Pseudonyme du lieutenant-colonel Villanova (1920-2012). Il s'engage pendant la Seconde Guerre mondiale et combat au sein de la 1re Division française libre (DFL). À la Libération, il demande à partir et est affecté au Tchad dans une unité méhariste. Il participe ensuite aux combats en Indochine puis en Algérie. Il finira sa carrière après divers postes en état-major (notamment au sein de la DGSE) puis en représentation diplomatique.
18 résultats (18 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
L’accumulation au Proche-Orient de nombreux éléments perturbateurs, tels que le conflit israélo-arabe, les dissensions entre les pays riverains du golfe Arabo-Persique, les litiges pétroliers et les luttes d’influence des grandes puissances, crée un mélange détonant, dangereux pour la paix mondiale. Lire la suite
La sécheresse, ce fléau épouvantable qui sème trop souvent la désolation dans le Tiers-Monde, dévaste le Sahel africain où, faute d’eau, les pâturages disparaissent, les bêtes meurent de faim, les hommes fuient vers le sud. Lire la suite
L’assassinat d’Amilcar Cabrai, secrétaire général du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert (PAIGC), a suscité une émotion intense dans le Tiers-Monde. Animateur du PAIGC depuis vingt ans, ce chef nationaliste, dont le rayonnement personnel atteignait au niveau international, disparaît avant l’achèvement de sa mission de « libération » des territoires demeurant soumis à l’autorité portugaise dans l’Afrique de l’Ouest. Lire la suite
Prélude de bon augure à son voyage en Éthiopie, le séjour à Djibouti de M. Georges Pompidou, président de la République, s’est effectué dans les meilleures conditions du 15 au 17 janvier. Aucun incident, si minime fut-il, n’est venu troubler le déroulement d’un programme qui a permis au Chef de l’État de se rendre compte par lui-même des mesures à prendre dans le Territoire français des Afars et des Issas en vue d’y perpétuer une présence française indispensable à l’amélioration du niveau de vie de ses habitants, à la défense de nos intérêts stratégiques et au maintien de la paix, dans la « Corne » orientale de l’Afrique. Lire la suite
Depuis l’accession à l’indépendance du Dahomey [NDLR 2022 : futur Bénin] les coups d’État s’y répétaient à une cadence record, toujours fomentés et exécutés par des militaires, garants d’une certaine rigueur morale, soucieux de préserver la paix intérieure et cherchant à réaliser l’union sacrée de leurs concitoyens. Lire la suite
Conscient de la priorité qu’il convient d’accorder aux problèmes de politique intérieure et, au premier chef, à celui posé par la réconciliation nationale, le général Nemeiry prend ses distances vis-à-vis de ses voisins du Nord. Les motifs de mécontentement entre le Soudan, la Libye et l’Égypte s’accumulent depuis un an. À Tripoli comme au Caire on reproche au général Nemeiry son ingratitude à l’égard des pays frères qui l’ont aidé à se remettre en selle au lendemain du coup d’état pro-communiste de juillet 1971. N’a-t-il pas limogé presque aussitôt les personnalités pro-nassériennes qui gravitaient dans son entourage, au sein du gouvernement ou à la tête de l’armée ? Ces exclusions manifestement destinées à faciliter les négociations avec les rebelles des provinces méridionales et à éluder, du même coup, l’adhésion du Soudan à l’Union des Républiques arabes, choquent les alliés du général Nemeiry : ceux-ci, déçus, irrités, commettent des écarts de langage fort maladroits et peu prisés à Khartoum où l’on a l’amour-propre aussi chatouilleux qu’ailleurs. Lire la suite
L’occupation par le Gabon de trois îlots inhabités – Mbanie, Conga et Cocotier – revendiqués par la Guinée équatoriale a fait éclater au grand jour un litige frontalier latent. Ces terres dont la superficie est tellement infime qu’elle ne justifie pas leur inscription sur les cartes murales ordinaires, constituent la partie émergée d’un banc de sable étalé par 5 mètres de fond, à quelques kilomètres des côtes gabonaises ; elles se trouvent sensiblement à égale distance de la côte gabonaise et de l’archipel Corisco, lui-même compris dans la portion insulaire de la Guinée équatoriale. Lire la suite
Selon le principe formulé par le gouvernement de Londres en 1964, et maintenu depuis comme le fondement de la politique britannique, tout accord anglo-rhodésien devait être « acceptable pour l’ensemble du peuple de Rhodésie ». Aussi, soucieux de respecter cette régie lors de la signature de l’accord du 25 novembre 1971, Sir Alec Douglas Home, impuissant à obtenir des autorités de Salisbury la consultation des populations par voie de référendum, avait fait accepter par M. Ian Smith la désignation d’une « Commission de personnalités indépendantes » chargée de recueillir sur place l’opinion de tous les Rhodésiens. Lire la suite
