition du Précis d’Économie et de Législation financières, transformé en Traité (tome II) a permis au professeur Laufenburger de faire plus qu’une simple mise à jour. Si le retour de la France à la liberté de penser a permis à l’auteur, comme il le dit lui-même, de mettre l’accent sur les aspects politiques du crédit public, l’évolution des faits et des idées a entraîné un changement profond de la structure du livre. La partie consacrée à la technique du crédit public a été enrichie de développements sur la vie de la dette publique et son accroissement en liaison avec la dépréciation monétaire (la dette publique en 1947 est, en valeur réelle, un peu inférieure à celle de 1913). Lire la suite
L’auteur de ce livre reconnaît, dans l’avant-propos, que l’ancien système d’échanges internationaux, bouleversé par la crise et par la guerre, ne peut plus fonctionner. Cependant, son étude est encore instructive, parce qu’elle permet « la confrontation entre le modèle théorique et le modèle historique ». M. Jean Weiller étudie donc successivement les conditions de structure, les facteurs d’équilibre et les perturbations du système capitaliste des échanges internationaux. Il est ainsi amené, après une analyse très poussée de l’évolution du commerce international, à réexposer et à critiquer la théorie classique de l’automatisme ricardien, en la complétant par les apports plus modernes du professeur Aftalion (théorie du revenu) et de Keynes (théorie du multiplicateur). Il observe que, dans les périodes de stabilité, le jeu de l’étalon-or et des réactions de prix a été secondaire, la tendance au rééquilibre étant surtout le fait de la dynamique des investissements extérieurs. Lire la suite
Le bilan de l’économie française est un livre extrêmement utile par sa partie purement descriptive, où l’étude des faits économiques, dans tous les domaines (activité économique, finances intérieures et extérieures, monnaie…), est présentée avec une objectivité toute scientifique. Lire la suite
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