La presse internationale consacrait récemment plusieurs colonnes de ses journaux à la situation au Burundi. Des informations en provenance d’Afrique faisaient état d’une rébellion aggravée d’affrontements raciaux et matée par le gouvernement de Bujumbura à l’issue d’une campagne de répression impitoyable. Enfin divers témoignages, mettant l’accent sur les antagonismes tribaux, laissaient craindre que les massacres de l’ethnie révoltée ne dégénèrent en génocide. Le pape Paul VI et M. Kurt Waldheim, Secrétaire général de l’ONU, ont exprimé leur inquiétude devant la dégradation de la situation. Mais l’opinion publique accaparée par des événements autrement sensationnels, notamment la guerre au Vietnam et la rencontre de Moscou, n’a guère accordé d’attention à ce drame qui semblait se dérouler dans un autre monde. Car ce pays, dont on dit qu’il est à feu et à sang, est en vérité fort mal connu. Lire la suite
Fin avril, pendant plusieurs jours, Paris a été pavoisé aux couleurs vert, or et rouge en l’honneur du colonel Moussa Traoré, président de la République du Mali en visite officielle en France. Lire la suite
Il est vraisemblable que si, lors d’un sondage populaire, on demandait aux personnes interrogées de définir et de localiser la « Namibie » sur un planisphère, on enregistrerait des réponses surprenantes et quelque peu erronées. L’explication d’une telle confusion réside dans le fait, qu’aujourd’hui encore, le pays en question porte officiellement le nom du Sud-Ouest africain. Lire la suite
Après une année de calme relatif, la reprise des activités rebelles dans le Sud de l’Angola coïncidant avec les troubles qui affectent l’ethnie Ovambo dans le Sud-Ouest africain, marque la volonté des populations noires d’Afrique australe de se libérer d’un héritage colonial aussi lourd que lointain. La conquête de l’Angola remonte au XVIe siècle et dès 1700 le pays était organisé en colonie ; celle-ci n’évoluait guère pendant deux siècles et demi et végétait dans la stagnation économique, l’analphabétisme et la ségrégation. Lire la suite
Les tentatives de regroupements régionaux et d’entente en tous genres n’ont pas manqué en Afrique noire depuis une dizaine d’années. Selon l’ambition de leurs promoteurs, elles ont pu prétendre à la réalisation de mythes, comme « l’intégration politique continentale » rêvée par M. N’Krumah (Ghana), ou viser, plus modestement, à la création d’ensembles moins vastes, fondés sur des unions économiques ou des solidarités d’ordre géographique, ethnique ou linguistique. Lire la suite
Le Mozambique, possession lusitanienne située sur le flanc oriental de l’Afrique australe, est bordé sur 2 300 kilomètres par l’océan Indien et limité vers l’intérieur par la Tanzanie, le Malawi, la Zambie, la Rhodésie et l’Afrique du Sud. Ce territoire, traversé dans le sens Ouest-Est par le Zambèze, couvre une superficie égale à une fois et demie celle de la France et compte 8 200 habitants, dont 8 millions de noirs, près de 200 000 Blancs ou métis d’origine européenne, tous citoyens portugais. Lire la suite
Parmi les résultats de la VIIIe conférence des chefs d’État de l’Organisation de l’unité africaine, tenue à Addis-Abéba du 21 au 23 juin 1971, s’inscrivait la création d’un comité de conciliation, destiné à faciliter un règlement du différend sénégalo-guinéen, et d’un « comité des Sages » chargé de participer à la recherche d’une solution au conflit du Proche-Orient. Tandis que par un de ces paradoxes dont la politique africaine n’est pas avare, le premier de ces organismes dont la constitution paraissait à première vue relativement aisée, ne pouvait être mis sur pied, en dépit des efforts déployés par M. Moktar Ould Daddah [NDLR 2021 : Mauritanien], président en exercice, le « comité des Sages », né d’une initiative du président Senghor et comprenant dix chefs d’État africains, commençait immédiatement ses travaux. Lire la suite
Dix mois seulement après la reconnaissance par l’Éthiopie de la République populaire de Chine, l’empereur Hailé Sélassié, répondant à l’invitation du président Mao Tsé-toung, s’est rendu en visite officielle à Pékin. Selon le communiqué publié par le gouvernement éthiopien, cette visite, qui s’est déroulée du 6 au 10 octobre 1971, « devait permettre de renforcer les relations amicales existant entre les deux pays ». Par-là elle revêt une importance exceptionnelle, tant sur le plan mondial que sur les plans particuliers de l’Éthiopie et de la Chine. Lire la suite
Rien ne laissait présager un coup d’État au Tchad à la fin du mois d’août. En effet, les mesures de clémence et d’apaisement prises depuis le début de l’année par le président Tombalbaye commençaient à porter leurs fruits et la « réconciliation nationale » qu’il avait préconisée était en bonne voie de devenir réalité. Lire la suite
William Tubman, président de la République du Liberia, est mort à Londres le 23 juillet 1971 à la suite d’une intervention chirurgicale à la prostate. Il était âgé de 76 ans. Lire la suite
18 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...